Apolitt' (mais pas que...)

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décembre 2015

Les trois glorieuses: bleu, blanc, rouge.

dans la catégorie Histoire des arts


Plein de sang dans le bas et de ciel dans le haut,
Puisque le bas trempa dans une horreur féconde,
Et que le haut baigna dans les espoirs du monde





Le drapeau tricolore tel que le décrit l'écrivain français Edmond Rostand est né du mariage de raison entre la violence des révolutions et l'aspiration à l'idéal qui sert de devise à notre pays: liberté, égalité, fraternité.


Parmi les artistes les plus enthousiastes pour le mouvement révolutionnaire, le peintre Léon Cogniet communique l'idée d'un renouvellement, d'une régénération de la Nation qui se manifeste par la transformation du drapeau royal en ce fameux drapeau tricolore qui sert de symbole à la France depuis bientôt deux cents ans suite aux fameuses Trois glorieuses, ou Journées de juillet de 1830.

Bien que son oeuvre porte en elle le signe de son espérance dans un monde nouveau, plus fraternel et juste, elle sera largement dépassée en notoriété par le fameux tableau du peintre Eugène Delacroix, une allégorie: La Liberté guidant le peuple.


Un jeune Homère en 6eD?

dans la catégorie Productions d'élèves

A la suite d'un travail sur le genre épique, les élèves de 6eD ont dû imaginer le récit du combat d'Hector et de Patrocle. Les textes ont été très réussis! En voilà un exemple:

Patrocle enfile l'armure d'Achille. Le valeureux guerrier est prêt pour le combat le plus héroïque de sa vie contre le glorieux Hector, fils de Priam. Hector est le premier à engager le combat. Tous deux ripostent de coups de lances vifs et rapides comme la foudre de Zeus. Les coups sont tellement puissants que qui l'entend croit entendre se battre deux dieux. Hector cherche l'endroit où sa lance peut être meurtrière pour Patrocle. Il se trouve que son point faible est le talon. Hector se prend d'une ardeur indescriptible et plante sa lance dans le talon de Patrocle. Celui-ci meurt sur le coup. Mais Hector se demande comment il est possible de tuer un demi-dieu aussi facilement. Il prend le corps sans vie, enlève le casque et découvre avec stupeur le corps de Patrocle qu'il avait pris pour Achille. Hector réalise qu'il vient de faire la pire erreur de sa vie mais, tel un guerrier courageux, il prend l'armure d'Achille et la revêt.

Rythme du récit, épithètes homériques, comparaisons valorisantes, tout y est!

Encore bravo à Augustin qui nous montre que l'épopée a encore de beaux jours devant elle :-)

Et vous, qu'en pensez-vous?