Ancré dans l'actualité, le roman l'Orangeraie fait beaucoup parler de lui. En effet, ce livre a été sélectionné pour le fameux prix Folio-Gallimard, prix qui récompense chaque année de nombreuses victoires de la littérature.
De nombreux ressentis peuvent hanter le spectateur au cours de la lecture de cette oeuvre de Larry Tremblay: tristesse, pitié, incompréhension...
Amed, jeune garçon, doit malheureusement mentir à son frère, prénommé Aziz, pour l'envoyer se faire tuer mais également tuer des dizaines d'autres enfants. Le bouleversement surgit également dès que le lecteur apprend que les deux frères n'ont que neuf ans.
La forme du livre peut surprendre; il est en effet découpé en trois chapitres racontant le point de vue de trois personnages de l'histoire. Cette forme pour le moins curieuse nous permet d'apprendre l'évolution de la vie d'Amed.
Mikael, un personnage secondaire intervient à la fin de ce roman et interroge Amed sur son expérience de la vie, ce qu'il a traversé... ce qui nous en apprend davantage sur ce personnage auquel on s'est si vite attaché. L'histoire est très bien menée et les personnages sont très bien décrits.
La culpabilité envahit le lecteur qui se sent honteux d'avoir été influencé par Soulayed.
Ainsi, ce livre est un hymne à la paix. Il nous prouve que la guerre n'a aucune limite;envoyer un garçon de neuf ans mourir en tuant des dizaines d'autres enfants en est la preuve.
M.SIMON