Blog de français de Pablo - Mot-clé - chute2021-05-04T15:45:22+02:00Académie de Versaillesurn:md5:da47dbf33ca3a3b69a11cae332125553DotclearUn sens en moinsurn:md5:bbd5642f2c5143591160d6312ce3f64f2016-11-05T13:15:00+01:002016-11-05T13:25:50+01:00Les profsNouvelleschuteNouvelles<p>Elle me regardait et m'admirait de haut en bas. J’étais tellement gêné…</p> <p>En même temps, elle ne pouvait pas savoir que je pouvais sentir son regard. C’est inexplicable, mais c’est comme ça… les aveugles sentent les regards. Elle aussi était gênée. Je le savais car j’entendais sa respiration irrégulière. Lorsque je lui demandai de me verser le thé, je remarquai que quelques gouttes tombèrent à droite à gauche du verre. Ce n'était pas parce qu’elle était maladroite, car les gouttes étaient très fines. Elle était comme perturbée, et j’avais ce sentiment en commun avec elle. Lorsqu’elle me parlait avec sa voix douce, je me sentais apaisé. Je remarquai aussi que sa voix tremblait… tout comme la mienne. Elle avait l'air si douce, si honnête, si pure… Je crois que je commençais à tomber sous son charme… Je pensais déjà à lui demander sa main. Je voulais absolument savoir qui elle était, faire sa connaissance, connaître son passé mais aussi savoir si son futur pourrait se faire en compagnie de moi...</p>
<p>À la fin du repas - car c'était un repas entre nos deux familles - nous nous étions retrouvés seul à seul. Je pris une poignée de mon courage et décidai de lui parler, malgré mon coeur qui n'en pouvait plus de battre :</p>
<p>“Lucie, c'est bien ça ?</p>
<p>_ Oui, c'est mon nom.</p>
<p>_ Nous sommes bien seuls ?"</p>
<p>Je savais très bien que nous étions seuls, puisque je n’entendais que le bruit des autres invités qui se dirigeaient vers la terrasse dans le couloir, ne sentais qu’un seul parfum et n’écoutais qu’une seule poitrine respirer dans la pièce, mais il fallait bien que je commence une discussion...</p>
<p>"Oui, me répondit-elle furtivement.</p>
<p>_ Ecoutez, je ne peux résister à votre charme plus longtemps. Tout à l’heure vous sembliez perturbée, tout comme moi. Vous avez l’air si belle de l'intérieur…"</p>
<p>Mon coeur ne cessait de battre de plus en plus vite, je n'arrivais presque plus à parler… Il me semblait entendre le sien battre autant que le mien à travers sa poitrine...</p>
<p>"Où voulez-vous en venir ? …</p>
<p>_ Je pense déjà.. à vous demander votre main..."</p>
<p>Il y eut un silence. Je ne savais pas exactement ce qui m’avait pris à ce moment-là…un homme qui dès la première fois demande une femme en mariage, est directement pris pour un fou ! Ma raison était en colère contre moi, mais mon coeur lui, me disait qu’il fallait que je le lui demandasse, c'était une envie plus forte que moi. Plus j’entendais et écoutais le silence de la pièce, plus je m’en voulais… Puis d’un coup, cette Lucie, qui me paraissait si charmante, si pure, fut prise d’un grand fou rire. Plus j’entendais son coeur se réchauffer grâce à son rire si gracieux, plus le mien se glaçait. Je ne comprenais pas ce qui la faisait autant rire. Enfin, elle finit par dire, toujours prise de son fou rire : "Mais qui donc se marierait avec un aveugle ? Une personne munie d’un handicap est elle-même un handicap, et je ne compte pas passer le reste de ma vie à voir pour deux personnes !"</p>
<p>Puis d’un coup elle se tue, regrettant sa parole, comme si elle ne s'était pas contrôlée. La chaleur de son visage devenu sûrement de la couleur d’une rose vint jusqu’à moi...</p>
<p>"Jamais personne ne m’avait dit quelque chose d’aussi blessant." Mes larmes me prirent par surprise, car même l’oeil d’un aveugle n’est pas insensible.</p>
<p>On m’avait toujours écarté des autres pour ce genre de remarques. Enfant, je n'étais jamais allé à l'école, je ne sortais pas souvent, mais là, c'était différent. J’étais un homme et elle une femme. À notre âge, je ne savais pas qu’il était possible de se moquer encore de ce genre de choses, d'être aussi cruel. Le problème, c'était que malgré cela, j’avais encore ce sentiment d’amour pour elle qui fleurissait à chaque seconde qui s'écoulait lors de ce moment. Je l’aimais malgré moi.</p>
<p> </p>
