,,,[[La Terre, la vie et l’organisation du vivant]] 
[[Les enjeux contemporains de la planète]]
[[Corps humain et santé]]
[<a href="https://cache.media.eduscol.education.fr/file/SP1-MEN-22-1-2019/00/8/spe647_annexe_1063008.pdf" target="_blank">Télécharger le programme officiel</a>]
''PREAMBULE''
''Les objectifs de l’enseignement des sciences de la vie et de la Terre au lycée''
L’enseignement des sciences de la vie et de la Terre (SVT) au lycée vise à dispenser une formation  scientifique  solide.  Dans  le  prolongement  du  collège,  il  poursuit la  formation civique  des  élèves.  Discipline  en  prise  avec  l’évolution  des  connaissances  et  des technologies,  les  SVT  permettent à  la  fois  la  compréhension  d’objets et de  méthodes scientifiques  et l’éducation en matière d’environnement, de santé, de sécurité,  contribuant ainsi à la formation des futurs citoyens.
Dans ses programmes, la discipline porte trois objectifs majeurs:
  // renforcer la  maîtrise  de  connaissances  validées scientifiquement et  de  modes  de raisonnement propres aux sciences et, plus généralement, assurer l’acquisition d’une culture  scientifique  assise  sur  les  concepts  fondamentaux  de  la  biologie  et  de  la géologie;
  // participer à la formation de l’esprit critique et à l’éducation civique en appréhendant le monde actuel et son évolution dans une perspective scientifique;
  // préparer les élèves qui choisiront une formation scientifique à une poursuite d’études dans l’enseignement supérieur et, au-delà,aux métiers auxquels elle conduit.
Pour  atteindre  ces  objectifs,  le  programme  de  SVT en  classe  de seconde  est organisé  en trois grandes thématiques (chacune déclinée en plusieurs thèmes):
//La Terre, la vie et l’évolution du vivant//
La science construit, à partir de méthodes de recherche et d’analyse rigoureuses  fondées sur l’observation de la Terre et du monde vivant, une explication cohérente de leur état, de leur fonctionnement et de leur histoire.
//Enjeux contemporains de la planète//
Les élèves  appréhendent  les grands enjeux auxquels l’humanité sera confrontée au XXIesiècle,ceux de l’environnement, du développement durable, de la gestion des ressources et des  risques,  etc. Pour  cela, ils s’appuient sur les démarches scientifiques de la biologie et des géosciences.
//Le corps humain et la santé//
Les thèmes retenus permettent aux élèves de mieux appréhender le fonctionnement de leur organisme et de saisir comment la santé se définit aujourd’hui dans une approche globale intégrant  l’individu dans son  environnement  et  prenant  en  compte  les  enjeux  de  santé publique.
Dans ces trois thématiques, l’exercice de ''l’esprit critique'' est particulièrement nécessaire face à la quantité croissante de mises en question des apports des sciences. Ces  trois  thématiques  permettent  également  aux  élèves  de  ''découvrir  les  métiers'' liés  aux sciences fondamentales (recherche, enseignement), les métiers actuels ou émergents dans les sciences de l’environnement et du  développement  durable,  en  géosciences,  en  gestion des  ressources  et  des  risques,  ainsi  que  les métiers  liés  aux domaines  de  la  santé  et  du sport.
''Mise en œuvre du programme''
Le  programme estconçu pour laisser une large part à l’initiative du  professeur  et/ou de l’équipe disciplinaire,et ainsi préserver leur liberté pédagogique qui porte sur:
  * les modalités didactiques;
  * l’ordre dans lequel seront étudiés les thèmes et introduites les notions;
  * les exemples choisis;
  * le  degré  d’approfondissement  pour  aborder tel  ou  tel  sujet,  tout  en  préservant  la logique d’un traitement équilibré du programme.
Le programme détermine les connaissances et les capacités que les élèves doivent acquérir pour réussir dans leur poursuite d’études, quelle qu’elle soit. Les  activités  expérimentales occupent  une  place  centrale  en  SVT : pour  répondre  à  un  problème  scientifique,  l’élève examine la validité d’une hypothèse par  la mise  au  point  d’un  protocole ; il confronte  les résultats de  l’expérience aux   attentes   théoriques   ou   à   un   modèle.   Les études   et prélèvements sur le terrain favorisent les apprentissages:les élèves mettent en œuvre des stratégies d’observation, d’échantillonnage, de recueil de données, qu’ils peuvent ensuite traiter avec des outils d’analyse. Activités expérimentales et sorties favorisent l’éducation à la sécurité et aux risques par le respect des règles de sécurité indispensables.
 ''Le numérique et les SVT''
Les  SVT requièrent  l’usage des outils numériques généralistes  (Internet,  tableurs)  et le recours  à l’expérimentation assistée par ordinateur, qui  peut se  prolonger  par l’exploitation de   capteurs   connectés   à   des   microcontrôleurs   programmables.   Elles   doivent aussi développer de nouvelles  compétences  numériques chez les  élèves:l’usage des bases de données  scientifiques,  de  systèmes  d’informations  géoscientifiques,  de  la  modélisation numérique, de la programmation, des calculs quantitatifs, voire de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. Ce sont autant de possibilités offertes aux lycéens de manipuler les outils actuels des sciences du vivant et de la Terre, qui leur ouvrent de nouvelles perspectives de formation,comme la bio-informatique ou l’exploitation de données.
Une formation scientifique développe les compétences d’analyse critique pour permettre aux élèves de  vérifier  les  sources  d’information  et  leur  légitimité,  puis de distinguer   les informations  fiables.  Ces  démarches  sont  particulièrement importantes en SVT, qui  font souvent l’objet depublications «pseudo-scientifiques», voire idéologiques:les professeurs de  SVT contribuent à l’éducation des  élèves aux médias et à l’information par  un  travail régulier d’approche critique des informations.
 ''Liens avec les autres disciplines scientifiques''
Les  SVT  intègrent  naturellement  dans  leurs  pratiques  les  acquis  des  autres  disciplines scientifiques,  en  particulier la physique-chimie  et l’informatique, et utilisent  les  concepts  et outils  mathématiques.  Le  programme  mobilise  les  apports  de  ces  disciplines  dans  d’autres contextes,  au  nom d’autres usages et d’autres intérêts. Une  attention  particulière doit  être portéeà la cohérence du vocabulaire scientifique employé d’une discipline à l’autre.
 ''Compétences travaillées''
//Pratiquer des démarches scientifiques//
* Formuler et résoudre une question ou un problème scientifique.
* Concevoir et mettre en œuvre des stratégies de résolution.
* Observer, questionner, formuler une hypothèse, en déduire ses conséquences testables ou vérifiables, expérimenter, raisonner avec rigueur, modéliser. Justifier et expliquer une théorie, un raisonnement, une démonstration.
* Interpréter des résultats et en tirer des conclusions.
