Blog de Serge Archimbaud, Lycée Marguerite Yourcenar (91) - Mot-clé - Livres audioLe blog des élèves de Serge Archimbaud a pour objectif de stimuler la motivation des élèves, de multiplier leurs travaux d'écriture et de proposer des cours de français consultables sur la toile.2024-03-05T11:20:14+01:00Académie de Versaillesurn:md5:7e0871b80f99818accacd96574c6d34aDotclearFrançois Rabelais, "Gargantua", 1534, "l'Abbaye de Thélème"urn:md5:73e0e51bc66ab101a2c0c2f1667caa992023-02-07T16:43:00+01:002023-12-18T16:49:49+01:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))ArgumentationLivres audioRabelaisRomanÉcrit du Bac <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/HFcyQcFngsM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<p>Extrait du chapitre XLVII (57) et dernier : l'abbaye de Thélème.</p>Rabelais, L'éducation de Gargantuaurn:md5:b72cdba29d6fe2d44d1e9b6f46cc8ee42023-02-06T23:45:00+01:002023-12-18T16:50:09+01:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))ArgumentationLivres audioRabelaisRomanÉducation <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/qu-koULUGkQ" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
Rabelais, "Gargantua" Partie 1/18, Le Prologueurn:md5:f8d101e34a79ccd987b60e49931008732023-02-05T18:11:00+01:002023-12-18T16:50:25+01:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))ArgumentationLivres audioRabelaisRoman <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/Go-UTQczmEk" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
<p>Extrait du chapitre 1.
Autres parties à écouter sur YouTube !</p>Rabelais, La figure du princeurn:md5:3a4721fca6755af28ca0c0bbda0f35232023-02-04T23:51:00+01:002023-12-18T16:50:42+01:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))ArgumentationLivres audioPrinceRabelais <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/nF9Qjek-rTk" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
Rabelais, La guerre picrocholineurn:md5:0b5c7aa8770304ec976f6cffb916bf572023-02-03T23:50:00+01:002023-12-18T16:51:01+01:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))ArgumentationGuerreLivres audioPicrocholeRabelais <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/1oTAG9IniRA" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
" La Peste ", film argentin réalisé par Luis Puenzo (1992).urn:md5:15fa5db1f43dfec096c666118ca524ef2020-05-26T14:57:00+02:002020-05-26T15:15:34+02:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))CamusCoronavirusLa PesteLivres audioLuis Puenzo <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/rHjlvUKli40" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<p>" La Peste " (titre anglais : The Plague) est un film argentin, français et britannique réalisé par Luis Puenzo et sorti en 1992. Avec William Hurt : Docteur Bernard Rieux ; Sandrine Bonnaire : Martine Rambert ; Jean-Marc Barr : Jean Tarrou
; Robert Duvall : Joseph Grand.</p>
<p>" Très bonne adaptation du roman dans cette Amérique du sud frappée par les pestes sanitaire et totalitaire !
Des libertés ...dont " l'inversion" du couple Rambert qui donne au récit une dimension amoureuse que Camus n'aurait pas reniée.
Mais l'esprit de " La peste" est respecté et les thèmes camusiens bien soulignés.
A voir et à revoir,ce film bien méconnu." Claude-Alain Tomasini.</p>
<p>" J'ai voulu vivre pendant des années selon la morale de tous. Je me suis forcé à vivre comme tout le monde, à ressembler à tout le monde. J'ai dit ce qu'il fallait pour réunir, même quand je me sentais séparé. Et au bout de tout cela ce fut la catastrophe. Maintenant, j'erre parmi des débris, je suis sans loi, écartelé, seul et acceptant de l'être, résigné à ma singularité et à mes infirmités. Et je dois reconstruire une vérité - après avoir vécu toute ma vie dans une sorte de mensonge." Albert Camus.</p>
<p>La citation en allemand dans l'original français.