<p>Imène Bend. (4e2)</p>Posée dans un parcurn:md5:720fec4d0e591d9a422aa3ca35fb4c652014-11-12T16:47:00+01:002014-11-12T16:47:31+01:00V. GouzienchuteNouvelles<p>J’étais là, allongée au bord du lac, sous le soleil brûlant. J’entendais les rires des enfants qui s’amusaient dans le parc. Une fine brise me caressa la joue et fit balancer les feuilles des arbres de chaque côté. Les branches étaient bercées par une douce mélodie, la mélodie de la nature. Une fille jouait avec sa poupée au bord du lac. Ce lac, quel plaisir de le regarder ! </p> <p><p>Je pourrais l’admirer pendant des heures…. Des cygnes et leurs petits flottaient doucement. J’étais heureuse, de bonne humeur.</p>
<p> Une nouvelle maison venait de se construire. Tout le quartier l’observait de près. On pouvait contempler les allers et venus des futurs acheteurs. Mais personne ne se décidait. Même moi, je fus séduite par le charme de cette demeure. J’eus la chance de pouvoir y accéder, de visiter ce lieu que tout le monde souhaite visiter. Cette maison a un charme et une beauté auxquels personne ne peut résister. Le salon, spacieux, est occupé par un sofa en cuir marron-beige et une table basse rectangulaire en verre. Déjà meublée, toute la maison n’attendait que des locataires. Le prix reflétait la beauté de l’endroit. </p>
<p> Alors que je sortis de la maison, je vis une merveille. Une superbe rose. Mais ce n’était point une rose comme les autres. Cette rose me semblait bien belle, magnifique, même un peu trop à mon goût. Existait-elle vraiment ? Pouvait-elle réellement se trouver là à côté de moi ?</p>
<p>Cette rose m'attira. Et comme par magie, un papillon déploya ses grandes ailes de toutes les couleurs et prit son envol vers la rose ensoleillée. </p>
<div>Sharleen (3e4)</div></p>Rêve d'enfanturn:md5:7dc1ee31460b69c89818d65c5267591f2014-11-12T16:40:00+01:002014-11-12T16:40:09+01:00V. GouzienchuteNouvelles<p>J'étais tellement heureuse, depuis toute petite je rêvais de faire ce voyage et maintenant j'y étais. Cela paraissait irréel, de plus j'y étais avec mes deux meilleures amies, c'était encore mieux que dans mes pensées.</p> <p><p> Les gens étaient tellement ouverts d'esprit, sympathiques , drôles, ils n'avaient pas peur du ridicule. Cette ville scintillait de mille feux, je ne savais pas où donner de l’œil.</p>
<p> A peine arrivée, je vis que les rues étaient pleines de monde: des gens déguisés, des attractions, des boites de nuits. La bonne humeur y était. « Tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » telle était notre devise , nous étions donc parties pour sept jours de pur bonheur, sept jours qui allaient rester à jamais gravés dans nos mémoires.</p>
<p>Seulement un grand Boulevard séparait les rues. Chaque rue avait un thème précis, celle de droite était basée sur Disney, il y avait Alice au Pays Des Merveilles, Mickey et Minnie, Dingo, Cendrillon et bien d'autres encore. Presque tous les parents avaient dirigé leurs enfants vers cette rue. Nous, nous étions restées sur la rue de gauche qui avait comme thème les D.J. Tous les grands D.J y étaient: David Guetta, Bob Sinclar, Ansolo, Martin Garrix, Avicii, c'était la folie. Chacun des D.J avait son propre style. Ici tous les problèmes disparaissaient, tout le monde dansait et chantait.</p>
<p> Nous nous dirigeâmes vers un grand casino, le plus grand casino de Las Vegas, du jamais vu ; et pourtant tout ceci avait un goût familier. J'étais paniquée, les flashs m'éblouissaient, j'étais bousculée de partout à en perdre mes amies . De suite, mes souvenirs ont refait surface: enfin, depuis toute petite, je n'étais qu'une vulgaire boule de Flipper.</p>
<p>Gwladys & Morgan (3e4)</p>
</p>Un ami fidèleurn:md5:1382a9a70ac005ea9c5d7d276cb4966f2014-11-12T16:32:00+01:002014-11-12T16:32:58+01:00V. GouzienchuteNouvelles<p><span style="line-height: 24.545454025268555px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;">Sam était heureux, souvent en compagnie de Camille, son amie de toujours et de ses deux amies, Léa et Anastasia. Elles se confiaient souvent à lui, et lui restait à l'écoute.</span></p> <p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">Elles lui murmuraient des choses à l’oreille, souvent des ragots, parfois des secrets, mais jamais il ne les trahissait. Il avait fini par s'attacher à elles. Il habitait dans un appartement tout petit, sombre, sans fenêtre, juste une simple ouverture. Il s’y sentait quelquefois à l’étroit, car il n’avait pas beaucoup de place ni pour mettre des meubles ni pour y être confortable. Mais la plupart du temps, il était dans la maison de Camille. Elle dépassait de cent fois la taille de son appartement. Les meubles étaient gigantesques, et la luminosité presque aveuglante, mais bon, peut-être que c’était parce que Sam était plutôt petit, et habitué à son sombre appartement. Camille, elle, était tout le contraire de Sam: grande et bavarde alors que lui était petit et taciturne. Ils formaient pourtant les deux meilleurs amis du monde.</span></p>