* Comprendre le lien entre les phénomènes naturels et le langage mathématique.
* Comprendre qu’un effet peut avoir plusieurs causes.
* Savoir distinguer, dans la complexité apparente des phénomènes observables, des éléments et des principes fondamentaux.
* Savoir distinguer ce qui relève d’une croyance ou d’une opinion et ce qui constitue un savoir scientifique
//Concevoir, créer, réaliser//
* Identifier et choisir des notions, des outils et des techniques, ou des modèles simples pour mettre en œuvre une démarche scientifique.
* Concevoir et mettre en œuvre un protocole.
//Utiliser des outils et mobiliser des méthodes pour apprendre//
* Apprendre à organiser son travail.
* Identifier et choisir les outils et les techniques pour garder trace de ses recherches (à l’oral et à l’écrit).
* Recenser, extraire, organiser et exploiter des informations à partir de documents en citant ses sources, à des fins de connaissance et pas seulement d’information.
* Coopérer et collaborer dans une démarche de projet.
//Communiquer et utiliser le numérique//
* Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant.
* Communiquer dans un langage scientifiquement approprié : oral, écrit, graphique, numérique.
* Utiliser des outils numériques.
* Conduire une recherche d’informations sur internet en lien avec une question ou un problème scientifique, en choisissant des mots*clés pertinents, et en évaluant la fiabilité des sources et la validité des résultats.
* Utiliser des logiciels d’acquisition, de simulation et de traitement de données.
//Adopter un comportement éthique et responsable//
* Identifier l’incidence (bénéfices et nuisances) des activités humaines sur l’environnement à différentes échelles.
* Fonder ses choix de comportement responsable vis*à*vis de sa santé ou de l’environnement en prenant en compte des arguments scientifiques.
* Comprendre les responsabilités individuelle et collective en matière de préservation des ressources de la planète (biodiversité, ressources minérales et ressources énergétiques) et de santé.
* Participer à l’élaboration de règles de sécurité́ et les appliquer au laboratoire et sur le terrain.[[L’organisation fonctionnelle du vivant]] 
[[Biodiversité, résultat et étape de l’évolution]]
[[L’organisme pluricellulaire, un ensemble de cellules spécialisées]] 
[[Le métabolisme des cellules]]
Les  niveaux  d’organisation  des  êtres  vivants  pluricellulaires sont  explorés.  La  notion  de cellule  spécialisée,  avec  ses  caractéristiques  structurelles  et  métaboliques,  est  reliée  à  une expression génétique spécifique.L’étude  des  échanges  de  matière  et  d’énergie  entre  les  cellules  constitue  une  première approche des relations existantes entre les cellules d’un organisme, entre les organismes et entre les êtres vivants et leur milieu.Ce thème appelle des activités pratiques variées qui s’appuient sur les techniques actuelles d’études et de représentation de l’organisation fonctionnelle des êtres vivants, de la cellule à l’organisme. L’étude des interactions entre les organismes s’étend à l’étude de la biodiversité à différentes échelles et du fonctionnement des écosystèmes.[[Spécialisation cellulaire]]
[[Cellule]]
[[ADN]] 
Capacités
* Réaliser et/ou observer des préparations microscopiques montrant des cellules animales ou végétales.
* Observer et analyser des images de microscopie électronique.
* Distinguer   les   différentes   échelles   du   vivant   (molécules,   cellules,   tissus,   organes, organisme) en donnant l’ordre de grandeur de leur taille.
Précisions : un  animal  et  une  plante  pourront  servir  de  support  à  l’étude.  Ainsi,la coexistence ou  nonde  cellules  autotrophes  et  de  cellules  hétérotrophes  dans  un  même organisme pourrait être établie en relation avec le thème suivant.La   division   cellulaire,   déjà   abordée   au collège   (cycle4),   ne   donne   pas   lieu   à   des développements supplémentaires. La mitose sera étudiée dans l’enseignement de spécialité proposé au cycle terminal.Chez les organismes unicellulaires, toutes les fonctions sont assurées par une seule cellule. 
Chez  les  organismes  pluricellulaires,  les  organes  sont  constitués  de  cellules  spécialisées formant des tissus, et assurant des fonctions particulières.
Notions fondamentales : cellule,  matrice  extracellulaire/paroi,  tissu,  organe;organite, spécialisation   cellulaire. 
Objectifs : Dans le cadre de l’étude des cellules organisées en tissus, il est attendu que l’existence d’une matrice extracellulaire soit connue:elle est constituée de différentes  molécules  qui,  dans  leur  grande  majorité, permettent l’adhérence cellulaire. Les molécules impliquées ne doivent pas être détaillées.
les élèves apprennent que les cellules spécialisées ont une fonction particulière dans l’organisme, en lien avec leur organisation et que la structure moléculaire de l’ADN lui permet de porter une information. Toutes  les  cellules  d’un  organisme  sont  issues  d’une  cellule  unique  à  l’origine  de  cet organisme. Elles (les cellules) possèdent toutes initialement la même information génétique organisée en gènes constitués d’ADN  (acide  désoxyribonucléique). Cependant,  les  cellules  spécialisées n’expriment qu’une partie de l’ADN
Notions fondamentales: ADN,   double   hélice,   nucléotides (adénine,   thymine,   cytosine, guanine), complémentarité, gène, séquence.
Objectifs:les élèves apprennent que les cellules spécialisées ont une fonction particulière dans l’organisme, en lien avec leur organisation et que la structure moléculaire de l’ADN lui permet de porter une information. [[Métabolisme]]
[[Voie métabolique]]
[[Equipement cellulaire spécialisé]]
Capacités
* Expérimenter des réactions du métabolisme pour les caractériser.
* Mettre en œuvre des expériences pour identifier les substrats et produits du métabolisme.
* Schématiser  des  flux  de  matière  et  d’énergie  au  sein  d’un  organisme,  entre  les organismes et avec le milieu.
Précisions : le  métabolisme  est  d’abord  envisagé  au  niveau  cellulaire.  La  nature,  les mécanismes d’intervention des enzymes seront abordés dans le cadre de l’enseignement de spécialité proposé au cycle terminal.Pour  assurer  les  besoins  fonctionnels  d’une  cellule,  de  nombreuses  transformations biochimiques s’y déroulent : elles  constituent  son  métabolisme. 
Notions fondamentales:métabolisme.
Objectifs:l’étude de quelques réactions du métabolisme, dont la photosynthèse, révèle que les êtres vivants échangent de la matière et de l’énergie avec leur environnement (milieu, autre   organisme). Une  voie  métabolique  est une  succession  de  réactions  biochimiques  transformant  une molécule en  une  autre.
Notions fondamentales: autotrophe, hétérotrophe.
Objectifs: Les   voies   métaboliques   sont   interconnectées   par   les   molécules intermédiaires des métabolismes.Le métabolisme dépend  de  l’équipement  spécialisé  de  chaque  cellule  (organites, macromolécules dont les enzymes).
