mot à mot - Fiches méthodeCours de français et activités d' écriture .2020-08-30T10:51:33+02:00Durupt Laurenceurn:md5:8a5517644cc234d5c0562d84ad8ddfefDotclearFaire des fiches de français à partir de ses textes de bacurn:md5:b6f060ea0ba3ea9ab36f73a545b483812020-05-03T09:48:00+02:002020-05-03T10:13:09+02:00philaminte17Fiches méthodefiche; bac; révisions<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="rev.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/rev.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">Vous êtes nombreux,chaque année , à demander à vos professeurs comment on fai<strong>t des fiches de français </strong>. Tout d'abord, pour être efficace une fiche doit être fabriquée avec soin et selon un modèle qui ne variera pas . En effet, la fiche est essentiellement un <strong>outil de mémorisation</strong> et permet de concentrer sur un espace de stockage réduit un <strong>maximum d'informations utiles</strong>. Peu importe le format choisi: on conseillera du bristol A 5 à ceux qui ont une écriture plutôt fine ainsi qu'une pointe de stylo extra fine . Mais certains préfèrent conserver le format A 4 et des feuilles de classeur qui ont l'inconvénient d'être plus fragiles .Une fois que votre choix est fait, vous aurez besoin des élément suivants: d'abord <strong>le texte</strong> sous les yeux , ensuite <strong>vos notes </strong>en classe et la l<strong>ecture analytique du blog; </strong>Comptez 45 minutes de travail par texte environ. Une fiche réussie tient sur un recto/verso de A 5 et permet de parler 10 minutes à l'oral. Vous pouvez créer des fiches pour chaque texte et également des<strong> fiches de révision</strong>s pour chaque objet d'étude des points essentiels de l'histoire littéraire (particulièrement utiles pour l'entretien de français ) ; Prévoir deux heures environ de travail pour chaque objet d'étude : poésie, théâtre, roman, argumentation . Les plus motivés d'entre vous pourront également faire des <strong>fiches d'entraînement à la dissertation</strong> en notant les sujets traités sous forme de plans détaillés.</p> <p style="text-align: justify;"><u><strong>Quelques règles de base </strong></u>; pas de phrase, juste des mot clés, des idées et des abréviations autant que vous pouvez ; on ne passe pas de lignes ; on utilise des repères visuels clairs (surlignement, soulignement et surtout couleurs ) ; Le citations doivent apparaître (notez les lignes est inutile mais le jour du bac il faudra penser à les citer à haut voix ) ; Les procédés d'écriture doivent également être mentionnés (métaphores, comparaison, paradoxe, ); Chaque fiche est construite du la même manière : le titre de la séquence, le numéro du texte, et en haut à gauche on commence par écrire : INT (introduction en abrégé ) avec les éléments importants à ne pas oublier en respectant l'ordre canonique exigé par l'épreuve (contexte, date, auteur, oeuvre, situation du passage) et axe d'étude retenu . Essayez d'utiliser une ligne par remarque .</p>
<p style="text-align: justify;"> Il faut distinguer l<strong>es fiches sur les textes </strong>qui seront présentés à l'oral ( entre 20 et 24 : 3 extraits pour chacune des 4 oeuvres obligatoires et 2 textes qui constituent un parcours autour de l'oeuvre obligatoire (présentation 10 minutes et 2 minutes pour le point de grammaire à traiter ) et la fiche sur l'oeuvre au choix de l'élève qui sera retenue pour la seconde partie de l'oral ( présentation de 8 minutes : 2 à 3 minutes librement sous forme d'exposé et ensuite dialogue avec l'examinateur à propos des thèmes traités dans le livre choisi ) .</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vos fiches textes</strong> :<strong>une recto/verso par texte </strong>une par texte, des intros et des ccl, des mots clés , des figures de style, les mouvements du texte ; A revoir régulièrement et à préparer au minimum durant les congés de printemps . Compter environ une heure par fiche .</p>
<p style="text-align: justify;"> <strong> Votre fiche-oeuvre: deux recto/verso </strong>chaque fiche<strong> </strong> résume les principales analyses effectuées à partir des thèmes dégagés en classe et notamment les sujets de dissertation ; A la fin de votre verso, notez des idées de conclusion sous la forme CCL. Faites les liens entre les différents textes de votre séquence et les parcours ; notez vos impressions de lecture, la trame du récit ou la tonalité du recueil; terminez par des abécédaires de citations ; a comme amour , m comme morale, t comme tragédie..l'idéal est d'en préparer deux différentes mais vous n'en retiendrez qu'une sur votre liste de bac;</p>
<p style="text-align: justify;">Pour les parcours, vous pouvez reprendre sur <strong>une seule fiche</strong> l'explication des notions autour des 4 parcours en reprenant par exemple les définitions proposées pour passion, tragique, alchimie, individu, morale et société et rappelez les liens entre les notions et les textes. Quelques citations sont aussi les bienvenues pour imager vos réflexions.</p>
<p style="text-align: justify;">..<strong>.Attention, une fiche n'est efficace que si ensuite vous l'utilisez vraiment comme support pour vos oraux;</strong> Autrement dit, à la maison, entrainez -vous à parler sur les textes , réfléchissez au livre que vous allez retenir quand vous les aurez tous lus ...et chronométrez-vous . <strong>L'efficacité le jour J passe par un entrainement régulier ..</strong></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<figure style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;"><img alt="rev2.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/rev2.jpg" />
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<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>L'oral de français et la réforme du bac : nouvelle version 2020urn:md5:f8f3ccdf518d6eeb6df7602b47d6038d2020-02-20T07:48:00+01:002020-02-20T08:25:07+01:00philaminte17Fiches méthodeoral;EAF<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="oral22.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/oral22.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">Si vous vous préparez à passer le bac de français en révisant les textes étudiés en classe , une vingtaine environ, et en apprenant par coeur leurs notes de cours ou des explications toutes faites, c'est un bon début. Vous serez ,certes, préparés pour cette première partie de l'épreuve orale qui désormais prend la forme <strong>d'une lecture linéaire,</strong> c'est à dire u<strong>ne explication qui suit l'ordre des lignes du texte .</strong>Cependant, vous ne devez pas oublier que cette première partie ne représente au final que 12 points sur 20 . En effet, <strong>la lecture linéaire qui dure 10 minutes</strong> est suivie d'une <strong>question de grammaire</strong> qui porte sur un passage du texte étudié. Elle est notée sur deux points; Cette question sera donnée aux candidats en début d'épreuve et portera sur <strong>les subordonnées, la négation ou l'interrogation.</strong> La <strong>seconde partie de l'oral e</strong>st consacrée à un entretien sur <strong>une oeuvre choisie par le candidat parmi celles étudiées durant l'année </strong>(soit au programme national soit en lecture cursive ) et validée par son professeur. Le candidat devra d'abord justifier son choix en présentant un argumentaire de 2 à 3 minutes et il répondra ensuite aux questions de l'examinateur sur cette oeuvre uniquement . professeurs. Quelques conseils...</p> <p style="text-align: justify;">Le jour de l'oral, l'élève viendra avec son <strong>descriptif, u</strong>n document fourni et signé par son professeur , document qui récapitule tout ce qui a été étudié durant l'année. Il contient la liste officielle des textes à présenter en lecture linéaire ainsi que les nosm dse parcours étudiés et des textes qui y sont rattachés. Le candodat apportera également les livresqui contiennet les passagse à expliquer pour la première partie. L'examinateur va toujours vous interroger à <strong>partir de vos descriptifs</strong> et notamment de vos <strong>tableaux de séquences.</strong> C'est pourquoi il est <strong>INDISPENSABLE </strong>de bien les connaître et de répertorier, dans un premier temps, toutes les notions qui y sont notées par vos professeurs. <strong>Pensez toujours à replacer la lecture linéaire dans le cadre du Parcours choisi : En 2020 : Imagination et pensée </strong>pour <u>Les Fables </u> et <u>Taqawan</u>, <strong>Individu , morale et société</strong> pour <u>La princesse de Clèves</u> et <u>En attendant Bojanglès</u> , <strong>Passion et tragédie </strong>pour <u>Phèdre </u>et <u>Cendrillon</u> , alchimie poétique pour <u>Les Fleurs du Mal </u>et <u>Neige </u></p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="bac2.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bac2.jpg" />
