Par Catherine LE FAOU (RLE centre scolaire Maison Centrale de POISSY 78) le 18 juin 2020, 18:29
Les lecteurs du Pincerais ont eux aussi voté, et notre vote s'est ajouté au leur. Le nombre de points obtenus est indiqué entre parenthèses.
A titre personnel, je suis très fière que le groupe de lecteurs de la Maison Centrale ait retenu le roman d'Anne Pauly "Avant que j'oublie" en bonne place sur son podium : c'est le lauréat du prix du livre Inter de cette année, et c'est une sacrée référence en terme de qualité littéraire. Je vous recommande de le découvrir si ce n'est déjà fait !
Voici donc le trio gagnant et le message de l'organisatrice du prix :
1) Cent millions d'années et un jour (25)
2) La vie en chantier (21)
3) L'été meurt jeune (18)
4) Girl (13)
5 ex) Zébu boy et Vaincre à Rome
6) Avant que j'oublie (5)
7) Ce que l'on sème (2)
Avec , pour la Maison Centrale:
1) La vie en chantier
2) Avant que j'oublie
3) L'été meurt jeune
Une fois encore, deux titres se retrouvent choisis "des deux côtés du mur"!
A noter que Cent millions...est le plus présent dans les choix, mais La vie en chantier a été plus choisi en 1er.
Cent millions a conquis un large public par l'écriture ciselée d'une quête initiatique sur plusieurs niveaux;
La vie en chantier par l'écriture particulière qui parle d'une reconstruction intérieure en parallèle du travail du bois (on pouvait sentir la sciure!);
L'été meurt jeune qui nous plonge dans l'univers si typique des Pouilles par l'amitié de ces trois jeunes,
Girl (choisi en 1er trois fois, comme l'été meurt jeune) qui aborde le destin tragique des jeunes filles durant leur kidnapping idéologique...et l'après!
Zebu boy dont l'écriture maîtrisée nous parle, à travers la voix d'un malgache de retour au pays, du sort oublié de ces militaires après la guerre, de la décolonisation, des traumatismes de l'enfance et de la vie où la réalité et la folie se cotoient;
Vaincre à Rome qui dresse le portrait et la vie de ce éthiopien marathonien au rythme de cette course dont il sortira vainqueur en 1960
Avant que j'oublie, témoignage poignant, drôle et émouvant d'une fille au décès de son père.
Ce que l'on sème aborde l'histoire et les travers typiques de l'Amérique, mais a dérouté par ses (trop?) nombreux personnages blancs/noirs