<p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">
Mais un jour, il sentit que quelque chose n'allait pas, Léa n'était pas comme d'habitude. Elle semblait gênée, on sentait de la peine dans sa voix. Mais que se passait-il ? Qu'allait-elle lui annoncer ? Léa se lança enfin et lui expliqua qu'elle avait vu Anastasia dans les bras de son mari. Il n'entendit tout d'un coup plus qu'un sifflement strident puis un silence. Il se sentait faible face à cette nouvelle effroyable, et vidé de toute énergie. Il ferma les yeux pour ne les rouvrir que le lendemain matin, réveillé par Camille et Léa en pleine conversation. Elles étaient en train de réfléchir à la manière dont Camille pourrait se venger d'Anastasia, persuadée que c'était elle qui avait fait des avances à son mari. Leur ton était glacial et Sam en était chagriné car il ne pensait pas qu'un jour Camille et Léa puissent comploter ainsi dans le dos de leur amie. Puis un sentiment d'impuissance le submergea car Camille était sa meilleure amie et il ne pouvait pas prévenir Anastasia sans la perdre à jamais. Il se mit à vibrer de colère et poussa un petit cri de rage.</span></p>
<p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">
Il entendit alors Camille dire à son oreille : « Désolé j'ai reçu un message, je dois raccrocher. Je te rappelle ! »</span></p>
<p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">Cécile et Capucine (3e4)</span></p>Voyageururn:md5:8d19a817950595c5be803cccd3d381a92014-11-12T16:24:00+01:002014-11-12T16:35:11+01:00V. GouzienchuteNouvelles<h1 dir="ltr" style="line-height: 1;"><span id="docs-internal-guid-44a16d98-a496-6bf9-1e30-a42e355c2941" style="font-size: 12px; line-height: normal;"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style="white-space: pre-wrap; font-weight: normal;">J'étais le dernier de ce monde ! Tous mes frères étaient partis, l'un après l'autre, disparus. Je le sentais, le moment était venu pour moi.</span></p>
</span></h1> <p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">C'est avec appréhension que je disais « A Dieu » à ma vie. Avec l'obole placée tristement entre mes lèvres je pus payer ce vieil homme, ce « Charon » qui paraissait si jeune mais qui pourtant avait des habitudes de vieux bougre qui ne pense qu’à l’argent. Je m'asseyais craintivement et c'est avec mélancolie et nostalgie que je m'éteignis.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Nous naviguâmes dans le Styx d’innombrables heures durant; l'attente me paraissait interminable puisque "Charon" ne rétorqua pas le moindre mot.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Au loin, nous aperçûmes le "Royaume d’Hadès". Seulement quelques mètres nous en séparaient. Alors que nous étions arrivés, la personne s’étant fait juger avant moi n’était pas en règle. Elle fut incarcérée au Tartare, répétant qu'il était innocent. Après quelques jérémiades de la part de ce dernier, ce fut mon tour. Il prit mon « Curriculum Vitae » et l'examina promptement. Son visage n'afficha aucune affliction. Il m’annonça que je pouvais regagner les "Champs Elysées".</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Ma descente progressait. Au fur et à mesure que je contemplais cet éblouissant jardin, je fut saisi par une odeur pestilentielle à laquelle je ne pus que succomber. Enfin je distinguais ma demeure.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Je poussais la porte. Ah! Quelle satisfaction, j'éprouvais une immense extase. Soudain, le sol se fissura et se craquela de toutes parts.
“Réveille-toi! On dirait que finir une heure après les autres à cause du latin ne te réussit pas.” me dit mon professeur.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">