Notions fondamentales: organites, enzymes.
Objectifs : Les   voies   métaboliques   sont   interconnectées   par   les   molécules intermédiaires des métabolismes.[[Les échelles de la biodiversité]]
[[La biodiversité change au cours du temps]]
[[L’évolution de la biodiversité au cours du temps s’explique par des forces évolutives s’exerçant au niveau des populations]]
[[Communication intra-spécifique et sélection sexuelle]]
Ce thème prend appui sur l’étude de la biodiversité actuelle et passée à différentes échelles (diversité des écosystèmes, des espèces et des individus). L’origine de la diversité des êtres vivants est expliquée par l’étude des mécanismes de l’évolution quis’exercent à l’échelle des populations,  dont  la  sélection  naturelle  et  la  dérive  génétique,  ainsi  que  la  spéciation.  Elle montre aussi que les temps de l’évolution sont divers et liés au hasard (crise biologique, dérive  génétique).  Enfin,  elle  aborde  la  sélection  sexuelle  et  son  importance  en  termes évolutifs, en lien avec la communication dans une communauté d’organismes.Ce thème est l’occasion d’observer concrètement le vivant. Il s’inscrit dans la continuité de l’étude de l’évolution biologique commencée au collège et poursuivie dans l’enseignement de spécialité du cycle terminal.[[Biodiversité]]
[[Variabilité allélique]]
[[Espèce]]
Capacités
* Au   cours   de   sorties   de   terrain,   identifier,   quantifier   et   comparer   la   biodiversité interindividuelle, spécifique et écosystémique.
* Mettre en œuvre des protocoles d’échantillonnage statistique permettant des descriptions rigoureuses concernant la biodiversité.
* Suivre une  campagne  d’études  de  la  biodiversité  (expéditions,  sciences  participatives, etc.)et/ou y participer.
* Caractériser la variabilité phénotypique chez une espèce commune animale ou végétale et envisager les causes de cette variabilité.
* Utiliser  un  logiciel  de  comparaison  de  séquence  d’ADN  pour  identifier  et  quantifier  la variabilité allélique au sein d’une espèce ou entre deux espèces apparentées.
Précisions:la notion de biodiversité est étudiée à travers un nombre limité d’exemples ; on ne recherche pas l’exhaustivité.Le terme de biodiversité est utilisé pour désigner la diversité du vivant et sa dynamique aux différentes  échelles,  depuisles  variations  entre  membres  d'une  même  espèce  (diversité génétique) jusqu'aux différentes espèces et aux écosystèmes composant la biosphère.
Notions fondamentales:biodiversité, échelles de biodiversité, variabilité, mutation, allèle.
Objectifs:les acquis du collège sont mobilisés par l’étude de la biodiversité à différentes échelles.  La notion d’espèce,  qui  joue  un  grand  rôle  dans  la  description  de  la  biodiversité  observée, est un concept créé par l’être humain.
Objectifs: La  définition  de  la  notion  d’espèce a pour principal critère le fait que les individus d’une même espèce peuvent se reproduire entre eux et engendrent une descendance viable et fertileAu sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN:c’est la  diversité  génétique.  Différents  allèles  d'un  même  gène  coexistent  dans  une  même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations.
Notions fondamentales:biodiversité, échelles de biodiversité, variabilité, mutation, allèle.[[La biodiversité  évolue  en  permanence]]
[[La biodiversité du passé]]
[[Les  crises  biologiques ]]
[[Facteurs à l'origine de modifications de la biodiversité]]
Capacités
* Extraire  et mettre  en  relation  des  informations  montrant  des  exemples  actuels  de diversifications  génétiques  ou  de  spéciations  (populations  de  moustiques  résistantes  aux insecticides;spéciation de pinsons des Galapagos, etc.).
* Étudier l’évolution de la biodiversitédurant la crise Crétacé-Paléocène notamment avec le groupe des archosauriens et/ou les foraminifères marins (micro-organismes).
* Envisager  les  effets  des  pratiques  humaines  contemporainessur  la  biodiversité  (6e crise biologique) comme un  exemple d’interactions  entre  espèces  dirigeant  l’évolution  de  la biodiversité.
* Mobiliser  les  acquis  du  collège  sur  l’arbre  du vivant  en  positionnant  par  exemple  des organismes actuels ou fossiles rencontrés lors d’activitésou sorties (muséums d’histoire naturelle, etc.).
Précisions : les  deux  exemples  de  crises  suggérées  sont:(1)  la  limite  Crétacé-Paléocène (dont les causes possibles -impact météoritique et crise volcanique- seront citées comme les origines les plus probables sans être développées) et (2) la crise actuelle de la biodiversité souvent appelée par les auteurs scientifiques «6e crise biologique».La biodiversité  évolue  en  permanence.  Cette  évolution  est  observable  sur  de  courtes échelles de temps, tant au niveau génétique que spécifique.
Notions   fondamentales:espèces,   variabilité.
Objectifs:un lien est établi entre ''le constat d’une évolution rapide au travers d’exemples actuels'' et les variations de la biodiversité planétaire à l’échelle des temps géologiques et en interaction   avec   ''les   changements   environnementaux.''   Les   élèves   apprennent   que   ''la biodiversité  évolue  en  permanence''  et  que  son  évolution  inclut  des  ''événements  aléatoires''. On présente quelques causes possibles d’une crise biologique à l’origine de perturbations importantes du fonctionnement des écosystèmes.L’étude de la biodiversité du passé par l’examen des fossiles montre que l’état actuel de la biodiversité  correspond à une étape de l’histoire du vivant. Ainsi,les  organismes  vivants actuels ne représentent-ils qu’une infime partie des organismes ayant existé depuis le début de la vie.
Notions   fondamentales : espèces,   variabilité,   crise   biologique,   extinction   massive   et diversification.
Objectifs:un lien est établi entre le constat d’une évolution rapide au travers d’exemples actuels et ''les variations de la biodiversité planétaire à l’échelle des temps géologiques et en interaction   avec   les   changements   environnementaux.''   Les   élèves   apprennent   que   ''la biodiversité  évolue  en  permanence''  et  que  son  évolution  inclut  des  ''événements  aléatoires''. On présente quelques causes possibles d’une crise biologique à l’origine de perturbations importantes du fonctionnement des écosystèmes.Les  crises  biologiques  sont  un  exemple  de  modification  importante  de  la  biodiversité (extinctions massives suivies de diversification).
Notions   fondamentales:espèces,   variabilité,   crise   biologique,   extinction   massive   et diversification.
Objectifs:un lien est établi entre le constat d’une évolution rapide au travers d’exemples actuels et ''les variations de la biodiversité planétaire à l’échelle des temps géologiques et en interaction   avec   les   changements   environnementaux.''   Les   élèves   apprennent   que   ''la biodiversité  évolue  en  permanence''  et  que  son  évolution  inclut  des  ''événements  aléatoires''. On présente ''quelques causes possibles d’une crise biologique'' à l’origine de perturbations importantes du fonctionnement des écosystèmes.De  nombreux  facteurs,  dont  l’activité  humaine,  provoquent  des  modifications  de  la biodiversité.
