Pratiques Culturales et Environnement
Les pesticides sont une substance chimique utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles. L'un des pesticides le plus connu est l'insecticide, il est utilisé dans le but de tuer les insectes.
--> En quoi les pesticides et les engrais sont-ils mauvais pour l'environnement et les humains ?
Le chlordécone est un insecticide utilisé entre 1952 et 1993 aux Antilles et dans d'autres pays tropicaux, dans le but de protéger des cultures de bananes, de manioc, de tabac et d'agrumes. Il n'est ni détruit, ni éliminé (donc non biodégradable).
Il se diffuse lentement dans différents milieux. Il a été interdit d'usage pour cause de contamination au niveau des eaux souterraines, des rivières, et des milieux marins car il ne tue pas seulement les insectes : il est très toxique pour les végétaux (plus particulièrement le phytoplanctons) ainsi que les animaux et les humains.
Le chlordécone se concentre dans les graisses des herbivores ainsi que celle des carnivores. Cette bioaccumulation a un effet sur la chaine alimentaire. Près de 9 500 tonnes de poissons, et 650 tonnes de mollusques sont pêchés en Guadeloupe chaque année. En arrivant dans l'organisme humain, il perturbe le système nerveux, le foi, la régulation hormonale mais également la reproduction dans la faune et la flore. En 2007, une étude a été réalisée : il augmente le risque d'apparition du cancer de la prostate.
Comme le chlordécone se propage dans différents milieux, il se propage par l'eau. Il contamine d'abord les phytoplanctons, il sont mangés par les zooplanctons, eux-mêmes mangés par d'autres poissons, les éperlans, puis par les dorades ; qui sont mangés par les goélands. Et ainsi de suite. Donc le chlordécone contamine la faune, la flore ainsi que les animaux, et bien sûr les humains.
L'engrais est un produit organique ou un corps minéral qui est incorporé, par l'homme, dans la terre pour maintenir ou bien accroitre la fertilité.
Une agriculture intensive n'est pas toujours bonne. La culture intensive est un système de production agricole fondé sur l'optimisation de la production par rapport à la surface cultivée. Cette méthode repose sur une mécanisation poussée ainsi que de l'usage d'engrais chimiques, de pesticides, de fongicides et d'herbicide afin de maximiser la production.
Une agriculture intensive apporte beaucoup trop d’azote sur les sols. En 2001, le bilan d’azote était élevé, trop élevé. Il compare les effluents d’élevage à celui de l’azote apporté par les engrais. Les résultats sont que 715 000 tonnes d’azote restent dans le sol. Quand les azotes se transforment en nitrates, il y a des possibilités que les nitrates soit entraînés par les eaux de ruissellement et même d’atteindre les nappes phréatiques par un lessivage.
Les nitrates sont une nourriture idéale pour les plantes et algues aquatiques, elles commencent donc à apparaître, ça s’appelle l’eutrophisation. L’eutrophisation est la pollution de l’eau. Donc les nitrates, qui nourrissent les plantes et les algues aquatiques, polluent les eaux. Les végétaux meurent, ils nourrissent les bactéries qui prolifèrent et consomment le dioxygène de l’eau. N’ayant plus de dioxygène toutes la flore et la faune disparaît des eaux. Tous comme certains marais en Bretagne. Les humains ne peuvent donc plus se baigner dans ses eaux.
Les pesticides et les engrais sont mauvais pour l’environnement et les humains car, les pesticides ce propagent dans l’air mais aussi dans la terre. Une fois dans la terre certains pesticides, insecticides comme le chlordécone ne reste pas juste en terre. Il se propage dans l’eau et contamine les poissons, ce sont les mêmes poissons contaminés par le chlordécone que nous mangeons. Et à cause de cette contamination que les humains peuvent éventuellement développer le cancer de la prostate.
Et les engrais sont tous aussi mauvais. Ils donnent un trop d’azotes, qui se transforment en nitrates et ces nitrates contamines les eaux en passant par la flore aquatique. Et c'est ainsi que les eaux deviennent vertes et sans vie.
Brenda, Paloma.
Publié le 26 janvier 2018 par PremiereL1joliot