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<p style="text-align: justify;"><u><strong>Autre point important à savoir</strong></u> : Lorsqu'il est précisé qu'une oeuvre a été intudiée de manière intégrale , il est nécessaire de<strong> l'avoir vraiment lue en entier</strong> car l'examinateur vous demandera de la résumer et vous posera des questions sur le déroulement de l'histoire. Il ne faut pas se contenter de connaître les 3 ou 4 extrait étudiés sous la forme de lecteurs analytiques. Donc lisez vraiment les livres ..en entier, apporte les tous au bac et apprenez à les présenter . . </p>
<p style="text-align: justify;">Voici quelques questions parmi les plus fréquentes sur les objets d'étude : Argumentation, Roman, Théâtre et Poésie</p>
<p style="text-align: justify;">Poésie : comment définir la poésie engagée ? quelles sont les principales fonctions d'un poète ? qu'est-ce qui distingue un poète d'un romancier selon vous ? la conception de la poésie a-t-elle évolué au fil des siècles ? qu'est ce qu'un poète pour Baudelaire ? ? qu'est-ce que le spleen ? la poésie se limite-t-elle à la versification? à des aspects formels ? qu'est-ce qui rend un texte poétique ? quelle est l'utilité de la poésie ? qui sont les poètes d'aujourd'hui ? quelles définitions du poète préférez-vous ? qu'est-ce que la modernité en poésie ? </p>
<p style="text-align: justify;">Théâtre : définissez la tragédie /le tragique/ la notion de dilemme. Qu'est-ce qu'un mythe? une réécriture ou une adaptation ? quels sont les changements opérés par le drame romantique ? quelles sont les fonctions du spectacle comique ? tragique ? la catharsis ? Définissez les conditions de la représentation dans l'Antiquité (choeur/prologue/coryphée ) ; . Qu'est-ce qui caractérise le théâtre de l'Absurde ? qu'est-ce que le mélange des genres et a qui a inventé cette notion ? définissez le drame , le vaudeville, le théâtre de boulevard . Qu'estce que la modernité au théâtre ? Comment la notion de tragique évolue-t-elle ?</p>
<p style="text-align: justify;">Roman : qu'est-ce qui selon vous caractérise un héros ? pour quelles raisons cette définition du héros évolue-t-elle au fil du temps ? quels sont les héros que vous admirez? qu'appelle-t-on le phénomène d'identification ? l'illusion de la fiction ? Donnez des exemples de héros classiques ? romantiques ? comment le Nouveau-Roman considère -t-il la notion de personnage de roman ? qu'est-ce qu'un anti-héros ? .</p>
<p style="text-align: justify;">Argumentation : définissez le registre satirique, polémique, pathétique, laudatif, ironique, épique ..qu'est-ce qui caractérise un discours ? une argumentation directe ? indirecte ? qu'est-ce qu'un apologue ? quels types de textes argumentatifs connaissez-vous ? qu'est-ce qu'une stratégie argumentative ? convaincre te persuader : quelle différence ? plaire et instruire est-ce possible et comment ?</p>
<p style="text-align: justify;"> Construisez des outils au service de votre réussite : pour chaque oeuvre à lire : résumez l'intrigue . qu'est-ce qui vous a plu ? quel est le passage que vous avez préfèré et pourquoi ? que savez- vous de l'auteur ? connaissez vous une autre de ses oeuvres ? <img alt="" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bouzard-blog.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quelques conseils pour rendre vos lectures linéaires moins monotones ...</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Choisissez des accroches historiques et ou des citations en introduction </strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Variez vos modèles de phrases</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bannissez les verbes de parole ; elle dit, elle parle de , </strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Pensez à nommer les procédés d'écriture et à en analyser les effets </strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Commencez vos phrases par les observations : ex ...l'antithèse du vers xx nous montre que le personnage est ....</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Les personnages dont vous parlez n'existent pas ! </strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Variez vos connecteurs logiques : donc, maintenant, ensuite, alors que , c'est pourquoi, tout de même , cependant .</strong></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>..</strong>Et surtout entraînez -vous régulièrement et chronométrez-vous .. ne cherchez pas à tout dire mais à bien décrire ce que vous lisez..</p>
<p style="text-align: justify;">En résumé .......</p>
<p><strong>Partie 1 : lecture linéaire + question de grammaire</strong></p>
<p>L’examinateur t’indiquera le texte et le passage du texte retenu (à partir du descriptif des activités) ET la question de grammaire posée, qui ne peut concerner qu’un passage de l’extrait de texte choisi pour l’exposé. Une fois ton temps de préparation de 30 minute écoulé, ton oral se déroulera en 3 temps :</p>
<ul>
<li>Lecture à voix haute du texte après l’avoir brièvement situé dans l’œuvre et le parcours associé (partie notée sur 2 points) </li>
<li>Explication linéaire d’un passage d’une vingtaine de ligne (partie notée sur 8 points) </li>
<li>Réponse à la question de grammaire au moment du tirage, portant uniquement sur le texte (partie notée sur 2 points</li>
</ul>
<p><em><span style="color: #333333;">- - - - Epreuve notée sur 12</span></em></p>
<p><strong>Partie 2 : entretien autour d’une oeuvre choisie </strong></p>
<p>Dans cette deuxième partie, c’est toi qui as choisi l’oeuvre qui fera l’objet de l’entretien, sur la base de celles étudiées en classe ou proposées dans le cadre des lectures cursives obligatoires. Cet entretien se déroulera en deux temps successifs :</p>
<ul>
<li>Brève présentation de l’œuvre retenue et les raisons de ton choix. ce sera le point de départ pour les interactions </li>
<li>Échanges avec l’examinateur : tu seras évalué sur ta capacité à dialoguer, nuancer et étoffer ta réflexion, défendre ton point de vue sur la base de tes connaissances de l’œuvre</li>
</ul>
<p><em><span style="color: #333333;">- - - - Epreuve notée sur 8</span></em></p>
<p><em>Voilà c'est fini ....</em></p>
<p><em><span style="color: #333333;"><img alt="" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/vac.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></span></em></p>Apprendre à apprendre : l'utilité de la prise de notes à l'entrée au lycéeurn:md5:6484b77ed507245a2d5a17b903e758072019-09-02T10:40:00+02:002019-09-02T10:40:00+02:00philaminte17Fiches méthodeméthodologie; apprentissage<p style="text-align: justify;">Le passage du collège au lycée représente pour beaucoup d'entre vous une étape importante dans l'autonomie face aux apprentissages ; les techniques de prise de notes sont la base de toutes les formes d'apprentissage de données. Il existe différentes manières de prendre des notes et chacun pourra s'approprier une technique qui lui conviendra. L’inefficacité de la prise de notes est une des causes principales des échecs dans l'enseignement supérieur. Voyons comment se repèrer face aux différentes situations que vous pourrez rencontrer au lycée . </p> <p style="text-align: justify;">Prendre des notes : quand et pourquoi ? Pourquoi est-ce utile de prendre des notes ? Où prendre des notes ? Quand prendre des notes ? Comment réutiliser ses notes , Quelles notes doit-on conserver ? ¨Pourquoi noter son cours quand on a un polycopié ? Y a t-il des cours où écrire en sert à rien ? Qu’a d j’écris est-ce que am mémoire travaille , comment savoir si j’ai une mémoire visuelle ou auditive ? Comment e^tre effeicace pour apprendre un cours ? Comment savoir qu’on sait son cours ? Pourquoi a-t-on l’impression de savoir son cours alors que u’on est incapable de répondre aux questions de cours du professeur ? Est-il possible de comprendre sans apprendre ? Que doit-on apprendre pour comprendre ? </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Aujourd’hui, les neuro-sciences nous ont permis de progresser dans la connaissance du fonctionnement du cerveau et les scientifiques élaborent de nouvelles méthodes d’apprentisasge basées sur leurs découvertes.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Ce qu’on sait </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">apprendre prend du temps et ce temps varie selon les individus </li>
<li style="text-align: justify;">apprendre nécessite environ 7 répétitions pour se transformer en savoir réutilisable</li>
<li style="text-align: justify;">il faut distinguer mémoire immédiate et mémoire à long terme : apprendre la veille est inefficace à long terme </li>
<li style="text-align: justify;">20 minutes de travail chaque jour sont plus efficaces que deux heures de suite le week-end</li>
<li style="text-align: justify;">Il existe différents moyens d’apprendre : relire, réécrire , se réciter, interroger un camarade, se faire interroger . C’est en combinant au moins deux manières différentes qu’on obtient de meilleurs résultats en apprentissage de leçons et de cours.</li>
<li style="text-align: justify;">Le cerveau est rassuré par les petits formats d’où l’efficacité des fiches qui combinent lecture du cours et réécriture . C’est en faisant des fiches qu’on apprend ..et on ne sait vraiment qu’ne Les relisant régulièrement </li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">En français : que doit-on apprendre et faut-il apprendre ? </p>