Notions   fondamentales:espèces,   variabilité,   crise   biologique,   extinction   massive   et diversification.
Objectifs:On présente quelques causes possibles d’une crise biologique à l’origine de perturbations importantes du fonctionnement des écosystèmes[[Dérive génétique]]
[[Sélection naturelle]]
[[Spéciation]]
Capacités
* Utiliser  un  logiciel  de  modélisation  et/ou  extraire  et  mettre  en  relation  des  informations pour illustrer la sélection naturelle et la dérive génétique sur des temps courts.
* Réfléchir  sur  les  conséquences  de  l’apparition  aléatoire  de  mutants  sur la  dynamique d’une population.
* Situer dans le temps quelques grandes découvertes scientifiques sur l’évolution.
* Expliciter la démarche sur laquelle repose une théorie scientifique à partir du travail mené sur l’évolution dans ce thème.
Précisions:sélection  et  dérive  génétique  sont  abordées  à  partir  d’un  nombre  limité d’exemplesLa dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein d'une population  au  cours  des  générations  successives.  Elle  se  produit  de  façon  plus  rapide lorsque l’effectif de la population est faible.
Notions  fondamentales : hasard/aléatoire, effectifs, fréquence allélique, variation, population.
Objectifs:on illustre la dérive génétique et la sélection sur une échelle de temps court afin de montrer que l’évolution peut être rapide.La  sélection  naturelle  résulte  de  la  pression  dumilieu  et  des  interactions  entre  les organismes.  Elle  conduit  au  fait  que  certains  individus  auront  une  descendance  plus nombreuse que d’autres dans certaines conditions.
Notions  fondamentales:maintien  des  formes  aptes  à  se  reproduire, hasard/aléatoire, sélection naturelle, effectifs, fréquence allélique, variation, population,ressources limitées.
Objectifs:on illustre la dérive génétique et la sélection sur une échelle de temps court afin de montrer que l’évolution peut être rapide.Toutes  les  populations  se  séparent  en  sous-populations  au  cours  du  temps  à  cause  de facteurs    environnementaux    (séparations    géographiques)    ou    génétiques    (mutations conduisant à des incompatibilités et dérives). Cette séparation est à l'origine de la spéciation.
Notions  fondamentales : maintien  des  formes  aptes  à  se  reproduire, hasard/aléatoire, sélection naturelle, effectifs, fréquence allélique, variation, population,ressources limitées.[[La communication dans le monde vivant]]
[[Fonction biologique]]
[[Modalités de communication]]
[[Sélection sexuelle]]
[[Sélection sexuelle et spéciation]]
Capacités
* Mettre en œuvre une stratégie d’étude d’un exemple de communication animale intra-spécifique (si possible en conditions réelles).
* Analyser  des  expériences  montrant  comment  certains  modes  de  communication  ont  été sélectionnés, que ce soit pour la survie ou la reproduction.
* Analyser avec un regard critique l’avantage de certains caractères sexuels extravagants du point de vue de la sélection naturelle:développement d’attributs liés à la reproduction chez le mâle (queue du paon, cornes des bovidés ou des scarabées, etc.).
Précisions:les  caractéristiques  de  la  communication  entre  organismes  sont  mises  en évidence chez les animaux, dans le contexte de la sélection sexuelle, à partir d’exemples au choix du professeur. On n’attend pas d’exhaustivité.La communication dans le monde vivant consiste en la transmission d’un message entre un organisme  émetteur  et  unorganisme  récepteur  pouvant  modifier  son  comportement  en réponse à ce message.
Notions fondamentales:communication, émetteur, récepteur, comportement.
Objectifs:on évoque la diversité des modalités de communication sans en décrire finement les mécanismes. La communication s’inscrit dans le cadre d’une fonction biologique (nutrition, reproduction, défense,  etc.). 
Objectifs:on évoque la diversité des modalités de communication sans en décrire finement les mécanismes.Il  existe  une  grande  diversité  de  modalités  de  communication  (chimique, biochimique, sonore, visuelle, hormonale).Dans  le  monde  animal,  la  communication  interindividuelle  et  les  comportements  induits peuvent contribuer à la sélection naturelle à travers la reproduction. C’est le cas pour la sélection sexuelle entre partenaires (majoritairement faite par les femelles).
Notions fondamentales:communication, émetteur, récepteur, comportement, vie solitaire, vie en société, dimorphisme sexuel.
Objectifs:on évoque la diversité des modalités de communication sans en décrire finement les mécanismes. On illustre d’autres éléments de sélectionnaturelle (sélection sexuelle).Des  difficultés  dans  la  réception  du  signal  peuvent  générer  sur  le  long  terme  un  isolement reproducteur entre organismes de la même espèce et être à l’origine d’un événementde spéciation.
Dans  le  monde  animal,  la  communication  interindividuelle  et  les  comportements  induits peuvent contribuer à la sélection naturelle à travers la reproduction. C’est le cas pour la sélection sexuelle entre partenaires (majoritairement faite par les femelles).
Notions fondamentales:communication, émetteur, récepteur, comportement, vie solitaire, vie en société, dimorphisme sexuel.
Objectifs:on évoque la diversité des modalités de communication sans en décrire finement les mécanismes. On illustre d’autres éléments de sélectionnaturelle (sélection sexuelle).[[Géosciences et dynamique des paysages]]
[[Agrosystèmes et développement durable]][[L’érosion, processus et conséquences]]
[[Sédimentation et milieux de sédimentation]]
[[Érosion et activité humaine]]
Dans ce thème, l’étude des paysages actuels permet de comprendre les mécanismes de leur  évolution,  le  caractère  inexorable  de  l’érosion  et  l’importance   des   mécanismes sédimentaires. Par de nombreuses manipulations, les élèves abordent également, dans une première approche, l’étude pétrologique qui sera ensuite enrichie dans l’enseignement de spécialité. Enfin, ils saisissent l’intérêt des géosciences pour comprendre le monde qui nous entoure mais aussi pour identifier les ressources utilisables par l’humanité et prévenir les risques.[[Erosion]]
[[Facteurs de l'altération]]
[[Sédimentation]]
Capacités
* Décrire  la  composante  géologique  d’un  paysage  local  avec  ses  reliefs,  ses  pentes  et ruptures  de  pente,  et  proposer  des  hypothèses  sur  leurs  origines.  Relier  reliefs  et circulation de l’eau.
* Extraire  des  données,  issues  de  l’observation  d’un  paysage  local,  de  manière  directe (observations, relevés, etc.) et/ou indirecte (imagerie satellitaire).
* Relier la nature de la roche à sa résistance à l’altération.