Dylan et Adrien</span></p>Révolteurn:md5:a768e8dab807e726034a928263034baa2014-10-08T16:06:00+02:002014-10-30T18:15:30+01:00V. GouzienNouvelleschuteNouvelles<p dir="ltr" style="line-height: 1; "><span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782"><span style="white-space: pre-wrap;">Saori inspira. Expira lentement. Secoua ses épaules. Le moment était venu. Elle était prête.</span></span></p> <p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782"><span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782" style="line-height: normal;"><span style="white-space: pre-wrap;"> Affronter la Déesse ne serait certainement pas une mince affaire. On l'avait mise en garde, on lui avait demandé si elle était </span><span style="white-space: pre-wrap;">sure<span style="white-space: pre-wrap;"> de ce qu'elle voulait. Mais elle s'était montrée déterminée, obstinée. Avait envoyé balader leurs recommandations. Et à présent, ils la regardaient d'en bas, inquiets, curieux et étonnés de savoir comment une jeune fille de douze ans allait s'y prendre pour défier la divinité toute-puissante qui gouvernait leur pays.</span></span></span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style="line-height: normal; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Depuis que cette patrie existait, un Etre Suprême la dirigeait et décidait de tout. D'absolument tout. Qui travaillerait où, qui s'éprendrait de qui, quel enfant jouerait à la marelle et quel autre aux billes, qui tomberait malade ou se casserait une jambe, qui grillerait un feu rouge, qui prendrait l'avion, qui naîtrait, qui mourrait. Tout était sous Son contrôle. Le moindre petit incident était décidé par Elle. Rien n'échappait à Son œil inquisiteur. Et les gens ne pouvaient qu'obéir à Sa volonté, qu'ils le veuillent ou non.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Mais un jour, Saori en avait eu assez. Assez que sa vie soit régie par quelqu'un d'autre, assez que ce quelqu'un lui dicte sa conduite dans les moindres détails, assez de ne pas pouvoir jouir de la liberté qui lui était due. Peu à peu, son ressentiment envers la Déesse s'était accru, se transformant en une fureur terrible, en une rage sans nom, en un courroux dévastateur qui avait embrasé son corps et que rien n'avait pu arrêter. Elle avait donc décidé de se révolter, purement et simplement.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Avec la complicité de ses frère et sœurs, elle avait construit </span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">une montgolfière </span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">pouvant s'élever jusqu'à une hauteur encore inexplorée. Et elle s'y trouvait à présent, fusil en main, dents serrées et rage au ventre, bien décidée à aller dire ses quatre vérités à cette Divinité de pacotille.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> La montgolfière se mit en marche. Saori commença à monter dans le ciel d'un blanc immaculé, sous les cris et les ébahissements de la foule qui rétrécissait au fur et à mesure que son ascension progressait. Plus haut, toujours plus haut...Bientôt, Saori se retrouva entourée de blanc. Puis pendant un bref instant, tout devint noir...</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Et la jeune fille se retrouva au milieu d'un gigantesque et coquet salon. Tout y était énorme, surélevé, comme si ce salon appartenait à des géants. Elle baissa les yeux et constata que la montgolfière flottait au-dessus de deux immenses feuilles de papier couleur crème, sur lesquelles étaient inscrites de grosses lettres noires. Saori les lut...et son sang se glaça. Les tout premiers mots de la feuille de gauche étaient : « Saori inspira. Expira lentement. Secoua ses épaules. Le moment était venu. Elle était prête. »</span></p>
Lucie</span>La batailleurn:md5:f0ff571acfb06f74fffb56e495be9fb32014-10-08T16:01:00+02:002014-10-30T18:15:30+01:00V. GouzienNouvelleschuteNouvelles<p><span style="line-height: 12px; white-space: pre-wrap;">Cela faisait deux jours qu'ils n'avaient pas bougé. Ils se tenaient face à face , cinq contre cinq , au milieu d'une plaine aride, encerc</span><span style="line-height: 12px; white-space: pre-wrap;">lée </span><span style="line-height: 12px; white-space: pre-wrap;">elle -même de montagnes géantes à formes géométriques.</span></p> <p dir="ltr" style="line-height: 1; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Les cinq chevaliers ennemis</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">, les rouges, nous faisaient face, le visage déformé par la haine . Ils devaient penser la même chose de nous, les bleus</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">.