Cf. Albert Camus - Carnets III</p>Paul Valéry, " Le Cimetière marin " dans le recueil " Charmes ", lu par Jean Vilarurn:md5:cfc05a35385a7c2fbce95c6301c5e6f72020-03-21T18:48:00+01:002020-04-02T00:12:58+02:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))Alchimie poétique : la boue et l orCharmesLe cimetière marinLivres audioPaul ValéryPoésiesVidéos <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/dX9jEQtuzo0" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<p>LE CIMETIÈRE MARIN (extrait)</p>
<p>Ce toit tranquille, où marchent des colombes,</p>
<p>Entre les pins palpite, entre les tombes ;</p>
<p>Midi le juste y compose de feux</p>
<p>La mer, la mer, toujours recommencée !</p>
<p>Ô récompense après une pensée</p>
<p>Qu’un long regard sur le calme des dieux !</p>
<p>Quel pur travail de fins éclairs consume</p>
<p>Maint diamant d’imperceptible écume,</p>
<p>Et quelle paix semble se concevoir !</p>
<p>Quand sur l’abîme un soleil se repose,</p>
<p>Ouvrages purs d’une éternelle cause,</p>
<p>Le Temps scintille et le Songe est savoir (...)</p>Guillaume Apollinaire, " Zone ", premier poème du recueil "Alcools ", 1913, lu intégralement par Auguste Vertuurn:md5:04333a354fade34d718f4dac510cf95b2020-03-21T18:21:00+01:002020-09-27T17:16:05+02:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))Alchimie poétique : la boue et l orAlcoolsApollinaireGuillaume ApollinaireLivres audioPoésiesVidéosZone <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/18VPt5lK86g" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<p>" Zone ", dont voici les 20 premiers vers, est le poème qui ouvre le recueil <em>Alcools</em>.
Apollinaire place son œuvre sous le signe de la modernité des thèmes et de la forme poétique.</p>
<p>À la fin tu es las de ce monde ancien</p>
<p>Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin</p>
<p>Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine</p>
<p>Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes</p>
<p>La religion seule est restée toute neuve la religion</p>
<p>Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation</p>
<p>Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme</p>
<p>L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X</p>
<p>Et toi que les fenêtres observent la honte te retient</p>
<p>D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin</p>
<p>Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut</p>
<p>Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux</p>
<p>Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières</p>
<p>Portraits des grands hommes et mille titres divers</p>
<p>J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom</p>
<p>Neuve et propre du soleil elle était le clairon</p>
<p>Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes</p>
<p>Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent</p>
<p>Le matin par trois fois la sirène y gémit</p>
<p>Une cloche rageuse y aboie vers midi</p>
<p>Les inscriptions des enseignes et des murailles</p>
<p>Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent</p>
<p>J'aime la grâce de cette rue industrielle</p>
<p>Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes (...)</p>Arthur Rimbaud, " Une saison en enfer ", " Délires ", IIurn:md5:af0e27550827f8e8eaab123a5d5286142020-03-21T18:12:00+01:002020-04-02T00:12:58+02:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))Alchimie poétique : la boue et l orArthur RimbaudLivres audioPoésiesVidéos <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/k4te5Acuj_k" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<p>Alchimie du Verbe</p>
<p>À moi. L'histoire d'une de mes folies.</p>
<p>Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.</p>
<p>J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.</p>
<p>Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.</p>
<p>J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.</p>
<p>Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.</p>"Spleen", poème LXII, section " Spleen et Idéal ", Baudelaire, " Les Fleurs du Mal " (1857), lu par Denis Lavanturn:md5:21c0e43be3e7fe4147cb73a8ac44578e2020-03-21T17:56:00+01:002020-10-05T12:05:07+02:00Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91))Alchimie poétique : la boue et l orBaudelaireDenis LavantLes Fleurs du MalLivres audioVidéos <iframe width="500" height="280" src="https://www.youtube.com/embed/QXyc6DwNvUs" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<p>Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle</p>
<p>Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,</p>
<p>Et que de l'horizon embrassant tout le cercle</p>
<p>Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;</p>
<p>Quand la terre est changée en un cachot humide,</p>
<p>Où l'Espérance, comme une chauve-souris,</p>
<p>S'en va battant les murs de son aile timide</p>
<p>Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;</p>
<p>Quand la pluie étalant ses immenses traînées</p>
<p>D'une vaste prison imite les barreaux,</p>
<p>Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées</p>
<p>Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,</p>
<p>Des cloches tout à coup sautent avec furie</p>
<p>Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,</p>
<p>Ainsi que des esprits errants et sans patrie</p>
<p>Qui se mettent à geindre opiniâtrement.</p>
<p>- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,</p>
<p>Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,</p>
<p>Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,</p>
<p>Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.</p>