18mai2015
Clara Amand
Maintenant tu marches seul dans la foule à Paris, la pluie tombe, le béton est trempé, l'odeur écoerante des égouts polués remontant en masse, la pluie se forçant peu à peu, encore quelque peu et cela deviendrait de la grelle, les nuages semblabes à du coton noir, en épaisse masse, le tonnerre grondant au loin, les éclairs donnant une teinte grisé au ciel lorsqu'ils apparaissent furtivement.
La journée venant à peine de commencer, 9h et déjà un monde fou à craquer dans les rues, même par ce temps apocalyptique, une chaleur insoutnable s'abbatant sur les Champs Elysées, le monde n'avançant aucunement comme si la pluie n'en était pas.
Descendre les champs par ces périodes de grande vacances scolaires était insoutenable, les salariés se mélangeant en touriste. Le métro étant envisageable si ces touristes présent en masse ne s'y étaient pas déjà tous entassés. L'oudeur y tranait devant y être aussi insoutenable que le vendredi soir en rentrant du travail, et puis marcher ne me ferais pas de mal.
En temps normal, j'avais des boulots assez cool d'habitudes, mais travailler pour les grandes chaines de télévision française n'était pas une masse à faire. Traverser le 95 et se rendre à Gare du Nord pour reprendre le métro et finalement arriver à 9h20 au lieu de 9h car il y a énomément de monde.
Devoir se lever à 6h pour finalement arriver en retard est assez dramatique pour mon sommeil. ce coucher à 3h parce qu'on passe ses nuits en boîtes, dormir 3h par nuits devait insoutenable, et encore, 3h quand mon copain ne m'appellait pas de 3h à 5h, le timing devenait tendu, mais l'argent rentrait à flot. Etre barmaid la nuit me rapprot 100 euros par semaine, me permettant ainsi de subvenir à mes besoins quotidien, mon job de journaliste me laissant une bonne part au niveau banquaire, mes comptes étaient bien fournis.
Un coup de tonnerre retentit, me faisant revenir à la réalité.