</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> La pièce dans laquelle on</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> se trouvait était plongée dans l'obscurité depuis des heures , qui pour</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> tous</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> , passaient comme des jours.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Soudain, la lumière</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> fut</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> forte et puissante . L</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">'un de nos adversaires se libéra de ce maléfice qui nous coupait tout</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">e liberté</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> de mouvements . Aussitôt qu'il put dégainer son épée, nous pûmes commencer à bouger les uns après les autres. Nous nous jetâmes dans la bataille, dégainant tout en poussant un cri ardent. Un rouge me chargea, j'esqui</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">vai</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> puis mon épée fendit l'air pour aller finir sa course dans la nuque de mon adversaire , qui tomba raide mort. Un craquement retentit . En me retournant je vis que l'un de mes camarades gisait p</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ar te</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">rre , le bras écrasé par une énorme masse noire. Le démon noir s'éleva , laissant le pauvre homme qu'elle avait écrasé, sans bras , et la tête broyée sous le poids de la bête. «Ce n'est que charme et sorcellerie</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">, me dis-je ."</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">A ce moment là , une voix forte, claire et puissante, retentit : « Billy , arrête de laisser tes jouets sur le tapis du salon ».</span></p>
RobinMadeleineurn:md5:90ca112d09bf8de92c9d4f39a0b6031d2014-10-08T15:53:00+02:002014-10-30T18:15:30+01:00V. GouzienNouvelleschuteNouvelles<span style="line-height: 12px; white-space: pre-wrap;">Madeleine habitait à Dijon.</span><span style="line-height: 12px; white-space: pre-wrap;"> S</span><span style="line-height: 12px; white-space: pre-wrap;">on mari, un très célèbre financier de Paris n'était pas très présent dans le cœur de son épouse. En effet il était constamment en voyage d'affaire et ne rentrait que deux à trois fois par mois.</span> <p dir="ltr" style="line-height:1;"><span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0"><span style="white-space: pre-wrap;">Le seul moment</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> où </span><span style="white-space: pre-wrap;">Madeleine pouvait entendre le son de sa voix, c’était très tard le soir quand elle l'appelait. Et encore, il ne répondait pas toujours, étant très occupé par son travail, mais lui disait-il toute la vérité? Elle était ravagée par la tristesse face à la distance qui les séparait. Souvent elle se posait la question, elle se demandait si leur couple tiend</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">rait </span><span style="white-space: pre-wrap;">le coup.</span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0"><p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Un matin, en allant se promener, elle aperçut un homme masqué, intriguée, elle le suivit. Tout à coup elle s'immobilisa, choquée de ce auquel elle venait d'assister. L'homme venait d’entraîner une jeune fille de force dans une petite ruelle où une voiture aux vitres teintées l'attendait. Tout de suite, elle sortit son téléphone et contacta la police. </span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0" style="line-height: normal; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Heureusement, les policiers réussirent à rattraper le coupable et à sauver la pauvre victime sous le choc. </span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0" style="line-height: normal;">
<p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0" style="line-height: normal; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Suite aux évènements, Madeleine obt<ins>int</ins></span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> un rendez-vous avec le tribunal, en tant que témoin. </span></span></p>
</span><span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0" style="line-height: normal;"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style="white-space: pre-wrap;">Le soir même, elle appela son mari pour tout lui raconter en dét</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ails.</span></p>