* Relier l’intensité de l’altération avec l’importance du reliefet les conditions climatiques.
* Étudier  et  modéliser  les  mécanismes  de  l’érosion  des  paysages  (altération  physico-chimique, transport).
* Étudier  et  identifier  la  fraction  solide  et  les  éléments  solubles  transportés  par  les  cours d’eau.
* Relier la puissance d’un cours d’eau à sa capacité de transport des éléments solides.
* Identifier par des tests chimiques des éléments solubles issus de l’altération.
* Relier l’intensité de l’érosion avec la dynamique du vivant et des sols.
Précisions:Il ne s’agit pas de faire un catalogue exhaustif des différents paysages mais de choisir un paysage local et d’essayer d’en comprendre l’origine. Une étude exhaustive des processus, des produits de l’érosion et de leur variété suivant les climats n’est pas attendue.[[Diversité des roches sédimentaires détritiques]]
[[Formation des roches sédimentaires détritiques]]
Capacités
* Étudier,  notamment  en  microscopie,  quelques  roches  sédimentaires  détritiques  pour  en déduire la nature des particules sédimentaires,leur morphologie et la nature du liant.
* Reconstituer  un  paléo-environnement  de  sédimentation à partir de l’étude d’une roche sédimentaire, en appliquant le principe d’actualisme.
Précisions:on  ne  développera  pas  les  processus  de  diagénèse,  on  se limitera  à  indiquer l’importance de la compaction (avec perte d’eau liée à l’enfouissement) et la nécessité de la cimentation. Les professeurs choisiront des exemples de roches sédimentaires détritiques.[[Utilisation par l'être humain]]
[[Conséquences des activités humaines]]
Capacités
* Identifier les produits d’érosion/sédimentation utilisés par l’humanité pour répondre à  ses besoins dans les matériaux du quotidien.
* Identifier  des  zones  d’érosion  (déserts,  littoraux,  sols,  éboulements)  et  les  risques associés, comme les moyens de prévention mis en œuvre.
* Utiliser  des  bases  de  données  ou  des  images  pour  quantifier  l’importance   des mécanismes d’érosion actuelle et éventuellement la part liée aux activités humaines.
Précisions:on s’appuiera ici sur un ou deux exemples de risques liés à l’érosion pour montrer  que  les  sociétés  humaines  ont  à  prendre  en  compte  ce  risque.  Une  étude exhaustive de tous les risques n’est pas attendue.[[Structure et fonctionnement des agrosystèmes]]
[[Caractéristiques des sols et production de biomasse]]
[[Vers une gestion durable des agrosystèmes]]
L’augmentation de la population mondiale (près de 8 milliards d’habitants en 2018) pose des défis  majeurs, à  la  fois  quantitatifs et  qualitatifs,  notamment  en  termes d’alimentation.  La compréhension  de  cet  enjeu  par  les  élèves,  futurs  citoyens,  est  au  cœur  de  cette thématique : on étudie les caractéristiques des agrosystèmes et identifie les conditions d’une production  durable  à  long  terme,  notamment  grâce  à la préservation  des sols  agricoles  et des ressources aquatiques. Ce thème est aussi l’occasion de montrer l’importance de l’acquisition de connaissances et de  la  mise  en  œuvre  des  démarches  scientifiques  et  technologiques  pour  optimiser  la production agricole en minimisant les nuisances à l’environnement.[[Production de biomasse et besoins humains]]
[[Modèle de culture]]
[[Apports d'intrants et fertilisation des sols]]
Capacités
* Recenser, extraire et organiser des informations issues du terrain (visite d’une exploitation agricole,  par  exemple), pour  caractériser  l’organisation  d’un  agrosystème:éléments constitutifs   (nature   des   cultures   ou   des   élevages),   interactions   entre   les   éléments (interventions  humaines, flux  de matière  (dont  l’eau)  et  d’énergie dans l’agrosystème), entrées et sorties du système (lumière, récolte, etc.).
* Comprendre que l’organisation d’un agrosystème dépend des choix de l’exploitant et des contraintes du milieu, et que ces choix tendent à définir un terroir.
* Comprendre  comment  les  intrants  ont  permis  de  gérer  quantitativement  les  besoins nutritifs   de   la   population,   tout   en   entraînant   des   conséquences   qualitatives   sur l’environnement et la santé.
* Réaliser des mesures et/ou utiliser des bases de données de biomasse  et de production agricole  pour  comprendre  la  différence  entre la  notion  de  rendement  agricole  (utilisée  en agriculture en lieu et place de production) et la notion de rendement écologique.
Précisions:l’étude de tous les types d’agrosystème ainsi que des écosystèmes naturels n’est pas attendue.[[Formation des sols par interaction roches/biosphère]]
[[Rôle des êtres vivants du sol]]
Capacités
* Comprendre(manipulation,  extraction,  organisation  d’informations)les  modalités  de  la formation des sols.
* Utiliser des outils simples de détermination d’espèces pour découvrir la diversité des êtres vivants du sol et leur organisation en réseaux trophiques.
* Expérimenter pour comprendre (à partir de la composition des engrais) l’importance des éléments minéraux du sol dans la production de biomasse.
* Concevoir et mener des expériences pour comprendre le recyclage de la biomasse du sol.
Précisions:l’étude exhaustive des conditions de formation des sols n’est pas attendue.Les  agrosystèmes  ont  une  incidence  sur  la  qualité  des  sols  et  l’état  général  de l’environnement proche de façon plus ou moins importante selon les modèles agricoles.
L’un des enjeux environnementaux majeurs est la limitation de ces impacts. La recherche agronomique actuelle, qui s’appuie sur l’étude des processus biologiques et écologiques, apporte  connaissances,  technologies et  pratiques  pour  le  développement  d'une  agriculture durable permettant tout à la fois de couvrir les besoins de l’humanité et de limiter ou de compenser les impacts environnementaux.
Objectifs:par la démarche scientifique, les élèves appréhendent une problématique liée à l'impact environnemental d'un agrosystème et envisagent des solutions réalistes et valides
Capacités
* Étudier,  dans  le  cadre  d’une  démarche  de  projet,  des  modèles  d’agrosystèmes  pour comprendre leurs intérêts et leurs éventuels impactsenvironnementaux (fertilité et érosion des  sols,  choix  des  cultures,  développement  de  nouvelles  variétés,  perte  de  biodiversité, pollution des sols et des eaux, etc.).
* Adopterune  démarche  scientifique  pour  envisager  des  solutions  réalistes  à  certaines  deces problématiques.
* Comprendre  les  mécanismes  de  production  des  connaissances  scientifiques  et  les difficultés auxquelles elle estconfrontée(complexité des systèmes, conflits d’intérêts, etc.).