<p style="text-align: justify;">Oui, une grave erreur consiste à penser qu’en français , il n’y a rien à apprendre ; C’est tout à fait inexact. </p>
<p style="text-align: justify;">Que faudra-t-il savoir ? Les dates des courants littéraires, leurs noms, leurs grands principes et les noms des auteurs qui en font partie, les noms des principaux procédés d’écriture et des figures de style qui vont permettre de rédiger des commentaires , les principales règles de grammaire et d’orthographe qui vous permettront de bien écrire , les méthodes des nouveaux exercices que vous allez pratiquer au lycée comme l’analyse linéaire, le commentaire de texte et la disssertation. Cela représente , mis bout à bout, un ensemble de centaines de pages de notes. heureusement , vos apprentissages au collège couvrent déjà environ la moitié des connaissances indispensables pour réussir en français au lycée. </p>
<p style="text-align: justify;">Commençons par une série d’exercices pratiques pour tester vos compétences dans ce domaine ...prêts ? Prenez une feuille et testons-ensemble comment améliorer votre technique de pries de notes ? </p>Les figures de styleurn:md5:5ceadbd35067ca6c190441add4d6a2a02019-04-13T23:23:00+02:002019-04-14T08:51:16+02:00philaminte17Fiches méthodefigures de style<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="fig2.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/fig2.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p style="text-align: justify;">On appelle figure de style un procédé utilisé par un écrivain , un poète ou un dramaturge <strong>pour produire un effet sur son lecteur</strong> ; en réalité, on utilise tous des figures de style sans nous en rendre compte simplement en parlant ; Ainsi inviter quelqu' un à voir un verre est une figure de style nommée métonymie ; notre invité va simplement boire le contenu de son verre et pas l'objet lui-même !! Jetez un coup d'oeil sur la liste suivante . </p> <p><img alt="page1image1016" height="0.700000" src="file:///page1image1016" width="98.400000" /></p>
<p><u><strong>Les figures par analogie </strong></u>( Elles permettent de créer des images ) :</p>
<p><img alt="page1image4808" height="0.700000" src="file:///page1image4808" width="317.600000" /></p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Comparaison</strong></p>
<img alt="page1image6240" height="0.600000" src="file:///page1image6240" width="58.400000" /></td>
<td>
<p>Elle établit un rapport de ressemblance entre deux éléments (le comparé et le comparant), à l’aide d’un outil de comparaison (comme, ainsi que, plus... que, moins... que, de même que, semblable à, pareil à, ressembler, on dirait que...)</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Gaston est aussi aimable qu'une porte de prison. Ses yeux verts ressemblaient à deux pures émeraudes.</p>
<p>La terre est bleue comme une orange. (Eluard) comparé comparant</p>
<img alt="page1image11608" height="0.600000" src="file:///page1image11608" width="20.000000" /> <img alt="page1image11768" height="0.600000" src="file:///page1image11768" width="28.900000" /></td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Métaphore</strong></p>
<img alt="page1image13000" height="0.600000" src="file:///page1image13000" width="47.800000" /></td>
<td>
<p>C’est une comparaison sans outil de comparaison. Les termes y sont pris au sens figuré.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Quel ours !<br />
Il pleut des cordes.<br />
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles (V.Hugo)</p>
<p>= lune = ciel</p>
<img alt="page1image16896" height="0.600000" src="file:///page1image16896" width="49.100000" /> <img alt="page1image17056" height="0.600000" src="file:///page1image17056" width="27.300000" /></td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Personnifi- cation</strong></p>
<img alt="page1image18448" height="0.600000" src="file:///page1image18448" width="47.800000" /> <img alt="page1image18608" height="0.600000" src="file:///page1image18608" width="26.700000" /></td>
<td>
<p>Elle représente une chose ou une idée sous les traits d’une personne.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : La forêt gémit sous le vent.<br />
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux – Et je l'ai</p>
<p>trouvée amère. (Rimbaud)</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Allégorie</strong></p>
<img alt="page1image23752" height="0.600000" src="file:///page1image23752" width="39.500000" /></td>
<td>
<p>Elle représente de façon concrète et imagée les divers aspects d’une idée abstraite. Elle se repère souvent grâce à l’emploi de la majuscule.<br />
Processus de symbolisation, par personnification.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Hiver, vous n'êtes qu'un vilain !<br />
Eté est plaisant et gentil... (Charles d'Orléans)</p>
<p>Allégorie en image : La Liberté guidant le peuple (tableau d'Eugène Delacroix)</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>N.B. : Quand une comparaison ou une métaphore est tellement utilisée qu’elle devient usée et banale, elle se transforme :</p>
<ul>
<li>
<p>- en expression lexicalisée : Ex : fondre en larmes, prendre ses jambes à son cou ; verser des torrents de larmes ; être doux comme un mouton,</p>
<p>une bouche d'égout, les bras d'un fauteuil...</p>
</li>
<li>
<p>- <strong>en cliché </strong>: Ex : des cheveux d’or ; un cœur de pierre...</p>
</li>
<li>
<p> </p>
<p> </p>
<u><strong>Les figures de substitution </strong></u>(Elles remplacent un terme par un autre terme ou par toute une expression ) :</li>
</ul>
<p><img alt="page1image33512" height="0.700000" src="file:///page1image33512" width="511.700000" /></p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Métonymie</strong></p>
<img alt="page1image34920" height="0.600000" src="file:///page1image34920" width="49.000000" /></td>
<td>
<p>Elle remplace un mot par un autre mot selon un lien logique, par une relation analogique.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Je viens de lire un Zola. / Boire un verre. Il est premier violon à l’orchestre de Paris..</p>
<p>La table 12 s'impatiente. C'est une décision de l'Elysée.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Synecdoque</strong></p>
<img alt="page1image40192" height="0.600000" src="file:///page1image40192" width="51.700000" /></td>
<td>
<p>Elle consiste à désigner la partie pour le tout (et le tout pour la partie), ainsi que la matière pour l’objet et le particulier pour le général..<br />
C'est un cas particulier de la métonymie.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Les voiles disparurent à l’horizon.<br />
La France a gagné par 2 à 0 contre l'Italie.</p>
<p>Les deux escrimeurs croisèrent le fer. / Revêtir un vison.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Périphrase</strong></p>
<img alt="page1image46216" height="0.600000" src="file:///page1image46216" width="47.300000" /></td>
<td>
<p>Elle remplace un mot par une expression qui le définit. Un simple mot est remplacé par des éléments de phrase plus complexes, jouant sur l'implicite.</p>
<p> </p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><img alt="fig3.png" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/fig3.png" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p> </p>
</td>
<td>
<p>Ex : La Venise du Nord ( = Bruges) Le roi des animaux.</p>
<p>La ville rose ( = Toulouse )<br />
la langue de Shakespeare ( = anglais )</p>
<p> </p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p><u><strong>Les figures de l’insistance ou de l’atténuation </strong></u>:</p>
<p><img alt="page1image52168" height="0.700000" src="file:///page1image52168" width="226.700000" /></p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Hyperbole</strong></p>
<img alt="page1image53632" height="0.600000" src="file:///page1image53632" width="45.600000" /></td>
<td>
<p>Elle consiste à exagérer. Elle donne du relief pour mettre en valeur une idée, un sentiment.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Je meurs de soif.<br />
Un vent à décorner les bœufs. C'est trop bon !</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Accumula- tion</strong></p>
<img alt="page1image58648" height="0.600000" src="file:///page1image58648" width="47.300000" /> <img alt="page1image58808" height="0.600000" src="file:///page1image58808" width="17.300000" /></td>
<td>
<p>Énumération plus ou moins longue de termes. ( excès, amplification )</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Adieu, veau, vache, cochon, couvée. ( La Fontaine ) Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. (Voltaire)</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Gradation</strong></p>
<img alt="page1image64296" height="0.600000" src="file:///page1image64296" width="45.100000" /></td>
<td>
<p>C’est une énumération de termes organisée de façon croissante ou décroissante.</p>