</span>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Le lendemain matin, l'angoisse qui lui nouait lui ventre grandissait. Heureusement son mari était rentré dans la nuit pour la soutenir. </span><span style="line-height: normal; white-space: pre-wrap;">Mais juste avant le rendez-vous, il lui annonça que leur relation ne pouvait pas continuer car la distance qui les sépar</span><span style="line-height: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ait </span><span style="line-height: normal; white-space: pre-wrap;">les éloignait un peu plus chaque jour. Elle sentit un étrange malaise monter en elle et des larmes coulaient sur son visage en abondance. Elle était accablée par cette révélation. Soudain, la tristesse laissa place à la colère et elle partit sans dire un mot. Quand elle entra dans la salle d'audience, ce qu'elle vit la stupéfia. Elle venait de reconnaître son meilleur ami, l'avocat du coupable, venu du Sud de la France pour cette affaire très importante. Sans se soucier des autres, elle acco</span><span style="line-height: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">urut</span><span style="line-height: normal; white-space: pre-wrap;"> vers lui et lui sauta dans les bras.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">«Je suis si contente de te voir! J'ai aussi beaucoup de choses à te raconter, dit-elle avec amertume.»</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Son ami se contenta de sourire et retourna à sa place car l'audience allait commencer.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Une fois l'audience terminée et M.Safran, le coupable, condamné par le tribunal, Madeleine revint voir son ami, et lui raconta son malheur.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">«Madeleine, tu sais je n'ai jamais cessé de penser à to</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">i, lui d</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">it son ami dans un souffle.»</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Madeleine rougit.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">«Je... Je t'ai toujours aim</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ée</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">, même après ton mariage,» lui avoua-t-il.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Madeleine en resta bouche bée et ne pouvait plus dire un mot. Il lui demanda :</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0" style="line-height: normal; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">« Veux-tu m'épouser?» </span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-dd501b2a-f004-4772-f2f6-f9cfb9f395a0" style="line-height: normal;"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Le visage de Madeleine vira tout à coup au vert.</span></p>
</span>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">«Je suis désolée, répondit-elle, mais un avocat et une madeleine ne se marient pas ensemble.» </span></p>
Emma et Chloé</span>Lucurn:md5:0d18b3f449e1aa3c8d7bf4f8b3761e6c2014-10-08T15:45:00+02:002014-10-30T18:15:30+01:00V. GouzienNouvelleschuteNouvelles<p><span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c" style="line-height: 12px; text-align: justify;"><span style="white-space: pre-wrap;">Jeanine et son compagnon Luc vivaient seuls en</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> p</span><span style="white-space: pre-wrap;">rovince. Elle restait toujours affectueuse et ne levait jamais la voix sur lui: elle cuisinait pour lui,le soignait...</span></span></p> <p dir="ltr" style="line-height:1;text-align: justify;"><span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c"><span style="white-space: pre-wrap;">Elle devait l'emmener souvent chez </span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">le coiffeur</span><span style="white-space: pre-wrap;"> car ses</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> cheveux</span><span style="white-space: pre-wrap;"> repoussaient vite.Il ne pouvait pas se déplacer seul car il n'avait pas le permis. Luc préférait se retrouver dehors dans sa cabane au fond du jardin,sous un grand chêne. Quand l'hiver</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> apportait</span><span style="white-space: pre-wrap;"> le froid,il aimait aussi regarder la télévision avec sa compagne sur son fauteuil préféré. Parfois,elle lui racontait ses secrets: </span><span style="white-space: pre-wrap;">c'était son confident. Luc, peu bavard passait son temps à</span><span style="white-space: pre-wrap;"> l'écouter.