Précisions:ce thème permet, à partir d’exemples choisis par le professeur, d’identifier des impacts  liés  aux  agrosystèmes  et  les  solutions  mises  en  œuvre  pour  les  réduire,  sans chercher à être exhaustif.L’érosion  affecte  la  totalité  des  reliefs  terrestres. L’eau  est le  principal  facteur  de  leur altération  (modification  physique  et  chimique  des  roches) et  de  leur  érosion  (ablation  et transport des produits de l’altération)
Notions fondamentales:érosion, altération, modes de transports, sédiments.
Objectifs:les élèves comprennent qu’un paysage change inéluctablement avecle temps du fait de l’érosion;ils identifient les agents d’érosion et leur importance.L’altération des roches dépend de différents facteurs dont la nature des roches (cohérence, composition), le climat et la présence de végétation.
Notions fondamentales:érosion, altération, modes de transports, sédiments.
Objectifs:les élèves comprennent qu’un paysage change inéluctablement avecle temps du fait de l’érosion;ils identifient les agents d’érosion et leur importance.Une partie des produits d’altération, solubles et/ou solides, sont transportés jusqu’au lieu de leur sédimentation, contribuant à leur tour à la modification du paysage.
Notions fondamentales:érosion, altération, modes de transports, sédiments.
Objectifs:les élèves comprennent qu’un paysage change inéluctablement avecle temps du fait de l’érosion;ils identifient les agents d’érosion et leur importance.Il  existe  une  diversité  de  roches  sédimentaires détritiques  (conglomérats,  grès,  pélites)en fonction de la nature des dépôts.Les roches formées dépendent des apports et du milieude sédimentation.
Notions fondamentales:sédiments, roche détritique, milieu de sédimentation.Ces  roches  sont  formées  par  compactionet cimentation  des  dépôts  sédimentaires  suite  à l’enfouissement en profondeur.
Notions fondamentales:sédiments, roche détritique, milieu de sédimentation.L’être humain utilise de nombreux produits de l’érosion/sédimentation pour ses besoins. 
Objectifs:les élèves comprennent que l’érosion a des implications dans leur vie de tous les jours, tant du point de vue des matériaux utiles à l’humanité que des risques liés à l’érosion.Par ailleurs, l’activité  humaine  peut  limiter  ou  favoriser  l’érosion,  entraînant  des  risques importants  dans  certaines  zones  du  globe.  Des  mesures  d’aménagement  spécifiques peuvent limiter les risques encourus par les populations humaines.
Objectifs:les élèves comprennent que l’érosion a des implications dans leur vie de tous les jours, tant du point de vue des matériaux utiles à l’humanité que des risques liés à l’érosion.Les  agrosystèmes  terrestres  ou  aquatiques  sont  gérés  afin  de  produire  la  biomasse nécessaire à l’humanité pour ses différents besoins (alimentaires, textiles, agrocarburants, pharmaceutiques, etc.).
Notions   fondamentales:système;agrosystème;intrants   (dont   engrais   et   produits phytosanitaires);exportation;biomasse;production;rendement écologique.Les  caractéristiques  des  systèmes  agricoles  varient  selonle  modèle  de  culture  (agriculture vivrière, extensive ou intensive).
Notions   fondamentales:système;agrosystème;intrants   (dont   engrais   et   produits phytosanitaires);exportation;biomasse;production;rendement écologique.Dans plusieurs modèles agricoles, l’exportation d’une grande partie de la biomasse produite réclame l’apport d’intrants pour fertiliser les sols.
Notions   fondamentales:système;agrosystème;intrants   (dont   engrais   et   produits phytosanitaires);exportation;biomasse;production;rendement écologique.En  dehors  des  agents  érosifs,  la  nature  et  la  composition  des  sols  résultent  aussi  de l’interaction  entre  les  roches  et  la  biosphère,  par  le  biais  de  plantes,  d’animaux  et  de microbes.  La  biosphère  prélève  dans les  sols  des  éléments  minéraux  participant  à  la production de biomasse. 
Notions  fondamentales:notion  de biomasse;réseaux trophiques;décomposeurs;cycle de matière.
Objectifs:l’organisation,  la  composition  et  l’origine  des  sols  sont  étudiées  à  partir  d’un exemple local. L'influence de la nature du sous-sol sur les caractéristiques du sol est établie.En  consommant  localement  la  biomasse  morte,  les  êtres  vivants  du  sol  recyclent  cette biomasse en éléments minéraux, assurant la fertilité des sols.
Notions  fondamentales:notion  de biomasse;réseaux  trophiques;décomposeurs;cycle de matière.
Objectifs:l’organisation,  la  composition  et  l’origine  des  sols  sont  étudiées  à  partir  d’un exemple local. L'influence de la nature du sous-sol sur les caractéristiques du sol est établie.[[Procréation et sexualité humaine]]
[[Micro-organismes et santé]][[Corps humain : de la fécondation à la puberté]]
[[Cerveau, plaisir, sexualité]]
[[Hormones et procréation humaine]]
L’éducation  à  la  sexualité  qui a commencé dès l’écolese  fonde sur  des  connaissances scientifiques  clairement  établies. L’étude  duthème«Procréation  et  sexualité  humaine»gagne à être articulée au parcours éducatif de santé, en interaction avec les professionnels de santé de l’établissement et d’autres disciplines[[Agents pathogènes et maladies vectorielles]]
[[Microbiote humain et santé]]
Les élèves abordent deux types de relations entre l’être humain et les microorganismes et les replacent dans les écosystèmes dans lesquelles elles évoluent:des  relations  bénéfiques  de  type  symbiotique  où  les  microorganismes  remplissent des fonctions contribuant à la santé de notre organisme;des  relations  avec  des  agents  pathogènes  qui  peuvent  avoir  une  très  grande importance  en  santé  publique,  en  France  comme  au  niveau  mondial  car  ils  sont responsables de potentielles flambées épidémiques.[[Identité sexuée]]
[[Mise en place des appareils sexuels]]
Capacités
* Extraire   et   exploiter   des   informations   de   différents   documents   et/ou   réaliser   des observations  microscopiques  et/ou  mettre  en  œuvre  une  démarche  historique,  pour identifier:
** les relations entre sexe génétique et organisation anatomique et physiologique;
** lefonctionnement des organes génitaux au cours de la vie.
* Traduire certains mécanismes sous forme de schémas fonctionnels.
Précisions:le  développement  embryonnaire  et  fœtal des  organes  génitaux  n’est  pas étudié.Seul  est  montré  le  lien  entre  la  présence  du  gène  SrY  et  la  transformation  des gonades   indifférenciées   sans   entrer dans   le   détail   des   mécanismes   génétiques   et moléculaires expliquant l’influence du sexe génétique sur le sexe phénotypique. L’étude des anomalies génétiques ou développementales n’est pas traitée de manière exhaustive.[[Mécanismes biologiques du plaisir]]
[[Facteurs influençant le comportement sexuel humain]]
Capacités
* Identifier les structures cérébrales qui participent aux processus de récompense à partir de documents et données médicales et expérimentales.