</td>
<td>
<p><strong>Ex : Va, cours, vole et nous venge ! (Corneille)<br />
Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière)<br />
C’est un roc !... c’est un pic !... c’est un cap !<br />
Que dis-je, c’est un cap ?...c’est une péninsule ! (Rostand)</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Euphémisme</strong></p>
<img alt="page1image69776" height="0.600000" src="file:///page1image69776" width="56.200000" /></td>
<td>
<p>Elle consiste à atténuer l’expression d’une idée, d’un sentiment (pour ne pas déplaire ou choquer).</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Il nous a quittés ( = mort ) / Les non voyants. Aller au petit coin<br />
Mon épouse est un peu enveloppée.<br />
Je lui ai chatouillé les côtes.( = battre )</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Litote</strong></p>
<img alt="page1image75064" height="0.600000" src="file:///page1image75064" width="26.200000" /></td>
<td>
<p>Elle consiste à dire moins pour faire entendre plus.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Va, je ne te hais point. (Corneille) Il n'est pas sot, cet enfant !</p>
<p>On ne mourra pas de faim aujourd’hui.<br />
Je ne dis pas non ( = J'accepte volontiers )</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>On distingue les figures de construction, d'opposition, de rupture . </p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Anaphore</strong></p>
<strong><img alt="page2image1664" height="0.600000" src="file:///page2image1664" width="43.400000" /></strong></td>
<td>
<p><strong>Répétition de(s) même(s) terme(s) en début de plusieurs phrases, de plusieurs vers, de plusieurs propositions. On martèle ainsi une idée, on insiste, on souligne.</strong></p>
</td>
<td>
<p><strong>Ex : Coeur qui a tant rêvé,<br />
Ô coeur charnel,<br />
Ô coeur inachevé,<br />
Coeur éternel ( Charles Péguy )</strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Parallélisme</strong></p>
<img alt="page2image6960" height="0.600000" src="file:///page2image6960" width="53.400000" /></td>
<td>
<p>Répétition de la même construction de phrase (autrement dit de la même structure syntaxique).</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Innocents dans un bagne, anges dans un enfer (Hugo) Femme nue, femme noire, / Vêtue de ta couleur qui est</p>
<p>vie, de ta forme qui est beauté. (Senghor)</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Question oratoire /rhétorique</strong></p>
<img alt="page2image13024" height="0.600000" src="file:///page2image13024" width="41.400000" /> <img alt="page2image13448" height="0.600000" src="file:///page2image13448" width="37.500000" /></td>
<td>
<p>Affirmation déguisée sous la forme d’une question. ( question dont ont connait la réponse )</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Ne suis-je pas adorable ?<br />
Comment mon client a-t-il pu tuer sa femme, alors qu’au</p>
<p>moment du crime, il était à mille kilomètres ?</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p><u><strong>Les figures d’opposition :</strong></u></p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><img alt="fig1.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/fig1.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p> </p>
<p> </p>
<p><img alt="page2image18872" height="0.700000" src="file:///page2image18872" width="120.000000" /></p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Antithèse</strong></p>
<img alt="page2image20336" height="0.600000" src="file:///page2image20336" width="41.200000" /></td>
<td>
<p>Opposition très forte entre deux termes.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Qui aime bien châtie bien.<br />
Ici c’était le paradis, ailleurs l’enfer. (Voltaire)<br />
Je sentis tout mon corps et transir et brûler. (Racine)</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Oxymore</strong></p>
<img alt="page2image25016" height="0.600000" src="file:///page2image25016" width="40.600000" /></td>
<td>
<p>Deux termes, unis grammaticalement, s’opposent par leur sens. L'union de mots contraires frappe l'imagination.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Un silence assourdissant ( Camus )<br />
Elle se hâte avec lenteur ( la tortue de La Fontaine )</p>
<p>La Bête humaine d’Emile Zola<br />
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (Corneille)</p>
<img alt="page2image29072" height="0.600000" src="file:///page2image29072" width="68.400000" /></td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Antiphrase</strong></p>
<img alt="page2image30312" height="0.600000" src="file:///page2image30312" width="48.400000" /></td>
<td>
<p>Elle exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. On dit le contraire de ce qu'on pense.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Tu as eu un zéro en histoire ? Ah, bravo ! Je suis dans de beaux draps !</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Chiasme</strong></p>
<img alt="page2image35456" height="0.600000" src="file:///page2image35456" width="37.900000" /></td>
<td>
<p>Deux expressions se suivent, mais la deuxième adopte l’ordre inverse (A – B / B’ – A’)</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Il y a de l’Urgo dans l’air, il y a de l’air dans Urgo. Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Le cœur a ses raisons que la raison ignore.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Paradoxe</strong></p>
<p><img alt="page2image40504" height="0.600000" src="file:///page2image40504" width="41.200000" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
</td>
<td>
<p>Il énonce une opinion contraire à l’idée commune, afin de surprendre, de choquer, d’inviter à la réflexion.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Les premiers seront les derniers. / In vino veritas.<br />
De nombreux enfants au Q.I. très élevé sont en échec scolaire.</p>
<p> </p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p><u><strong>Les figures de rupture :</strong></u></p>
<p> </p>
<p><img alt="page2image46104" height="0.700000" src="file:///page2image46104" width="110.300000" /></p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Anacoluthe</strong></p>
<img alt="page2image47512" height="0.600000" src="file:///page2image47512" width="52.000000" /></td>
<td>
<p>Rupture de construction syntaxique.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face de la terre en eût été changée. (Pascal)</p>
<p>Mais moi, la barre du bourreau s’était, au premier coup, brisée comme un verre. (A. Bertrand)</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Ellipse</strong></p>
<img alt="page2image52520" height="0.600000" src="file:///page2image52520" width="29.500000" /></td>
<td>
<p>Absence d’un ou de plusieurs mots.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : L’Oréal, parce que je le vaux bien. La Tunisie, mon papa et plouf !</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Zeugma</strong></p>
<img alt="page2image56456" height="0.600000" src="file:///page2image56456" width="35.600000" /></td>
<td>
<p>Rapprochement d’un mot concret et d’un mot abstrait dans un même énoncé.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Il prit du ventre et de l’importance.</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p><img alt="page2image59768" height="0.700000" src="file:///page2image59768" width="169.400000" /></p>
<p><strong>Les figures de sonorités </strong></p>
<table>
<colgroup>
<col />
<col />
<col />
</colgroup>
<tbody>
<tr>
<td>
<p><strong>Assonance</strong></p>
<img alt="page2image61176" height="0.600000" src="file:///page2image61176" width="45.600000" /></td>
<td>
<p>Répétition d’un même son de voyelle dans une même phrase ou dans un ensemble de vers.</p>
</td>
<td>
<p>Ex: Les sanglots longs Des violons<br />
De l'automne<br />
Blessent mon coeur D'une langueur Monotone (Verlaine )</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Allitération</strong></p>
<img alt="page2image66024" height="0.600000" src="file:///page2image66024" width="50.100000" /></td>
<td>
<p>Répétition du même son de consonne, écho vocalique de consonnes.</p>
</td>
<td>
<p>Ex : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine)<br />
Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td>
<p><strong>Paronomase</strong></p>
<img alt="page2image70752" height="0.600000" src="file:///page2image70752" width="53.400000" /></td>
<td>
<p>Rapprochement de deux homonymes (qui se prononcent pareil) ou de deux paronymes (qui se prononcent presque pareil)</p>
</td>
<td>
<p>Ex. : Il n’y a que Maille qui m’aille ! Qui se ressemble s’assemble. Mangeons bien, mangeons bio !</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>Le vocabulaire d'analyse de la poésieurn:md5:2f76633cb7e43d57690c070dec0fa1df2019-04-13T11:39:00+02:002019-04-13T11:39:00+02:00philaminte17Fiches méthodepoésie; figures de style<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="bac1.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bac1.jpg" />
<figcaption>Analyser la poésie </figcaption>
</figure>
