projet théâtre école élémentaire brossolette sartrouville

ECHAUFFEMENT

On se met en position neutre, pieds parallèles, bras décroisés, détendus.

Se faire une petite « douche » en se frottant les bras, les jambes, la tête, tout le corps.

On baille, on s'étire, on sort les premiers sons.

On se plie en deux en comptant dans sa tête jusqu'à 10 pour étirer et détendre le dos et la tête, et on remonte le haut du corps en comptant encore jusqu'à 10 dans sa tête, aussi mou qu' une baudruche

EN CERCLE

Rafale

Faire une première rafale en se passant un geste, une «　claque　», de l'un à l'autre, le plus vite possible. Si ça marche, on change de sens, on envoie une seconde «　claque　».

Rafale de prénoms, normal, chuchoté, crié, surarticulé, non- articulé, en bégayant, avec accent, zozotant, pleurant, riant, énervé, étonné, avec un geste qui exprime l'état dans lequel on est, dans l' état inverse, en chantant avec le groupe qui reprend après...

L'intervenant mime la pièce ou une partie de la pièce, en jouant les personnages, et les enfants l'imitent, geste et sons compris.

«　Bonjour, je m’appelle Atma et je suis joyeuse » avec la voix du perso., changer de personnage, d'état... comme ils l'ont vu dans le perroquet.

Personnages　: -Atma : Energie / - Agnès : Colère / - Shanti : prétentieux / - Gusten : Triste / -Pirrko : Rêveur (bien sur ce sont des idées, à titre indicatif ou d'exemple, ne pas hésiter à laisser aller son imagination...)

DANS L'ESPACE

La main qui hypnotise

/ le miroir

L’un des deux suit la main et le corps de son partenaire, toujours à la même distance, lentement.

Marcher comme un seul homme en ligne, tous face au public, sur la même ligne, sans regarder ses pieds ou le voisin.

A deux, en se tenant pas les épaules, un guide l'autre qui a les yeux fermés, sans jamais cogner les autres, en changeant de rythme, de direction, de sens, à reculons, en courant...

On marche dans l'espace, en faisant attention à l'équilibre du plateau, c'est à dire à être bine équilibré sur la scène, quand on tape dans les mains il s'arrêtent en statue, changer de direction, marcher plus vite, moins vite...

On marche en étant tiré par une partie du corps, avec un fil qui tire la poitrine, le ventre, le nez, le front, la main.... On invente un personnage à chaque fois　: qui c’est, quel âge il ou elle a, quelle est son humeur, à la campagne ou à la ville, métier, où il ou elle va…

Quand un des enfants du groupe est bon, tout le monde le suit en chœur. Ils répètent tous ce qu’il fait, avec éventuellement un son, une phrase, que tout le monde répète. On peut ainsi commencer à aborder le travail de choeur.

Si ça marche, une rencontre de deux de ces meilleurs personnages suivis chacun de leur chœur qui les suit.

Compter en marchant en groupe, un, deux, trois... sans dire qui va dire le chiffre, et reprendre au début si 2 enfants disent un chiffre en même temps.

Marches de parcours émotions/sensations　

Raconter une histoire, on va à un rdv, on est en retard, on rate le bus, on rate son rdv, on est énervé, il pleut, ça glisse au sol, il fait froid, il pleut, ça glisse, fatigué, on marche dans un chewing-gum, puis pour en éviter un autre on saute et on arrive dans une flaque d’eau, dans la boue, puis on s’assied pour se reposer, on s’endort, on rêve, se réveille sur la lune, en apesanteur, puis on tombe dans un cratère où c’est le désert, on marche sur du sable, il fait très chaud, on sue, assoiffé, on voit un oasis, on va boire, on se met de l’eau sur le visage, on se réveille, on est dans son lit, on s’étire, on baille, on se frotte tout le corps pour bien se réveiller…

Marches sur les personnages de la pièce

Sur le même modèle que les précédents, des personnages de la pièce　: Atma, raconter l’histoire de la pièce (pour leur rappeler à tous), et ils miment en marche, avec les émotions qu’elle traverse et les personnages qu’elle rencontre...

Si on a le temps, essayer avec un autre personnage très différent, comme Gusten.

Puis faire devenir ces personnages en d’autre　: je me transforme en Pyrrko ou en chanteur de rue…

Ajouter une contrainte à chaque fois, les contraintes s’accumulent pour créer des personnages　:

En rythme

Une partie du corps bat le rythme

En étant tiré par une partie du corps

Avec une émotion

Avec une phrase de présentation et éventuellement ce que j'aime ou je n'aime pas, ou une qualité «　bonjour, je m’appelle Gusten, et j’aime la formule 1 mais j’aima pas faire le ménage　». «　Bonjour, je m’appelle Atma et ma qualité c’est que je suis joyeuse et aventurière　»…　

On peut essayer des passages à deux

Ajouter les moyens de locomotion

- Vélo

- Skate

- Mobylette

- Cabas

- Déambulateur

- Voiture

Travail de choeur

Mettre les enfants,, pas plus de 7 ou 8, en groupe de choeur, réussir à trouver chacun sa place dans le choeur. Celui qui est devant guide le choeur, en faisant des mouvements lents et visibles par tous, puis on fait un quart de tour et c'est celui qui se retrouve devant qui devient le chef de choeur. Bouger les bras, la tête, le corps, essayer de marcher, avancer, se promener en choeur...

Machine infernale

L'un après l'autre, chaque enfant va sur une ligne imaginaire au milieu de la scène, fait un geste et un son qu'il répète. Dès qu'il est placé, un autre va le rejoindre, choisit son propre geste et son, il doit avoir un endroit qui touche l'autre enfant (épaule, pieds, main...), et il répète aussi. Tous les enfants entrent au fur et à mesure dans la machine infernale. L’intervenant fera ralentir et accélérer la machine, jusqu’à la faire exploser. Choisir des thèmes de gestes et de son liés au spectacle (moyens de locomotion, campagne, ville, etc...) ou non (un bureau, la cour d'école...)

Photo vivante

Chaque enfant vient se placer, l'un après l'autre, face public, immobile, et le plus expressif possible sur un sujet particulier de la pièce ou non (match de foot gagné ou perdu...), toujours en contact avec l'un de ses partenaires.