</span><span style="white-space: pre-wrap;"> </span></span><span style="line-height: 1; white-space: pre-wrap;">Ils demeuraient très heureux et int</span><span style="line-height: 1; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">imes</span><span style="line-height: 1; white-space: pre-wrap;">, se câlinaient souvent. Par contre ils pouvaient aussi se disputer, c'était un couple si différent. </span></p>
<span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c" style="line-height: normal; "><span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Quand ils ne restaient pas à la maison, ils se promenaient, allaient faire les courses. Cependant, ils n'étaient jamais d'accord sur les choix alimentaires. </span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Luc préférait la viande alors que Jeanine préférait les légumes.</span></span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c" style="line-height: normal;"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Dans le village tout le monde les appréc</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">iait</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> et les connaiss</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ait</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">. Ils étaient inséparables.</span></p>
</span>
</span>
<p dir="ltr" style="line-height: 1; text-align: justify;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Malheureusement,un jour, Luc tomba malade.Tout le village semblait attristé par cette nouvelle.Jeanine avait beaucoup de chagrin. Elle se morfondait en repensant aux années passées avec Luc, sa façon de se rapprocher contre elle pour se faire pardonner après une bêtise, sa petite tête</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> aux</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> grandes oreilles,le bruit de ses pas quand il approchait. Vraiment,elle ne voulait pas qu'il parte. </span><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c" style="line-height: normal; "><span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Elle l'emmenait souvent chez le médecin et s</span></span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-840fb6fd-effc-3c12-b4bd-70721079261c" style="line-height: normal;"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">i elle avait pu, elle aurait tout fait pour le guérir. </span></p>
</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1; text-align: justify;"><span style="line-height: 1; white-space: pre-wrap;">Un matin,le cancer pr</span><span style="line-height: 1; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">it</span><span style="line-height: 1; white-space: pre-wrap;"> le dessus et Jeanine le cond</span><span style="line-height: 1; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">uisit à</span><span style="line-height: 1; white-space: pre-wrap;"> la clinique.Le vétérinaire lui annonça qu'il faudr</span><span style="line-height: 1; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ait l</span><span style="line-height: 1; white-space: pre-wrap;">e piquer.</span></p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="line-height: 16px; white-space: pre-wrap;">Guillaume et Alexia</span></p>
<br />La maison sans dessus-dessousurn:md5:4722c7a6026c2a2fb064a622820a24032014-10-08T15:35:00+02:002014-10-30T18:15:30+01:00V. GouzienNouvelleschuteNouvelles<span id="docs-internal-guid-5cf1ddf9-eff4-b563-5a8b-92b96abc0f11" style="line-height: 12px;"><span style="white-space: pre-wrap;">Aujourd'hui c'était le dernier jour, le dernier jour de vacances, après les cours allaient reprendre, le rythme scolaire et les horaires assez matinales … Nous rentrions de vacances et j'espérais profiter au maximum de cette journée mais tout ne se passa pas comme prévu.