<p style="text-align: justify;">La poésie doit s'analyser en utilisant un <strong>vocabulaire précis et technique </strong> : en effet, chaque poème peut correspondre à une forme définie et se fonde sur une construction qui peut être analysée et doit être présentée dès l'introduction ; il est donc utile de connaître les noms des principales figures de style, des principaux vers, des principales strophes et des rimes ; de plus , le poètes jouent souvent avec les sons et le sens des mots donc il vous faut vous montrer particulièrement observateur quand vous présentez un texte de nature poétique; N'hésitez pas à commenter les sonorités , les rythmes et la musicalité du texte. Voilà quelques mots qui pourront vous aider ..</p> <p>.</p>
<ul>
<li><b>Un calembour :</b><br />
Jeu d'esprit fondé sur la différence de sens entre des mots qui se prononcent de la même manière. Ex : la Fée Lure, l'Ange Lure, synonyme <strong>jeu de mots </strong></li>
<li><b>une épître :</b><br />
Au XVIème s., poème à rimes plates qui constitue une lettre à un ami ou à un protecteur et traite sur un ton familier de sujets moraux ou littéraires souvent sur le ton de confidences personnelles. </li>
<li><b>une épigramme :</b><br />
Poème assez court pour pouvoir constituer une inscription sur un monument (cf. étym. grecque) généralement terminé par un trait spirituel ou satirique. Dans un sens plus large = poème satirique bref (cf. Marot) </li>
<li><b>un rondeau :</b><br />
Poème à forme fixe <Moyen Age composé de <b>3 stophes</b> sur <b>15 vers</b> jouant sur <b>2 rimes</b> <b>+ un refrain</b> qui reprend les derniers mots du dernier vers. </li>
<li><b>un dizain :</b><br />
Poème de <b>10 octosyllabes</b> ou <b>décasyllabes</b>. </li>
<li><b>une églogue :</b><br />
Poème pastoral (cadre naturel) synonyme <strong>bucolique</strong> consistant en un dialogue entre deux bergers : répandu au seizième siècle surt</li>
<li><b>une élégie :</b>
<ol>
<li>dans l'Antiquité = poème lyrique dans lequel s'expriment des sentiments mélancoliques provoqués par un deuil ou un amour malheureux. </li>
<li>poème triste qui exprime la mélancolie. </li>
</ol>
</li>
<li><b>lyrique :</b>
<ol>
<li>à l'origine = poésie chantée avec accompagnement de la lyre. </li>
<li>moderne = poème qui a gardé les thèmes du lyrisme antique càd qui exprime les sentiments que certains événements provoquent dans l'âme du poète. Le lyrisme exprime toujours une <b>émotion</b>.</li>
</ol>
</li>
<li><b>une ode :</b>
<ol>
<li>dans l'Antiquité = tout poème destiné à être mis en musique. Mais le mot s'est spécialisé pour désigner une forme de poésie lyrique caractérisée par :
<ul>
<li>ses thèmes , son adresse à un personnage célèbre ou aimé</li>
<li>sa construction en strophes et la prédominance de certains rythmes.</li>
</ul>
</li>
</ol>
</li>
<li><strong>un sonnet : 14 vers formé de 2 quatrains et deux tercets sur 5 rimes : vient de la Renaissance italienne </strong></li>
<li>
<p><u><b><i>Versification</i></b></u></p>
</li>
<li><b>compte des syllabes :</b><br />
<b>e</b> est <b>muet</b> devant <b>voyelle</b> et en<b> fin de vers</b><br />
. Ex : "Sur ma jou<b>(e)</b> en riant ell<b>(e)</b> essui<b>(e)</b> une larm<b>(e)</b>" (Racine)<br />
<b>e</b> compte pour une syllabe devant <b>consonne</b>.<br />
Ex : "Donn<b>e</b>-lui tout de mêm<b>(e)</b> à boir<b>e</b>, dit mon pèr<b>(e)</b>" (Hugo) </li>
<li><b>allitération :</b><br />
l'allitération est la répétition d'une même <b>consonne</b> ou d'un même <b>son consonantique</b>. </li>
<li><b>assonance :</b><br />
l'assonance est la répétition d'une même <b>voyelle</b> ou d'un même <b>son vocalique</b>. Il y a assonance lorsque deux vers se terminent par le <b>même son vocalique</b> (cf. les chansons de gestes)<br />
Ex : aim<b>é</b> v<b>ie </b><br />
chant<b>é</b> m<b>ie</b></li>
<li><b>rime :</b><br />
pour qu'il y ait rime il faut que deux mots placés à la fin de deux vers présentent des <b>phonèmes identiques</b>.<br />
Il est impératif qu'il y ait<b> une consonne d'appui</b>.<br />
schéma : <b>cons. + voyelle</b> ou <b>voyelle + cons</b>.<br />
Ex : "Déjà la nuit en son parc am<b>assait</b><br />
Un grand troupeau d'étoiles vagab<b>ondes</b>,<br />
Et pour entrer aux cavernes prof<b>ondes</b>,<br />
Fuyant le jour, ses noirs chevaux ch<b>assait</b>." </li>
<li><b>rime suffisante</b> (on dit aussi rime pauvre) :<br />
une rime est dite suffisante quand elle est constituée d'un <b>son vocalique</b> et d'un <b>son consonantique identiques</b>.<br />
Ex : chev<b>al vie âme</b><br />
ég<b>al</b> sui<b>vie</b> l<b>ame</b></li>
<li><b>rime riche :</b><br />
une rime est dite riche lorsqu'elle présente au moins <b>3 phonèmes identiques</b>.<br />
Ex : ch<b>armes années arche</b><br />
l<b>armes</b> sur<b>années marche</b></li>
<li><b>une diérèse :</b><br />
Fait de compter pour <b>2 syllabes</b> 2 voyelles consécutives qui d'habitude ne comptent que pour 1.<br />
<b>[</b>l'orient<b>]</b> <b>[</b>l'ori<b>][</b>ent<b>], ci/el vi/o/lon</b></li>
<li><b>une synérèse :</b><br />
Fait de compter pour 1 seule syllabe un groupe de sons qui dans la prononciation courante compte pour 2. </li>
<li><b>un enjambement :</b><br />
Rejet au vers suivant d'un ou plusieurs mots nécessaires au sens du premier.<br />
Ex : "Je répondrai,Madame,<b> avec la liberté<br />
D'un soldat</b> qui sait mal farder la vérité" (Racine) </li>
<li><b>un rejet :</b><br />
Il y a rejet quand un élément syntaxique finit dans le vers qui suit celui dans lequel il est contenu pour la plus grande partie.<br />
Ex : "Mais tout n'est pas détruit et vous en laissez vivre<br />
<b>Un</b>...Votre fils, Seigneur, me défend de poursuivre." (Racine)</li>
<li><u><b>Figures de rhétorique.</b></u>
<ul>
<li><i>apostrophe</i> :<br />
On adresse la parole à des personnes présentes ou absentes, à des objets inanimés. </li>
<li><i>invocation</i> :Appel à l'aide de la prière. </li>
</ul>
</li>
<li><b>une périphrase :</b><br />
La périphrase consiste à exprimer par plusieurs mots ce qu'on aurait pu exprimer par un seul. </li>
<li><b>un euphémisme :</b><br />
Adoucissement d'une idée désagréable, odieuse ou triste qui consiste à la déguiser sous une expression qui n'est point l'expression propre de cette idée.<br />
Ex : elle a vécu est un euphémisme pour ne pas dire elle est morte. </li>
<li><b>une analogie :</b><br />
Ressemblance partielle entre deux choses qui ne se ressemblent pas dans leur aspect général. . </li>
<li><b>une anaphore :</b><br />
Procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d'une phrase.<br />
Répétition anaphorique = répétition expressive d'un même mot. </li>
<li><b>une métonymie :</b><br />
Figure de rhétorique qui consiste à désigner un objet ou une idée par un terme s'appliquant à un autre objet ou une autre idée unis aux premiers par une relation surtout de contiguïté spatiale, temporelle ou logique.<br />
Ex : cause à effet : "boire la mort" = boire le poison<br />
matière à objet : "le cèdre" = le coffre en cèdre </li>
<li><b>une prétérition :</b><br />
On déclare passer sous silence une chose sur laquelle on attire néanmoins l'attention par ce procédé indirect.<br />
Ex : "je pourrais faire remarquer que"...<br />
"je ne vous dirais pas que"...<br />
(tous les orateurs, hommes politiques en usent et en abusent dans leurs discours!) </li>
<li><b>un oxymore :</b> ou<b> alliance de mots</b>)<br />
C'est le rapprochement de deux termes qui paraissent se contredire dans une même unité syntaxique.<br />
"noir et blanc" est un oxymoron.<br />
Ex : "Cette <b>obscure clarté</b> qui tombe des étoiles" (Corneille) </li>
<li><b>un chiasme :</b><br />
Cette figure consiste à placer en ordre inverse les éléments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques.</li>
<li><b>une comparaison :</b><br />
Figure qui consiste à rapprocher deux idées, deux objets ou un objet et une idée afin de mieux dégager par analogie leur sens, leur aspect, ou simplement pour les embellir.<br />
La comparaison comprend toujours <b>deux termes</b>. </li>
<li><b>une métaphore :</b><br />
Figure de rhétorique qui consiste à désigner un objet ou une idée par un mot qui convient pour un autre objet ou une autre idée liés aux précédents par une analogie.<br />
La métaphore fusionne donc en <b>un seul terme</b> les deux termes de la comparaison. </li>
<li>L'image peut être <b>soit une comparaison</b>, <b>soit une</b> <b>métaphore</b>. <b>Mais</b>, ce qui l'en distingue, c'est qu'au lieu d'insister sur un rapport purement intellectuel entre deux termes analogues,<b> elle essaye de donner le sentiment du concret</b> en provoquant une représentation sensible et visuelle de la couleur, de la forme, du mouvement<br />
Ex : "Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.<br />
Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant" (Hugo)<br />
(appeler la mort "la faucheuse" est une <b>métaphore</b> <b>qui mêle </b><b>abstrait</b> concret mais la métaphore devient <b>image</b> au vers 2 où l'on a l'impression de <b>voir</b> une femme avec sa faux. </li>
</ul>
