Blog de français de Pablo - Mot-clé - Nouvelles2021-05-04T15:45:22+02:00Académie de Versaillesurn:md5:da47dbf33ca3a3b69a11cae332125553DotclearUn sens en moinsurn:md5:bbd5642f2c5143591160d6312ce3f64f2016-11-05T13:15:00+01:002016-11-05T13:25:50+01:00Les profsNouvelleschuteNouvelles<p>Elle me regardait et m'admirait de haut en bas. J’étais tellement gêné…</p> <p>En même temps, elle ne pouvait pas savoir que je pouvais sentir son regard. C’est inexplicable, mais c’est comme ça… les aveugles sentent les regards. Elle aussi était gênée. Je le savais car j’entendais sa respiration irrégulière. Lorsque je lui demandai de me verser le thé, je remarquai que quelques gouttes tombèrent à droite à gauche du verre. Ce n'était pas parce qu’elle était maladroite, car les gouttes étaient très fines. Elle était comme perturbée, et j’avais ce sentiment en commun avec elle. Lorsqu’elle me parlait avec sa voix douce, je me sentais apaisé. Je remarquai aussi que sa voix tremblait… tout comme la mienne. Elle avait l'air si douce, si honnête, si pure… Je crois que je commençais à tomber sous son charme… Je pensais déjà à lui demander sa main. Je voulais absolument savoir qui elle était, faire sa connaissance, connaître son passé mais aussi savoir si son futur pourrait se faire en compagnie de moi...</p>
<p>À la fin du repas - car c'était un repas entre nos deux familles - nous nous étions retrouvés seul à seul. Je pris une poignée de mon courage et décidai de lui parler, malgré mon coeur qui n'en pouvait plus de battre :</p>
<p>“Lucie, c'est bien ça ?</p>
<p>_ Oui, c'est mon nom.</p>
<p>_ Nous sommes bien seuls ?"</p>
<p>Je savais très bien que nous étions seuls, puisque je n’entendais que le bruit des autres invités qui se dirigeaient vers la terrasse dans le couloir, ne sentais qu’un seul parfum et n’écoutais qu’une seule poitrine respirer dans la pièce, mais il fallait bien que je commence une discussion...</p>
<p>"Oui, me répondit-elle furtivement.</p>
<p>_ Ecoutez, je ne peux résister à votre charme plus longtemps. Tout à l’heure vous sembliez perturbée, tout comme moi. Vous avez l’air si belle de l'intérieur…"</p>
<p>Mon coeur ne cessait de battre de plus en plus vite, je n'arrivais presque plus à parler… Il me semblait entendre le sien battre autant que le mien à travers sa poitrine...</p>
<p>"Où voulez-vous en venir ? …</p>
<p>_ Je pense déjà.. à vous demander votre main..."</p>
<p>Il y eut un silence. Je ne savais pas exactement ce qui m’avait pris à ce moment-là…un homme qui dès la première fois demande une femme en mariage, est directement pris pour un fou ! Ma raison était en colère contre moi, mais mon coeur lui, me disait qu’il fallait que je le lui demandasse, c'était une envie plus forte que moi. Plus j’entendais et écoutais le silence de la pièce, plus je m’en voulais… Puis d’un coup, cette Lucie, qui me paraissait si charmante, si pure, fut prise d’un grand fou rire. Plus j’entendais son coeur se réchauffer grâce à son rire si gracieux, plus le mien se glaçait. Je ne comprenais pas ce qui la faisait autant rire. Enfin, elle finit par dire, toujours prise de son fou rire : "Mais qui donc se marierait avec un aveugle ? Une personne munie d’un handicap est elle-même un handicap, et je ne compte pas passer le reste de ma vie à voir pour deux personnes !"</p>
<p>Puis d’un coup elle se tue, regrettant sa parole, comme si elle ne s'était pas contrôlée. La chaleur de son visage devenu sûrement de la couleur d’une rose vint jusqu’à moi...</p>
<p>"Jamais personne ne m’avait dit quelque chose d’aussi blessant." Mes larmes me prirent par surprise, car même l’oeil d’un aveugle n’est pas insensible.</p>
<p>On m’avait toujours écarté des autres pour ce genre de remarques. Enfant, je n'étais jamais allé à l'école, je ne sortais pas souvent, mais là, c'était différent. J’étais un homme et elle une femme. À notre âge, je ne savais pas qu’il était possible de se moquer encore de ce genre de choses, d'être aussi cruel. Le problème, c'était que malgré cela, j’avais encore ce sentiment d’amour pour elle qui fleurissait à chaque seconde qui s'écoulait lors de ce moment. Je l’aimais malgré moi.</p>
<p> </p>
<p>Imène Bend. (4e2)</p>La deuxième guerre mondialeurn:md5:1e54acaee29ef52a95b531e0f7a25c612015-02-26T18:11:00+01:002015-02-26T18:43:32+01:00M. VighierNouvellesNouvelles<p>La guerre commençait. Je partis à la guerre avec mes camarades...</p> <div align="justify">Nous étions soldats et nous avions un colonel qui nous donnait des ordres. Je devais partir au front avec mes compagnons, nous devions nous cacher dans les tranchées en attendant l’arrivée de l’ennemi. Nous étions armés jusqu’aux dents, nous avions des lance-flammes, des grenades et des fusils, nous avions aussi un uniforme à nous pour nous reconnaître.