* Différencier,  à  partir  de  la  confrontation  de  données  biologiques  et  de  représentations sociales, ce qui relève:
• de l’identité sexuelle, des rôles en tant qu’individus sexués et de leurs stéréotypes dans la société, qui relèvent de l’espace social;
• de l’orientation sexuelle qui relève de l’intimité des personnes.
* Effectuer des comparaisons évolutives avec les comportements reproducteurs des autres mammifères.
Précisions:les  autres  composantes  de  la  sexualité  (psycho*affective  et  sociale)  sont abordées.  On  veille  à  ne  pas  limiter  la  relation  entre  sexualité  et  plaisir  à  la  seule composante biologique.Les mécanismes cérébraux du plaisir sont étudiés seulement d’une façon globale (activation de zones cérébrales) sans explicitation des phénomènes cellulaires. Il s’agit de montrer que l’activité sexuelle dans l’espèce humaine est dépendante à la fois des hormones sexuelles et des zones cérébrales impliquées dans le plaisir  et qui peuvent par ailleurs être activées en dehors des activités sexuelles.[[Contrôle neuroendocrinien du fonctionnement de l'appareil reproducteur]]
[[Mise au point de molécules de synthèse et maîtrise de la procréation]]
[[Utilisation des molécules de synthèse et maîtrise de la procréation]]
[[Autres modes de contraception et protection contre les IST]]
[[Techniques médicales de traitement des stérilités et infertilités]]
Capacités
* Mettre  en  œuvre  une  méthode  (démarche  historique)  et/ou  une  utilisation  de  logiciels (exemple : visualisation  de  modèles  moléculaires,  réalité  augmentée)  et/ou  une  pratique documentaire pour expliquer le mode d’action des molécules exogènes agissant comme des «leurres».
* Recenser,  extraire  et  organiser  des  informations  pour  relier  les  causes  de  stérilité  ou d’infertilité au choix des modalités de l’assistance médicale à la procréation.
* Extraire et exploiter des données pour relier la prévention contre les IST (SIDA, hépatite, papillomavirus, etc.) à la vaccination ou l’utilisation du préservatif.
* Montrer les applications biotechnologiques découlant des connaissances scientifiques.
Précisions:la connaissance des différents types de rétrocontrôle n’est pas attendue. Il s’agit de montrer comment des molécules exogènes peuvent agir comme des «leurres» pour  empêcher  la  production  des  ovocytes  ou  des  spermatozoïdes,  pour  désynchroniser  le fonctionnement de l’appareil reproducteur chez la femme ou empêcher le développement de la muqueuse utérine. Les mécanismes cellulaires de l’action des hormones, de même que les  voies  de  leur  synthèse,  ne  sont  pas  au  programme.  Le  lien  est  établi  entre  certaines étapes des techniques de l’assistance médicale à la procréationou d’interruption volontaire de grossesseet les connaissances scientifiques qui permettent de les expliquer et d’évoquer leur cadre éthique.Dans  le  champ  biologique,  l’identité  sexuée  est  fondée  sur  le  sexe  chromosomique  et génétique  qui  induit  les  caractéristiques  sexuelles  anatomiques  et  physiologiques  de  la personne.
Notions  fondamentales : hormones sexuelles (testostérone, progestérone, œstrogènes);organes cibles, follicules;corps jaune;cellules interstitielles;tubes séminifères;gène SrY;gonades indifférenciées et différenciées.La mise en place de l’organisation et de la fonctionnalité des appareils sexuels se réalise sur une longue période qui va de la fécondation à la puberté.
Notions  fondamentales : hormones sexuelles (testostérone, progestérone, œstrogènes);organes cibles, follicules;corps jaune;cellules interstitielles;tubes séminifères;gène SrY;gonades indifférenciées et différenciées.Chez  l’homme  et  la  femme,  le système  nerveux  est  impliqué  dans  la  réalisation  de  la sexualité.  Le  plaisir  repose  notamment  sur  des  mécanismes  biologiques,  en  particulier l’activation dans le cerveau du système de récompense.
Notions  fondamentales:composante  biologique  de  la  relation  entre  sexualité  et  plaisir;cerveau et système de récompense/plaisir dans l’espèce humaine;structures cérébrales et composantes affectives, motivationnelles et cognitives.Les facteurs affectifs et cognitifs ainsi que le contexte culturel ont une influence majeure sur le comportement sexuel humain.
Notions  fondamentales:composante  biologique  de  la  relation  entre  sexualité  et  plaisir;cerveau et système de récompense/plaisir dans l’espèce humaine;structures cérébrales et composantes affectives, motivationnelles et cognitives.Le  fonctionnement  de  l’appareil  reproducteur  repose  sur  un  dispositif  neuroendocrinien faisant intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les organes sexuels.
Notions  fondamentales:hormones  et  neurohormones  hypothalamo-hypophysaires  (FSH, LH et GnRH). La connaissance de plus  en  plus  précise  des  hormones  naturelles  endogènes  contrôlant  les  fonctions  de reproduction humaine a permis progressivement la mise au point de molécules de synthèse exogènes  qui  leurrent  ce  système  et  permettent  une  maîtrise  de  la  procréation,  avec  de moins en moins d'effets secondaires.
Notions  fondamentales:hormones  et  neurohormones  hypothalamo-hypophysaires  (FSH, LH et GnRH);modes d’action biologique des molécules exogènes.Chez  la  femme  et  chez  l’homme,  ces  molécules  de  synthèse  sont  utilisées  dansla contraception  régulière  («la  pilule»),  la  contraception  d'urgence  féminine,  les  hormones contragestives dans    le    cadre    de    l'interruption    volontaire    de    grossesse(IVG)médicamenteuse, ainsi que la contraception hormonale masculine.
Notions  fondamentales:hormones  et  neurohormones  hypothalamo-hypophysaires  (FSH, LH et GnRH);modes d’action biologique des molécules exogènes.D’autres modes de contraception existent chez l’homme et la femme;certains permettent de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) et d’éviter leur propagation.
Notions  fondamentales:hormones  et  neurohormones  hypothalamo-hypophysaires  (FSH, LH et GnRH);modes d’action biologique des molécules exogènes.Selon les problèmes de stérilité ou d’infertilité, différentes techniques médicales peuvent être utilisées pour aider à la procréation:assistance médicale à la procréation (AMP), hormones pour permettre ou faciliter la fécondation et/ou la gestation.
Notions  fondamentales:hormones  et  neurohormones  hypothalamo-hypophysaires  (FSH, LH et GnRH);modes d’action biologique des molécules exogènes.[[Maladies et agents pathogènes]]
[[Mode de vie des agents pathogènes]]
[[Propagation des agents pathogènes]]
[[Modalités de lutte contre les agents pathogènes]]
[[Changement climatique et transmission des agents pathogènes]]
Capacités
* Exploiter  des  bases  de  données  permettant  de  connaître  la  répartition,  la  prévalence  ou l’impact  en  termes  de  santé  publique  d’une  maladie  à  transmission  directe  et/ou vectorielle.