<p> </p>Travailler sur un personnage dans un romanurn:md5:e4882f4b803555579563d46ddd57d0dc2019-01-29T09:37:00+01:002019-01-29T15:27:59+01:00philaminte17Fiches méthoderoman; personnage<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="persorom2.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/persorom2.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p style="text-align: justify;">Le personnage de roman est une créature très particulière vu qu'il n'a existence que sur le papier ; Qu'il soit héros ou simple figurant, la plupart des personnages ressemblent à de véritables personnes et sont construits en respectant certaines règles . Pour pouvoir appréhender la totalité d'un personnage , il est bon de se souvenir de ces détails ..tout d'abord, bien qu'il présente des ressemblances avérées avec une vraie personne, le personnage de roman est "un être de papier, un être de discours, un vivant sans entrailles " Son existence se limite à celle du texte . On distingue plusieurs fonctions essentielles qu'on retrouve, plus ou moins développées, à chaque époque de l'histoire du roman. <strong>Un conseil important </strong>: pour étudier un personnage dans un roman, pensez à utiliser les éditions numériques et la recherche d'un mot à l'intérieur du roman: celui du nom de votre personnage . </p>
<p> </p> <p style="text-align: justify;">La fonction première du personnage semble être celle d'<strong>explorer un espace social </strong>: Il est donc amené à voyager et à rencontrer d'autres personnages qui représentent d'autres membres de l'espace social; Alors que le <strong>héros épique </strong>des romans de chevalerie n'évoluait qu'à l'intérieur du cercle restreint de l'aristocratie, avec la naissance du <strong>roman réaliste,</strong> le héros parcourt l'ensemble des couches qui forment le société . Le héros romanesque est souvent un être charnière qui révèle soit la transition enter deux époques (conflit de la tradition et de la modernité ) , soit entre deux étapes d'un processus historique ( monarchistes et républicains ) ; Le personnage romanesque explore également le monde intérieur de la<strong> conscience humaine</strong> : au fur et à mesure de l'évolution du roman, et surtout à partir de la seconde moitié du dix-neuvième siècle, les personnages se définissent par leurs pensées et plus seulement par leurs actions; <strong> Les monologues intérieurs</strong> permettent de saisir leurs états de conscience et ce qu'ils pensent du monde dans lequel ils évoluent. </p>
<figure style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;"><img alt="persorom1.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/persorom1.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p style="text-align: justify;">Chaque personnage dans un roman fait partie d'un <strong>réseau de relations</strong> qui s'organisent selon des rapports de force (alliances, oppositions ) ; les relations entre les personnages déterminent une image des relations sociales; dans Germinal, par exemple, les conflits qui opposent les mineurs et les patrons reflètent les mutations de la société industrielle de cette époque et les nécessaires transformations de la relation au travail que Marx va expliquer et nommer la lutte des classes .</p>
<p style="text-align: justify;"><u><strong>Mode d'emploi pour appréhender le personnage</strong></u> : </p>
<p style="text-align: justify;">I<strong> Portraits variés </strong></p>
<p style="text-align: justify;">On relève sa première apparition dans le roman et on examine attentivement toutes <strong>ses caractérisations </strong>(portraits , origines, traits de caractère mentionné set récurrents ) Balzac appelle cette technique de construction du personnage : <strong>faire concurrence à l' Etat Civil;</strong> Dans les romans réalistes, les portraits sont en général très importants et ils comportent de <strong>nombreux petit détails </strong>qui sont nécessaires à la création de l<strong>'illusion référentielle</strong>. Le plus souvent, les personnages font d'ailleurs l'objet d'une véritable présentation ; Pour Balzac, le physique du personnage trahit sa nature morale, cette théorie est nomme la physiognomonie. On pensait que tout dans la personne humaine pouvait être expliquée . Les <strong>noms</strong> sont également très importants ainsi que l'entourage familial qu'on décrit parfois sur plusieurs générations . De nombreux personnages sont également caractérisés par leurs paroles : leur niveau de langage, leur manière de s'adresser aux autres, leurs défauts de prononciation , le ton de leurs interventions; N'oubliez pas non plus ce qu'en disent les autre personnages ; en effet, leurs portraits est complété par la manière dont ils sont décrits par les autre personnages du roman. </p>
<p style="text-align: justify;">II <strong>Evolution du personnage </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un personnage reste rarement statique dans un roman: il évolue au fur et à mesure de l'intrigue; Il affronte des obstacles, traverse des épreuves dont il sort vainqueur ou perdant , et on peut dresser son état final ; Sa dernière apparition dans le roman est souvent significative . Souvent il joue un rôle qu'on peut définir en quelques mots . Certains roman sont construits autour de cette évolution du personnage central et portent le nom de <strong>romans d'apprentissage</strong> . </p>
<p style="text-align: justify;">III <strong>Ses interactions : sa dimension symbolique</strong> </p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="persorom4.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/persorom4.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">Le personnage romanesque est toujours le lieu d'une interaction et il est inséparable des autres personnages : il se constitue est se transforme en fonction des relations qu'il tisse avec ceux qui l'entourent; Le plus souvent, il <strong>reflète un modèle</strong> qui s'inscrit dans une réalité sociale et politique .Dans <u>Germinal </u>par exemple, la grève des mineurs et la manifestation sont observées par Madame Hennebeau et l'ingénieur Paul Négrel qui se sont réfugiés dans une grange : ces personnages décrivent la scène de leur point de vue apeuré et quelque peu horrifié mais le narrateur intervient également pour donner des explications complémentaires; Ce <strong>principe du double point de vue </strong>est une constante dans les romans de Zola qui confronte ainsi le <strong>point de vue d'un personnage</strong> qui exprime souvent son admiration ou sa crainte et <strong>un point de vue plus objectif</strong> qui représente une sorte de <strong>vérité supérieure,</strong> celui du scientifique qui détient les explications des phénomènes qu'il observe. </p>
<p style="text-align: justify;">Terminons ce rapide tour d'horizon en évoquant un personnage bien particulier : celui du <strong>narrateu</strong>r ; Qu'il soit présent à l'intérieur de la fiction ou qu'il représente simplement une sorte d'<strong>autorité de régie</strong> , le narrateur intervient à de nombreuses reprises, plus ou moins discrètement selon les cas. Il permet au lecteur parfois de prendre ses distances avec le personnage sou à d'autre moments, il brouille les lignes entre le réel et la fiction pour renforcer l'illusion réaliste. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>Adapter une œuvre littéraire au cinéma : tentatives de traductions .urn:md5:b5ac28b20adf5fbe81687ff893bb95052018-12-06T22:13:00+01:002018-12-06T23:09:03+01:00philaminte17Fiches méthodecinéma;adaptation;roman<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="omb32.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/omb32.jpg" />
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<p style="border: none; margin-bottom: 0cm; -webkit-text-stroke-width: 0px; padding: 0cm; text-align: justify;"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size:12pt">Peut-on parler véritablement de trahison? L’oeuvre écrite, dès qu’elle ne se limite pas à une simple nouvelle, possède une densité trop grande pour être toute entière mise dans l’œuvre filmée, et il serait étonnant de penser que des dizaines d’heures de lecture peuvent se transférer dans une à trois heures de cinéma. Le langage cinématographique va ainsi utiliser des condensés.</font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom: 0.25cm; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-align: justify;"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size:12pt">Les grands films tirés de grands livres sont toujours la vision de deux artistes qui ont apporté chacun deux visions du monde.</font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom: 0.25cm; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-align: justify;"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size:12pt">Julien Gracq disait de l’adaptation cinématographique :" pour qu’un roman devienne un très bon film , il faut que le film soit autre chose. Il s’agit de chercher une sorte d’équivalent mais qui ne se limite pas à la simple transposition visuelle".</font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="omb31.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/omb31.jpg" />