<br /><br />"Nos adversaires arrivent, en avant soldats !" Nous tirâmes avec nos fusils sur l’ennemi, nous lançâmes des grenades. Nous étions pleins de boue à cause des explosions de grenades. Nous commençâmes à perdre nos soldats, je vis mes camarades mourir sur le front, mais nos tanks arrivèrent sur le champ de bataille, tirèrent sur l’adversaire, il y avait des explosions partout autour de nous. "Armez-vous de fusils et attaquez." Nous avançâmes vers le camp ennemi, mais nous progressions avec beaucoup de mal, car l’ennemi nous bombardait d’obus à l’aide de canons. Certains de mes camarades moururent, explosés par des mines posées sur le sol. Comme il y avait beaucoup de boue sur le sol, nous trébuchâmes et nous avions du mal à nous relever. Des bombardiers alliés arrivèrent, ils lâchèrent des frappes au napalme, qui tombèrent sur les ennemis. Notre artillerie diminuait, beaucoup de nos soldats moururent, déchiquetés par les obus.
<br /><br />Je voyais des cadavres partout sur le sol. Des gaz envoyés par l’ennemi nous empêchaient de respirer et nous mourions étouffés. Il y avait beaucoup de corps enflammés sur le sol, il y avait beaucoup de sang partout. Une bataille navale se préparait à quelques kilomètres de là, nos sous-marins se préparaient, mais nous n’avions plus beaucoup de soldats, notre colonel était mort, mais un général venant d’un autre front était venu nous aider. Nous étions arrivés dans le camp ennemi, il y avait des tirs de partout, nous commençâmes à ne plus avoir assez de munitions. Nous partîmes au corps à corps, je tuai beaucoup de gens. "Nous allons gagner cette bataille."
<br /><br />Il y avait beaucoup de morts partout, des cadavres mangés par des insectes, nous n’arrivions pas à exterminer les ennemis malgré nos mortiers et nos chars présents sur le champ de bataille. "Détruisez-les tous, tuez-les. On n’a pas perdu, allez-y !"