</span></span> <p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-5cf1ddf9-eff4-b563-5a8b-92b96abc0f11" style="line-height: normal;"><span style="white-space: pre-wrap;">Il ne nous resta</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">it</span><span style="white-space: pre-wrap;"> plus que 5 minutes de route, les dernières minutes, les plus longues. Quand la voiture se stoppa je saut</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ai</span><span style="white-space: pre-wrap;"> du véhicule et all</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ai</span><span style="white-space: pre-wrap;"> faire le tour du jardin pour me dégourdir les jambes. C'est alors que j'entendis le cri strident venant du porche de la maison. C'était ma mère qui venait de découvrir le carnage de la maison. Toute la famille accou</span><span style="vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">rut</span><span style="white-space: pre-wrap;"> pour voir cela. </span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-5cf1ddf9-eff4-b563-5a8b-92b96abc0f11">
<p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-5cf1ddf9-eff4-b563-5a8b-92b96abc0f11" style="line-height: normal;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">En un mot c'était un enfer ! La maison était sans dessus-dessous, on aurait dit qu'il y avait eu un tremblement de terre. Les livres étaient par terre, la télévision brisée en 1000 éclats, le canapé et les fauteuils déchiquetés, toute l'argenterie et les verres détruits à jamais et pour finir tous les meubles et armoires cassés en plusieurs parties pour les plus atte</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ints</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">. Que s</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">'</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">était-il vraiment passé? C'était la grande question. Le premier réflexe de mon père fut d'appeler la police, moi de monter dans ma chambre. Et là je n'eus aucune surprise ; le même sort avait été réservé à ma chambre ainsi qu'à tout la maison. Enfin presque …</span></span></p>
<p dir="ltr" style="line-height:1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Après le coup de fil à la police mon père me dit qu'ils n'avaient rien aperçu autour de la maison mais qu'ils allaient commen</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">cer</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> à mener l'enquête. Enfin je savais qu'on ne pourrait pas compter sur eux. Ma mère regarda brièvement ce qui avait été volé</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">et il ne manquait à l'appel que le collier marron très précieux de </span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ma mère.</span></p>
<span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">On sentait une forte odeur dans la maison malheureusement ni moi ni mon frère ni ma mère ne savait l'identifier. J'entrepris alors de faire un petit tour du voisinage. Mme Bernes notre voisine, qui était en possession</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> de nos clés nous dit qu'elle était allée</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> ouvrir nos fenêtres hier pour aérer la maison. Tout d'un coup j'eus un flash : la cave. On avait oublié</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> d'aller voir là-bas peut-être pourrions nous trouver quelque chose d'</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">intéressant</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> sait-on jamais … Je la salua</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">i</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> puis me dirige</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">ai</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> vers la cave. Plus je descendais les marches de l'escalier plus l'odeur s’accentuait. (</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">nouveau paragraphe)</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Et quand j'ouvris la porte je vis un capharnaüm inouïe. C'est la première fois que je vis cela. C'est là que je découvris un chat blanc en train de dormir avec à coté de lui le collier de ma mère. A quelques mètres de là se trouvait un chat gris qui avait des taches de sang sur son pelage</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">. C'ét</span><span style=" background- text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">aient</span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> donc les chats qui avait mis le désordre dans la maison.</span></span>
<p><span style="white-space: pre-wrap;">Arnaud</span></p>