* Exploiter des données issues de l’histoire des sciences pour comprendre la découverte des  maladies  liées  à  des  pathogènes  à  transmission  directe  et/ou  vectorielle  et  leurs traitements.
* Observer des frottis sanguins d’individus atteints de paludisme.
* Observer des appareils buccaux d’insectes vecteurs d’agents pathogènes.
* Exploiter des documents montrant les modes de lutte contre des maladies vectorielles en France et dans le monde.
* Identifier, dans le cas du VIH, les conduites limitant la propagation de la maladie.
* Appliquer les connaissances acquises à d’autres exemples choisis pour leur intérêt local ou de santé publique, et pour permettre aux élèves d’exercer les compétences attendues sur d’autres cas de maladies (chikungunya, dengue, maladie de Lyme, toxoplasmose, etc.).
Précisions:l’objectif n’est pas de faire connaître la grande variété des maladies causées par des pathogènes mais d’en faire comprendre les problématiques actuelles dans les pays en difficulté économique, politique et sanitaire ainsi que dans les pays à économie favorable, à partir d’un ou deux exemples actuels et sociétaux de maladies:on s’appuiera  sur  les exemples  d’une  maladie  à  transmission  directe  (VIH)  et  une  à  transmission  vectorielle (paludisme)[[Définition du microbiote]]
[[Microbiote et santé de l'hôte]]
[[Evolution du microbiote]]
[[Rôles du microbiote]]
Capacités
* Calculer la proportion de microbes présents dans un individu par rapport à son nombre de cellules.
* Observer un frottis de bactéries du microbiote de vertébrés.
* Exploiter des expériences historiques établissant des relations entre bactéries et santé.
* Analyser,  comparer,  critiquer  des  informations  sur  les  effets  scientifiquement  prouvés  du microbiote et sur l’utilisation du microbiote en santé humaine.
* Savoir  évaluer  les  précautions  hygiéniques  nécessaires  au  plus  juste  (fréquence  et pertinence des lavages de mains et utilisation de gels hydro-alcooliques).
Précisions:les  notions  doivent  être  abordées avec  un  nombre  limité  d’exemples.  La connaissance des pré ou probiotiques n’est pas attendue.Certaines  maladies  causées  par  des  agents  pathogènes  sont  transmises directement  entre êtres humains ou par le biais d’animaux tels que les insectes (maladies vectorielles).
Notions   fondamentales:pathogène,   vecteur,   réservoir   à   pathogène,   cycle   évolutif, épidémie/endémie, modes de transmission, traitements, prophylaxie, vaccins, porteur sain.Les agents pathogènes (virus, certaines bactéries ou certains eucaryotes) vivent aux dépens d’un  autre  organisme,  appelé  hôte  (devenu  leur  milieu  biologique),  tout  en  lui  portant préjudice (les symptômes).
Notions   fondamentales:pathogène,   vecteur,   réservoir   à   pathogène,   cycle   évolutif, épidémie/endémie, modes de transmission, traitements, prophylaxie, vaccins, porteur sain.La propagation du pathogène se fait par changement d’hôte. Il exige  soit  un  contact  entre hôtes, soit  par  le  milieu  ambiant  (air,  eau), soit un vecteur biologique qui est alors l’agent transmetteur  indispensable  du  pathogène  (il  assure  la  maturation  et/ou  la  multiplication  du pathogène).Le  réservoir  de  pathogènes  peut  être  humain  ou  animal  (malade  ou  non).  La  propagation peut être plus ou moins rapide et provoquer une épidémie (principalement avec des virus).
Notions   fondamentales:pathogène,   vecteur,   réservoir   à   pathogène,   cycle   évolutif, épidémie/endémie, modes de transmission, traitements, prophylaxie, vaccins, porteur sain.La connaissance de la propagation du pathogène (voire, s’il y en a un, du vecteur) permet d’envisager les luttes individuelles et collectives.Les  comportements  individuels  et  collectifs  permettent  de  limiter  la  propagation  (gestes  de protection, mesures d’hygiène, vaccination, etc.).
Notions   fondamentales:pathogène,   vecteur,   réservoir   à   pathogène,   cycle   évolutif, épidémie/endémie, modes de transmission, traitements, prophylaxie, vaccins, porteur sain.Le  changement  climatique  peut  étendre  la  transmission  de  certains  pathogènes  endehors de leurs zones historiques.
Notions   fondamentales:pathogène,   vecteur,   réservoir   à   pathogène,   cycle   évolutif, épidémie/endémie, modes de transmission, traitements, prophylaxie, vaccins, porteur sain.Le microbiote humain représente l’ensemble des microorganismes qui vit sur et dans le corps humain.
Notions fondamentales:symbiose;hôte et microbiote;unicité et diversité du microbiote;habitudes alimentaires et évolution du microbiote;microbiote maternel et construction de la symbiose hôte-microbiote;compétition entre microbes.Les interactions entre hôte et microbiote jouent un rôle essentiel pour le maintien de la santé et  du  bien-être de l’hôte. La composition en microorganismes et la diversité du microbiote sont des indicateurs de santé.
Notions fondamentales:symbiose;hôte et microbiote;unicité et diversité du microbiote;habitudes alimentaires et évolution du microbiote;microbiote maternel et construction de la symbiose hôte-microbiote;compétition entre microbes.Le microbiote se met en place dès la naissance et évolue en fonction de différents facteurs comme l’alimentation (présence de fibres) ou les traitements antibiotiques.
Notions fondamentales:symbiose;hôte et microbiote;unicité et diversité du microbiote;habitudes alimentaires et évolution du microbiote;microbiote maternel et construction de la symbiose hôte-microbiote;compétition entre microbes.Le  microbiote  intestinal  a  un  rôle  indispensable  dans  l’immunité  et  dans  la  digestion. Certaines  bactéries  ont  des  propriétés  anti-inflammatoires.  Les  travaux  sur  le  microbiote établissent  des  corrélations  entre  des  compositions  du  microbiote  et  des  pathologies.  La modulation du microbiote ouvre des pistes de traitement dans certains cas de maladies.Certains  microorganismes  normalement  bénins  du  microbiote  peuvent  devenir  pathogènes pour l’organisme notamment en cas d’affaiblissement du système immunitaire.
Notions fondamentales:symbiose;hôte et microbiote;unicité et diversité du microbiote;habitudes alimentaires et évolution du microbiote;microbiote maternel et construction de la symbiose hôte-microbiote;compétition entre microbes.Pour créer une nouvelle fiche liée à celle sur laquelle vous écrivez écrire son titre entre doubles crochets.
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Les capacités à faire travailler aux élèves et les précisions ont été rassemblées dans chaque titre de sous-partie. 
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