<br /><br />"Bon, Georges, viens à table maintenant, c’est la deuxième fois que je te le dis, arrête de jouer", dit la maman de Georges. Et Georges répondit : "Je finissais mon histoire de guerre, Maman". La maman répondit : "D’accord, mais maintenant, tu manges."<br /><br /></div><div align="justify">Colas, 3è</div>Une nuit noire pleine de mystèresurn:md5:3692669fa798c4c8f85c7cb47f669c7b2015-02-25T16:22:00+01:002015-02-25T16:25:54+01:00M. VighierNouvellesNouvelles<br /><div align="justify">J’étais allongée. L’herbe rêche et humide m’enlaçait tendrement. Mes paupières se soulevèrent lourdement et la couleur ébène du corbeau apparut devant mes yeux. J’entendis un fracas sourd non loin de moi.</div> <div align="justify"><br />Je me levai, avec difficulté, pour me parer à toute attaque. Mais rien ne se passa. Quand un second bruissement attira mon attention, toujours rien. Je restais méfiante. Soudain, tout près de moi, une odeur nauséabonde se répandit. C’était insupportable, je fus obligée de m’éloigner. Peut-être était-ce une mouffette qui avait pris peur.<br />
<br />Après quelques minutes de marche, de petits grains fins et froids vinrent me chatouiller les pieds. Cela me rappela mon enfance, lorsque j’avais cinq ans. J’avais joué pendant des heures au petit ruisseau. Puis j’étais allée au bord de la mer, quand une immense vague m’avait surprise. Je m’étais fait emporter par le courant. Heureusement, les secours, prévenus par mes parents, étaient venus me sauver. Je n’avais pas eu de séquelles graves, rien que de petites égratignures. J’étais prise d’une crise d’angoisse. Et si cela m’arrivait à nouveau, personne ne pourrait m’aider. Apeurée par cette idée, je marchais sans m’arrêter et une puissante inquiétude monta en moi. Soudain, un souffle léger vint déposer un baiser sur mon visage. Cette caresse me rassurait. Puis mon esprit troublé se calma. Ma crainte s’évanouit telle des volutes de fumée d’un feu de cheminée mourant, qui s’évaporent dans les airs. Tout à coup, je vis une lumière briller intensément dans les cieux. Ce devait être une étoile. La lueur de celle-ci m’intrigua, elle perforait les cieux avec une intensité incroyable.
<br /><br />Une trentaine de minutes plus tard, je me rendis compte que le sol avait changé. Il était rigide et écorchait mes pieds nus et fragiles. Pour ne plus y penser, je détournai les yeux. Puis, j’aperçus des tâches rayonnantes qui flottaient dans le ciel. Je les suivis, je pouvais presque les toucher. A cet instant, le chant mélodieux des valses maritimes fut brisé. Un vacarme assourdissant, violent et strident me déchira les tympans. J’étais éblouie, quand une voix m’interpella.</div><div align="justify">"Madame, allez-vous bien ? cria une personne.</div><div align="justify">_ Oui, je crois, répondis-je.</div><div align="justify">_ Mais vous êtes en plein milieu de la route ! s’écria t-elle.</div><div align="justify">_ Ah bon, m’étonnais-je, je ne savais pas. </div><div align="justify">_ Que faites-vous là ? s’exclama-t-elle. </div><div align="justify">_ Je ne sais pas. </div><div align="justify">_ Suivez-moi ! m’ordonna-t-elle. </div><div align="justify">_ Très bien, mais où êtes-vous ? Il fait noir, dis-je. </div><div align="justify">_ Mais moi je vous vois pourtant ! Madame, excusez-moi pour cette question mais êtes vous aveugle ? me demanda-t-elle. </div><div align="justify">_ Eh bien... chuchotai-je."</div><div align="justify">
<br />Mes pensées confuses et embrouillées, je réfléchis à toute vitesse. Cette femme avait raison. J’étais aveugle.