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<p style="margin-bottom:0.25cm; text-align:start; -webkit-text-stroke-width:0px"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><strong><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size: 12pt;">Comment passer du texte à l'image</font></font></font></strong></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom: 0.25cm; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-align: justify;"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size: 12pt;">L’ <strong>adaptation libre</strong> d’une oeuvre littéraire peut en modifier de profonds aspects : elle peut ainsi être transposée dans un autre pays à une toute autre époque . Il est également possible ne garder qu’un personnage et de lui faire vivre d’autres aventures, l’important est de conserver un aspect du roman, de le rendre unique et inoubliable. On parle alors de libre -adaptation ou de transposition . </font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom: 0.25cm; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-align: justify;"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size: 12pt;"><strong>Deux langages différents </strong><br />
- Le langage des images ne reflète pas le langage des mots. Par exemple, les ellipses au cinéma (flash-back, fondus)représentent le temps qu’on ne voit pas. Ainsi, il y a un décalage réel entre une scène racontée et une séquence de film. La voix-off au cinéma fait entendre au specatteur les pensées du personnage ; Le procéd est beaucoup plus fréquent dans lseromans avec le point de vue omniscient.<br />
- Un film de 2 heures ne peut pas reprendre tous les événements et les gestes d'un récit de 300 pages. Le cinéaste doit donc faire des choix. Il peut décider de supprimer certains détails, de réduire le nombre de personnages, de passer des faits sous silence. </font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom: 0.25cm; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-align: justify;"><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size: 12pt;">- Enfin, en adaptant, le cinéaste propose sa lecture, sa vision de l'oeuvre, son interprétation.</font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><span style="line-height:19.200000762939453px"><span style="caret-color:#000000"><span style="color:#000000"><span style="font-family:-webkit-standard"><span style="font-style:normal"><span style="font-variant-caps:normal"><span style="font-weight:normal"><span style="letter-spacing:normal"><span style="orphans:auto"><span style="text-transform:none"><span style="white-space:normal"><span style="widows:auto"><span style="word-spacing:0px"><span style="-webkit-text-size-adjust:auto"><span style="text-decoration:none"><font face="Times New Roman"><font size="3"><font style="font-size: 12pt;"> </font></font></font></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="omb35.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/omb35.jpg" />
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<p style="margin-bottom: 0.25cm; text-align: justify;"><span style="line-height: 19.200000762939453px;"><font><font><font color="#000000" face="-webkit-standard" size="3" style="font-family: "Times New Roman";"><span style="caret-color: rgb(0, 0, 0);">Dans<u> </u></span></font><u><u style="font-family: -webkit-standard; caret-color: rgb(0, 0, 0); color: rgb(0, 0, 0); font-size: 12pt; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; text-decoration: none; -webkit-text-stroke-width: 0px;">L’Armée des Ombres</u></u><font color="#000000" face="-webkit-standard" size="3" style="font-family: "Times New Roman";"><span style="caret-color: rgb(0, 0, 0);"><strong> ,</strong> adaptation par Jean-Pierre Melville plus de 20 ans après la sortie du roman de Kessel, de <strong>nombreux petits détails ont disparu .</strong> Le <strong>cadre</strong></span></font><font color="#000000" size="3"><strong><font face="Times New Roman" style="font-family: -webkit-standard;"> </font><font face="-webkit-standard">chronologique</font></strong><font face="Times New Roman"><font face="-webkit-standard"> du récit est respecté avec les </font><strong>différentes</strong><font face="-webkit-standard"><strong> séquences </strong>comme l'arrivée au camp de prisonniers, l'évasion, l'exécution du traître, le départ en </font></font></font></font></font></span><font color="#000000" face="-webkit-standard" size="3">Angleterre , les différentes missions des résistants . Les <strong>personnages principaux sont tous conservés: </strong>autour de Philippe Gerbier interprété avec beaucoup de sobriété par Lino Ventura, on retrouve des acteurs célèbres de l'époque; Simone Signoret joue Mathilde, Jean-François est interprété par Jean-Pierre Cassel et le grand patron Luc Jardie est incarné par Paul Meurisse. Toutefois, dans un souci d'économie , le <strong>cinéaste réduit certains rôles secondaires</strong>: on aperçoit Augustine la paysanne généreuse et on entrevoit à peine sa fille alors que dans le roman, Mathilde envoie un commando pour la délivrer et l'auteur raconte avec force détails, les séances de torture qu'on lui fait subir. On note d'ailleurs, à ce sujet, que les<strong> images de torture sont beaucoup moins détaillées</strong> à l'écran sans doute pour ne pas trop choquer le spectateur et pour que le film soit accessible à tous les publics. Autour des figures principales de résistants: Lemasque, Félix, Le Bison, Jean-François, certains détails ont été <strong>concentrés </strong>; Ainsi, alors que dans le roman, Gerbier s'évade avec la complicité de Legrain et grâce à son sacrifice, dans le film, Melville a choisi de reprendre une anecdote qui est racontée par Jean-François; ce dernier s'est enfui du siège de la Gestapo , a trouvé refuge chez un barbier et celui-ci lui a donné un imperméable afin qu'il ne soit pas reconnu par les allemands. Dans cette scène, à l'écran, Gerbier remplace Jean-François. Toutes les aventures des récitants ne sont pas reprises : ainsi on ne voit pas tous leurs déguisements ou tous leurs voyages comme lorsque Mathilde se travestit en femme enceinte . Le film montre l'agonie du Félix et le sacrifice de Jean-François pour le rejoindre en prison ; dans le roman, il s'agit d'un épisode raconté par Le Masque qui reste auprès d'un camarade trop souffrant pour pouvoir s'échapper. </font></p>
<figure style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;"><img alt="omb36.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/omb36.jpg" />
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<p style="margin-bottom: 0.25cm; text-align: justify;"><font color="#000000" face="-webkit-standard" size="3">Le cinéaste a choisi de conserver des <strong>détails symboliques</strong> comme l'appartement de Saint Luc : il modifie toutefois la scène de reconnaissance entre les deux frères: l'identité du patron est dévoilée à son frère dans le roman alors que dans le film , Jean-François ne peut identifier son frère dans le noir de la nuit. Seul le spectateur sait qu'il s'agit du chef et dans le générique de fin qui mentionne la mort tragique de tous les résistants, il est précisé :<strong><i> Luc Jardi ne donna qu'un nom : le sien . </i></strong>Lorsque Mathilde serre la main de Gerbier après avoir organisé son évasion avec la corde, le cinéaste a voulu montrer l'émotion de ces instants et même s'il n'a pas donné à Mathilde un rôle aussi important que dans le roman, il a conservé ses qualités d'organisation et montre que les résistants qui travaillent sous ses ordres, l'admirent beaucoup. Le dénoument du roman est conservé avec l'arrivée dans la planque de Gerbier du grand patron pour prendre la décision de tuer Mathilde avant qu'elle ne livre les noms d'autres résistants pour sauver sa fille. La scène de l'assassinat de Mathilde et l'incertitude dans laquelle se trouve le chef des résistants apparaît bien à l'écran avec le visage sidéré de l'actrice qui laisse penser au spectateur qu'elle ne s'attendait pas à être tuée .</font></p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="omb37.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/omb37.jpg" />
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<p style="margin-bottom: 0.25cm; text-align: justify;"><font color="#000000" face="-webkit-standard" size="3">Au final, <strong>quelques détails ont été passés sous silence </strong>et <strong>quelques personnages ont disparu</strong> (Louis H , l'abatteur clandestin qui abrita Gerbier , la Comtesse qui cachait des clandestins sous sa robe mais <strong>les scènes principales ont été conservées et transposées</strong> (camp, évasion, parachutages, passage à Londres, arrestations, tortures) et surtout l'atmosphère sombre du roman de Kessel, parfaitement restituée avec de nombreuses scènes nocturnes notamment . L'exécution du traître <strong>reprend le scénario du livre</strong> mais les pensées des personnages sont moins détaillées et l'expression de leurs visages se substitue à ce qu'ils peuvent ressentir . <strong>Le roman nous informe davantage sur les raisons qui poussent les êtres à agir , leurs motivations, leur passé;</strong> l'image elle, fixe des moments d'émotion mai ne permet pas aussi facilement <strong>la superposition des plan temporels</strong> à moins d'utiliser des techniques particulières comme<strong> la surimpression ou le flash-back </strong>qui plongent le spectateur dans les souvenirs des personnages . </font></p>
