02mai2017
Révision annuelle (2)
Rastignac a rencontré le père Goriot à la pension Vauquer, lequel est devenu son père de substitution. A l'annonce de la ruine de ses deux filles, le père Goriot est pris d'une crise d'apoplexie. Le vieil homme décède deux jours plus tard. La quatrième partie du roman sonne comme un nouveau départ pour le jeune conquérant.
A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent, et l’un d’eux, s’adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n’y trouva rien, il fut forcé d’emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d’horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d’un cœur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s’attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses :
— A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi qu’il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen.
Commentaires
02 mai 2017 | 19:52
A quelle oeuvre cet extrait vous fait-il penser?
03 mai 2017 | 12:15
cela me fait pense au Colonel Chabert.
03 mai 2017 | 12:17
Cette œuvre me fait penser au colonel Chabert. Ces une comédie humaine car certains personnages était dans le colonel Chabert.
03 mai 2017 | 12:22
Ce texte me fait penser aux œuvre de Balzac.
03 mai 2017 | 12:23
Cette œuvre me fais penser au Colonel Chabert car on y retrouve la même vision de la société.
03 mai 2017 | 12:23
Balzac associe le clergé a l'argent " qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant."
03 mai 2017 | 12:24
je suis d'accord avec toi @Stéphanie.C
03 mai 2017 | 12:24
@anaelle.srs je suis d'accord avec toi
03 mai 2017 | 12:24
nous sommes d'accord avec @stephanie car le Colonel Chabert et le texte étudié appartient au registre réaliste
03 mai 2017 | 12:25
le texte me fait penser aux œuvres de Balzac , il y'a la même vision de la société
03 mai 2017 | 12:26
Cet œuvre fait partie de la comédie humaine
03 mai 2017 | 12:26
Ce passage est présent a la fin du Colonel Chabert ou la vision de la société reste la même, dans les deux romans il y a le même personnage Derville.
03 mai 2017 | 12:26
cette œuvre me fait aussi penser au colonel Chabert
03 mai 2017 | 12:26
@Bastien oui car on y voie les personnage de cette série créée par Balzac avec le père Goriot etc...
03 mai 2017 | 12:27
L'auteur personnifie la ville de Paris à qui il lance un défi. Il dit " — A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi".
03 mai 2017 | 12:28
qui pourrait me faire comprendre pourquoi cette œuvre fait penser au colonel Chabert de Balzac ?
03 mai 2017 | 12:30
Cet extrait nous montre une vision de la société assez sombre.
03 mai 2017 | 12:31
@Cassandra ET Alexandre
L'auteur ne personnifie pas seulement la ville mais la société entière qui la constitue.
03 mai 2017 | 12:32
La vision de la société est la même que dans le Colonel Chabert.
les deux filles représentent une partie de la société, elle sont ignorantes de la mort de leur père.
Et que d'autre personnes ne pensent que à l'argent malgré la situation triste...
Le point commun est que la société est toujours égoïste et indifférente
03 mai 2017 | 12:33
oui, le Colonel Chabert et le Père Goriot nous donne la même vision de la société.
03 mai 2017 | 12:35
Je suis d'accord avec @Romain. Les deux filles sont l'allégorie de la société.
03 mai 2017 | 12:35
Les deux œuvres nous donne la même vision de la société qui et une vision sombre et une société qui ne vie que pour l'argent.
03 mai 2017 | 12:36
nous pouvons voir que ce texte présente la même vision de la société du colonel Chabert c'est a dire "une représentation d'une allégorie de la société"
03 mai 2017 | 12:36
@Kilian.rdgs Cette œuvre ne fait pas penser au colonel Chabert de Balzac mais a l'invention de Balzac qui est la comédie humaine. On retrouve des personnage comme le père Goriot.
03 mai 2017 | 12:38
Les filles du père Goriot sont l'allégorie du monde comme la comtesse Ferraud dans le Colonel Chabert, car tout comme la comtesse elles veulent oublier tout ce qui touche à l'empire car le père Goriot et le colonel Chabert se sont enrichis sous l'empire.
03 mai 2017 | 12:42
Le seul personnage qui exprime un sentiment est Rastignac. " il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d’un cœur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. "
03 mai 2017 | 12:43
@Marion et aurélie allégorie de quoi car une allégorie ne peux pas être dite sans image associé .quelle est cette image ?
03 mai 2017 | 12:46
Paris est comparé a une ruche. Il est dit " Il lança sur cette ruche bourdonnante ". Il personnifie les parisien en les comparant a des abeilles.
03 mai 2017 | 12:47
l'enterrement du père Gorgio fait penser à l'enterrement des sentiments de Rastignac.
03 mai 2017 | 12:48
Il y a une métaphore lors de l'enterrement du père Goriot, l'auteur enterre les sentiments purs de Rastignac.
Dans cet extrait, il y a les sentiments et l'argent qui se confrontent. Les filles du père Goriot nous montre qu'elles ont choisi/été écrasés par l'argent et ont abandonné les sentiments.
03 mai 2017 | 12:50
@Ivana
03 mai 2017 | 12:51
"tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d’un cœur pur...." et "Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s’attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer..." Ces deux paragraphes montrent bien les deux phases de Rastignac. Le passage au deuxième paragraphe est le moment où les sentiments purs de Rastignac sont enterrés en même temps que le père Goriot.
03 mai 2017 | 12:52
@Romain nous pensons que ce passage est l'allégorie de la société "les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant"
03 mai 2017 | 12:52
@Romain.
Qui reste*
Christophe reste, mais par à un moment donné. Il éprouve peut-être de la compassion mais ce n'est pas précisé.
03 mai 2017 | 12:54
Aurélie & Marion