<br /><br />Maëlle, 3è</div>Alexandreurn:md5:fbfc8debb18dbbf5f51f0404ff6779172015-02-25T16:02:00+01:002015-02-25T16:14:22+01:00M. VighierNouvellesNouvelles<br /><texte align="" :="" justify="">Alexandre était un homme qui, comme on dit, avait réussi sa vie. Comment en était-il arrivé là ? Même lui ne le savait pas… Tout ce qu’il désirait avoir, il l’avait.</texte> <div align="justify">Il avait dû faire un énorme sacrifice pour en arriver là, se séparer de sa petite famille qu’il aimait tant. Il possédait de grandes villas au bord de somptueuse plages d’eau douce, au fil du temps il commençait à oublier sa famille… Son bonheur se comblait de jour en jour, il avait toujours étonné de ce qu’il possédait, il se disait peut-être que Dieu l’aimait beaucoup. En effet, Alexandre avait toujours été une bonne personne avec les gens qui l’entouraient. Tous les dimanches matins il allait à la messe, il donnait beaucoup de son argent aux associations humanitaires, il aidait ses proches et quand on avait besoin de lui, il répondait toujours présent. On l’appelait souvent “l’homme parfait” ou bien “l’homme idéal”.<br /><br />Dans sa nouvelles somptueuse vie, il ne côtoyait personne et était seul, il se disait que c’était mieux comme cela, qu’au moins il ne rendrait plus de service au gens, qu’il pourrait enfin s’occuper de lui. Tous les soirs avant de dormir, de petites bêtes blanches tournaient autour de son lit, leur présence apportait calme et amour a Alexandre.<br />Un jour, au réveil, il entendit la sonnerie retentir. Il se posa plein de questions. Qui cela pouvait-il être à cette heure-ci ? Vu qu’Alexandre ne côtoyait personne dans les alentours, il ouvrit la porte et aperçut John ! Oui John, le fils d’Alexandre, qui était atteint d’un cancer. En voyant son fils devant sa porte en bonne santé, il ne put s'empêcher de verser des larmes de joie, il l’attrapa et le serra contre lui. Alexandre lui demanda pourquoi il était là et John lui dit : “Papa, quelques jours après ta mort, maman m’a emmené d’urgence à l'hôpital. Les médecins lui ont dit qu’il me restait quelques jours à vivre. Je les appréhendais pas du tout ces “quelques jours” vu qu’avant ta mort tu m’as dit : “On se reverra au Paradis mon fils, auprès de Dieu”... et tu as tenu ta promesse”.<br /><br /><div align="justify">Alexandre pleura après les mots de son fils. Désormais il n’avait plus rien à craindre, au paradis. Et avant d’aller dormir John et Alexandre allèrent rendre visite à Zoé, la fille d’Alexandre, comme il leur avait promis.
<p><br />Noor-Imen, 3è</p>
</div></div>Posée dans un parcurn:md5:720fec4d0e591d9a422aa3ca35fb4c652014-11-12T16:47:00+01:002014-11-12T16:47:31+01:00V. GouzienchuteNouvelles<p>J’étais là, allongée au bord du lac, sous le soleil brûlant. J’entendais les rires des enfants qui s’amusaient dans le parc. Une fine brise me caressa la joue et fit balancer les feuilles des arbres de chaque côté. Les branches étaient bercées par une douce mélodie, la mélodie de la nature. Une fille jouait avec sa poupée au bord du lac. Ce lac, quel plaisir de le regarder ! </p> <p><p>Je pourrais l’admirer pendant des heures…. Des cygnes et leurs petits flottaient doucement. J’étais heureuse, de bonne humeur.</p>
<p> Une nouvelle maison venait de se construire. Tout le quartier l’observait de près. On pouvait contempler les allers et venus des futurs acheteurs. Mais personne ne se décidait. Même moi, je fus séduite par le charme de cette demeure. J’eus la chance de pouvoir y accéder, de visiter ce lieu que tout le monde souhaite visiter. Cette maison a un charme et une beauté auxquels personne ne peut résister. Le salon, spacieux, est occupé par un sofa en cuir marron-beige et une table basse rectangulaire en verre. Déjà meublée, toute la maison n’attendait que des locataires. Le prix reflétait la beauté de l’endroit. </p>
<p> Alors que je sortis de la maison, je vis une merveille. Une superbe rose. Mais ce n’était point une rose comme les autres. Cette rose me semblait bien belle, magnifique, même un peu trop à mon goût. Existait-elle vraiment ? Pouvait-elle réellement se trouver là à côté de moi ?</p>
<p>Cette rose m'attira. Et comme par magie, un papillon déploya ses grandes ailes de toutes les couleurs et prit son envol vers la rose ensoleillée. </p>
<div>Sharleen (3e4)</div></p>Rêve d'enfanturn:md5:7dc1ee31460b69c89818d65c5267591f2014-11-12T16:40:00+01:002014-11-12T16:40:09+01:00V. GouzienchuteNouvelles<p>J'étais tellement heureuse, depuis toute petite je rêvais de faire ce voyage et maintenant j'y étais. Cela paraissait irréel, de plus j'y étais avec mes deux meilleures amies, c'était encore mieux que dans mes pensées.</p> <p><p> Les gens étaient tellement ouverts d'esprit, sympathiques , drôles, ils n'avaient pas peur du ridicule. Cette ville scintillait de mille feux, je ne savais pas où donner de l’œil.</p>
<p> A peine arrivée, je vis que les rues étaient pleines de monde: des gens déguisés, des attractions, des boites de nuits. La bonne humeur y était. « Tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » telle était notre devise , nous étions donc parties pour sept jours de pur bonheur, sept jours qui allaient rester à jamais gravés dans nos mémoires.</p>
<p>Seulement un grand Boulevard séparait les rues. Chaque rue avait un thème précis, celle de droite était basée sur Disney, il y avait Alice au Pays Des Merveilles, Mickey et Minnie, Dingo, Cendrillon et bien d'autres encore. Presque tous les parents avaient dirigé leurs enfants vers cette rue. Nous, nous étions restées sur la rue de gauche qui avait comme thème les D.J. Tous les grands D.J y étaient: David Guetta, Bob Sinclar, Ansolo, Martin Garrix, Avicii, c'était la folie. Chacun des D.J avait son propre style. Ici tous les problèmes disparaissaient, tout le monde dansait et chantait.</p>
<p> Nous nous dirigeâmes vers un grand casino, le plus grand casino de Las Vegas, du jamais vu ; et pourtant tout ceci avait un goût familier. J'étais paniquée, les flashs m'éblouissaient, j'étais bousculée de partout à en perdre mes amies . De suite, mes souvenirs ont refait surface: enfin, depuis toute petite, je n'étais qu'une vulgaire boule de Flipper.</p>
<p>Gwladys & Morgan (3e4)</p>
</p>Un ami fidèleurn:md5:1382a9a70ac005ea9c5d7d276cb4966f2014-11-12T16:32:00+01:002014-11-12T16:32:58+01:00V. GouzienchuteNouvelles<p><span style="line-height: 24.545454025268555px; text-align: justify; white-space: pre-wrap;">Sam était heureux, souvent en compagnie de Camille, son amie de toujours et de ses deux amies, Léa et Anastasia. Elles se confiaient souvent à lui, et lui restait à l'écoute.</span></p> <p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">Elles lui murmuraient des choses à l’oreille, souvent des ragots, parfois des secrets, mais jamais il ne les trahissait. Il avait fini par s'attacher à elles. Il habitait dans un appartement tout petit, sombre, sans fenêtre, juste une simple ouverture. Il s’y sentait quelquefois à l’étroit, car il n’avait pas beaucoup de place ni pour mettre des meubles ni pour y être confortable. Mais la plupart du temps, il était dans la maison de Camille. Elle dépassait de cent fois la taille de son appartement. Les meubles étaient gigantesques, et la luminosité presque aveuglante, mais bon, peut-être que c’était parce que Sam était plutôt petit, et habitué à son sombre appartement. Camille, elle, était tout le contraire de Sam: grande et bavarde alors que lui était petit et taciturne. Ils formaient pourtant les deux meilleurs amis du monde.</span></p>
<p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">
Mais un jour, il sentit que quelque chose n'allait pas, Léa n'était pas comme d'habitude. Elle semblait gênée, on sentait de la peine dans sa voix. Mais que se passait-il ? Qu'allait-elle lui annoncer ? Léa se lança enfin et lui expliqua qu'elle avait vu Anastasia dans les bras de son mari. Il n'entendit tout d'un coup plus qu'un sifflement strident puis un silence. Il se sentait faible face à cette nouvelle effroyable, et vidé de toute énergie. Il ferma les yeux pour ne les rouvrir que le lendemain matin, réveillé par Camille et Léa en pleine conversation. Elles étaient en train de réfléchir à la manière dont Camille pourrait se venger d'Anastasia, persuadée que c'était elle qui avait fait des avances à son mari. Leur ton était glacial et Sam en était chagriné car il ne pensait pas qu'un jour Camille et Léa puissent comploter ainsi dans le dos de leur amie. Puis un sentiment d'impuissance le submergea car Camille était sa meilleure amie et il ne pouvait pas prévenir Anastasia sans la perdre à jamais. Il se mit à vibrer de colère et poussa un petit cri de rage.</span></p>
<p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">
Il entendit alors Camille dire à son oreille : « Désolé j'ai reçu un message, je dois raccrocher. Je te rappelle ! »</span></p>
<p dir="ltr" style=" text-align: justify;"><span style=" line-height: 24.545454025268555px; white-space: pre-wrap;">Cécile et Capucine (3e4)</span></p>Voyageururn:md5:8d19a817950595c5be803cccd3d381a92014-11-12T16:24:00+01:002014-11-12T16:35:11+01:00V. GouzienchuteNouvelles<h1 dir="ltr" style="line-height: 1;"><span id="docs-internal-guid-44a16d98-a496-6bf9-1e30-a42e355c2941" style="font-size: 12px; line-height: normal;"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style="white-space: pre-wrap; font-weight: normal;">J'étais le dernier de ce monde ! Tous mes frères étaient partis, l'un après l'autre, disparus. Je le sentais, le moment était venu pour moi.</span></p>
</span></h1> <p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">C'est avec appréhension que je disais « A Dieu » à ma vie. Avec l'obole placée tristement entre mes lèvres je pus payer ce vieil homme, ce « Charon » qui paraissait si jeune mais qui pourtant avait des habitudes de vieux bougre qui ne pense qu’à l’argent. Je m'asseyais craintivement et c'est avec mélancolie et nostalgie que je m'éteignis.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Nous naviguâmes dans le Styx d’innombrables heures durant; l'attente me paraissait interminable puisque "Charon" ne rétorqua pas le moindre mot.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Au loin, nous aperçûmes le "Royaume d’Hadès". Seulement quelques mètres nous en séparaient. Alors que nous étions arrivés, la personne s’étant fait juger avant moi n’était pas en règle. Elle fut incarcérée au Tartare, répétant qu'il était innocent. Après quelques jérémiades de la part de ce dernier, ce fut mon tour. Il prit mon « Curriculum Vitae » et l'examina promptement. Son visage n'afficha aucune affliction. Il m’annonça que je pouvais regagner les "Champs Elysées".</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Ma descente progressait. Au fur et à mesure que je contemplais cet éblouissant jardin, je fut saisi par une odeur pestilentielle à laquelle je ne pus que succomber. Enfin je distinguais ma demeure.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">Je poussais la porte. Ah! Quelle satisfaction, j'éprouvais une immense extase. Soudain, le sol se fissura et se craquela de toutes parts.
“Réveille-toi! On dirait que finir une heure après les autres à cause du latin ne te réussit pas.” me dit mon professeur.</span></p>
<p><span style="line-height: 10.909090995788574px; white-space: pre-wrap;">
Dylan et Adrien</span></p>69urn:md5:3591ecc20f8acfb900b35792461820212014-11-11T22:40:00+01:002014-11-11T22:42:31+01:00M. VighierNouvellesNouvellesÇa y est il y était, pour l’instant il se sentait serein mais il savait que ça ne durerait pas, il ne pouvait pas faire marche arrière. Les mains crispées sur son pantalon il repensait à la réaction de sa femme et de ses enfants lorsqu’il le leur avait annoncé, leurs visages baignés de larmes qu’il ne savait pas comment consoler.<div><br />À présent il avait peur, il était terrifié, personne ne pouvait le comprendre. Durant les derniers mois beaucoup de monde était revenu vers lui, des amis, de la famille qui soudain se rapprochaient comme s’ils avaient toujours été là pour lui et comme s’ils ne l’avaient délaissé. Pourtant des années entières s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre.
<br /><br />Son corps lui échappait, il filait à travers l’obscurité, seul, sans personne et il ne pouvait plus rien contrôler, pour la première fois de sa vie ce n’était plus lui qui décidait, c’était le destin, peut-être cela marcherait, peut-être cela ne marcherait pas.
<br /><br />Il se sentait tellement seul. Ces derniers temps lorsque tous ces inconnus étaient revenus, lui se sentait seul, il y avait pourtant beaucoup de monde, beaucoup d’animation, mais il savait que ces personnes n’étaient pas là pour lui, pas pour ce qu’il était mais pour ce qu’il allait devenir. Alors lui se forçait à faire des sourires, à dire bonjour et à organiser des cocktails pour que ses “amis” pussent le voir. Son corps était comme une étoile tombée du ciel, comme un coquillage dans un salon, il ne se sentait pas à sa place comme un intrus dans le paysage si parfait qui l’entourait.
<br /><br />Soudain son rythme cardiaque s’accéléra, la peur montait en lui comme de l’eau en ébullition. Il était terrorisé, il ne voulait plus, cette idée le pétrifiait. Son corps était secoué de violents frissons, jamais il n’avait ressenti cela. Il planait dans l’obscurité, terrifié, il ne bougeait pas, n’osait plus et resta plusieurs minutes comme cela.<br />
<br />Il commença à l’apercevoir quelques heures plus tard. Enfin tout était fini, cette lumière blanche qu’il avait tant attendue… il posa un premier pied sur la lune puis un deuxième et savait que des millions de gens le regardaient derrière leur poste de télévision. À présent il n’était plus seul.
<br /><br />Manon (3è5)</div>Révolteurn:md5:a768e8dab807e726034a928263034baa2014-10-08T16:06:00+02:002014-10-30T18:15:30+01:00V. GouzienNouvelleschuteNouvelles<p dir="ltr" style="line-height: 1; "><span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782"><span style="white-space: pre-wrap;">Saori inspira. Expira lentement. Secoua ses épaules. Le moment était venu. Elle était prête.</span></span></p> <p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782"><span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782" style="line-height: normal;"><span style="white-space: pre-wrap;"> Affronter la Déesse ne serait certainement pas une mince affaire. On l'avait mise en garde, on lui avait demandé si elle était </span><span style="white-space: pre-wrap;">sure<span style="white-space: pre-wrap;"> de ce qu'elle voulait. Mais elle s'était montrée déterminée, obstinée. Avait envoyé balader leurs recommandations. Et à présent, ils la regardaient d'en bas, inquiets, curieux et étonnés de savoir comment une jeune fille de douze ans allait s'y prendre pour défier la divinité toute-puissante qui gouvernait leur pays.</span></span></span></span></p>
<span id="docs-internal-guid-7cc44e95-f011-b9bb-3fea-5d9e50e72782"><p dir="ltr" style="line-height: 1; display: inline !important;"><span style="line-height: normal; "><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Depuis que cette patrie existait, un Etre Suprême la dirigeait et décidait de tout. D'absolument tout. Qui travaillerait où, qui s'éprendrait de qui, quel enfant jouerait à la marelle et quel autre aux billes, qui tomberait malade ou se casserait une jambe, qui grillerait un feu rouge, qui prendrait l'avion, qui naîtrait, qui mourrait. Tout était sous Son contrôle. Le moindre petit incident était décidé par Elle. Rien n'échappait à Son œil inquisiteur. Et les gens ne pouvaient qu'obéir à Sa volonté, qu'ils le veuillent ou non.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Mais un jour, Saori en avait eu assez. Assez que sa vie soit régie par quelqu'un d'autre, assez que ce quelqu'un lui dicte sa conduite dans les moindres détails, assez de ne pas pouvoir jouir de la liberté qui lui était due. Peu à peu, son ressentiment envers la Déesse s'était accru, se transformant en une fureur terrible, en une rage sans nom, en un courroux dévastateur qui avait embrasé son corps et que rien n'avait pu arrêter. Elle avait donc décidé de se révolter, purement et simplement.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Avec la complicité de ses frère et sœurs, elle avait construit </span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">une montgolfière </span><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">pouvant s'élever jusqu'à une hauteur encore inexplorée. Et elle s'y trouvait à présent, fusil en main, dents serrées et rage au ventre, bien décidée à aller dire ses quatre vérités à cette Divinité de pacotille.</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> La montgolfière se mit en marche. Saori commença à monter dans le ciel d'un blanc immaculé, sous les cris et les ébahissements de la foule qui rétrécissait au fur et à mesure que son ascension progressait. Plus haut, toujours plus haut...Bientôt, Saori se retrouva entourée de blanc. Puis pendant un bref instant, tout devint noir...</span></p>
<p dir="ltr" style="line-height: 1;"><span style=" background- vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Et la jeune fille se retrouva au milieu d'un gigantesque et coquet salon. Tout y était énorme, surélevé, comme si ce salon appartenait à des géants. Elle baissa les yeux et constata que la montgolfière flottait au-dessus de deux immenses feuilles de papier couleur crème, sur lesquelles étaient inscrites de grosses lettres noires. Saori les lut...et son sang se glaça. Les tout premiers mots de la feuille de gauche étaient : « Saori inspira. Expira lentement. Secoua ses épaules. Le moment était venu. Elle était prête. »</span></p>
Lucie</span>