<figure style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;"><img alt="omb33.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/omb33.jpg" />
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<p style="margin-bottom: 0.25cm; text-align: justify;"><font color="#000000" face="-webkit-standard" size="3"><strong>La musique, les gros plans, le jeu des acteurs , le découpage des plans, le rythme du montage, les différents éclairages </strong> sont des outils propres au cinéma. <strong>La variété des points de vue, la précision des détails , l'expressivité du style, l'utilisation du registre tragique ou pathétique</strong> sont des techniques romanesques. Le film ed Melville s'inspire du roman mai sous offre un nouvelle vision personnelle de l'héroïsme des résistants et de ce que la guerre pousse l'homme à accomplir, en bien comme en mal. Il se clôt sur une dimension pathétique avec le générique de fin qui fait défiler les nom de ceux qui vont mourir avant la libération de Paris . Le film d'ailleurs s'ouvre sur un défilé allemand sous l'arc de Triomphe,<strong> image symbolique </strong>de l'occupation allemande sur le territoire français : principal motif invoqué par les résistants pour continuer la lutte armée . </font></p>
<p style="margin-bottom:0.25cm; text-align:start; -webkit-text-stroke-width:0px"><br />
</p>
<p align="left" style="border:none; margin-bottom:0cm; -webkit-text-stroke-width:0px; padding:0cm"> </p>
<p style="margin-bottom:0.25cm; text-align:start; -webkit-text-stroke-width:0px"><br />
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<p style="margin-bottom:0.25cm; text-align:start; -webkit-text-stroke-width:0px"><br />
</p>Fabriquer un exposé à l'oralurn:md5:84e7d57d31bcd8bd011b69fcd4bd961c2018-09-23T17:19:00+02:002018-09-23T17:19:00+02:00philaminte17Fiches méthodeexposé;oral<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="exp.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/exp.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">L'exercice qui consiste à présenter à la classe<strong> un sujet d'exposé oralement</strong> vise à développer un certain nombre de <strong>compétences </strong>qu'il est possible de décomposer en 4 grands domaines . Il faut tout d'abord d<strong>élimiter le sujet </strong>dont, en fixer un cadre, en extraire éventuellement une problématique, en mesurer l'intérêt et les enjeux ; Il s'agit de la compétence : savoir analyser un sujet . Ensuite, il faut effectuer la partie consacrée <strong>aux recherches </strong>en prenant soin de noter les chemins d'accès et les sources des documents utilisés (ne pas oublier de citer ses sources en fabriquant dans le sommaire<strong> une sitographie</strong> ) ; Il faut ensuite réfléchir à un mode d'organisation des idées<strong> en construisant un plan</strong> composé de parties et parfois de sous-parties. Enfin, il est important de soigner sa <strong>présentation orale </strong>en travaillant sa voix, sa posture, son langage et en maigrissant les supports utilisés (polycopié, diapaorama, vidéo ) . Quelques conseils pour débuter ...</p> <p style="text-align: justify;">1<strong>. Cadrer le sujet ; </strong></p>
<p style="text-align: justify;">En français, vous pouvez<strong> présenter un auteur </strong>dans le cadre soit de l'étude d'une oeuvre soit de l'étude d'un mouvement littéraire . La biographie se limitera à quelques points essentiels ; N'évoquez ni la famille ni les études mais concentrez vous plutôt sur les métiers exercés et sur la carrière d'écrivain ;</p>
<p style="text-align: justify;">A proscrire : les détails intimes sur la vie privée et la petite enfance , les études. </p>
<p style="text-align: justify;"><u><strong>A privilégie</strong></u>r : les titre des oeuvres principales et si possible leur résumé ou leurs thèmes principaux. Le rôle de l'artiste dans son époque (chef d'un mouvement littéraire, ses influences et l'empreinte qu'il laissera au siècles suivants ) </p>
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<p style="text-align: justify;"><img alt="exp5.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/exp5.jpg" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Exemple de plan : l'homme, l'artiste, son évolution et ses influences. N'oubliez pas qu'un écrivain évolue entre ses débuts et la fin de sa carrière. Pensez surtout à ce qu"on retiendra de lui ! </p>
<p style="text-align: justify;">V Hugo : le poète romantique , le romancier engagé, le dramaturge contesté . Pensez aux<strong> cartes heuristiques</strong> ou cartes mentales parfois très lisibles . </p>
<p style="text-align: justify;">si vous présentez une notion comme un mouvement littéraire, donnez des dates précises et évoquez les grands principes de ce courant . </p>
<p style="text-align: justify;">Plan possible pour l'étude du mouvement romantique : 1 Les origines de romantisme, débuts et apparitions, 2 les principes du romantisme et les auteurs qui ont rallié le mouvement , 3. les limites du genre (la contestation et les reproches que certains écrivains adressent aux auteurs romantiques ) : le romantisme s'oppose au réalisme qui tente d'en corriger les excès . </p>
<p style="text-align: justify;">Si vous présentez une oeuvre, n'oubliez pas de la situer dans une époque, un courant, de la résumer, d'en préciser les thèmes principaux et de donner les objectifs de l'écrivain (jetez un opeil à la préface souvent très importante pour comprendre les intentions de l'auteur et évoquez brièvement sa réception (c'est à dire son accueil par l critique, le public.échec ou triomphe ). Il est souvent pertinent d'en lire quelques extraits et de les commenter, d'expliquer pourquoi on les a choisis. </p>
<p style="text-align: justify;">2 . <strong>La phase de recherches</strong> : internet est un allié précieux mais souvent wikipedia est pillée au détriment de sites plus spécialisés ; Pensez à chercher du côté de magister, étudeslittéraires , et ne négligez pas <strong>le bon vieux manuel, </strong>souvent beaucoup plus clair que ce que vous pourrez compiler sur le net. Pensez également au CDI à consulter les rayons spécialisé des critiques littéraires . Ne cherchez pas à tout dire : soyez clair et maîtrisez les connaissances que vous allez partager ; Ce qu'on enseigne se mémorise beaucoup plus facilement que ce qu'on lit . Prenez des notes, ouvrez et créer un dossier dans lequel vous stockerez vos fichiers et munissez-vous d'une clé USB.</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="exp2.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/exp2.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">3. <strong>L'organisation des idées</strong> : n'hésitez pas à projeter un plan ; si vous utilisez des diapos, ne les surchargez pas de texte; privilégiez les supports qui allient texte et illustrations et parlez à partir des images en les commentant lorsqu'elles s'affichent. N'utilisez pas les supports tout faits des applications comme powerpoint ou impress. Un fond blanc neutre est conseillé . Les effets liés à l'apparition des diapos sont à réserver à ceux qui maitrisent l'outil informatique . </p>
<p style="text-align: justify;">Pour présenter un conflit , vous pouvez utiliser des plans de type chronologique : les origines ou les cause du conflit, le déroulement des faits (les batailles, les affrontements et leurs conséquences) et enfin la résolution du conflit (une solution a- t-elle été trouvée, acceptée ? ). Privilégiez les images d'archive ou celles des journalistes de guerre par exemple .</p>
<p style="text-align: justify;">Votre témoignage artistique peut être un livre, un discours, un document sonore, une image , un tableau, un film, une oeuvre de fiction. </p>
<p style="text-align: justify;">A proscrire : les fonds sombres, les diapos surchargées , les modèles préfabriqués </p>
<p style="text-align: justify;"><u><strong>A privilégier </strong></u>: des présentations simples , des commentaires pendant la projection des images </p>
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<p style="text-align: justify;"><img alt="exp3.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/exp3.jpg" /></p>
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<p style="text-align: justify;">4.<strong> La présentation orale</strong> : parlez distinctement, assez fort, pas trop vite et organisez-vous pour vous répartir les rôles et les temps de parole ; Estimez toujours en répétant à la maison la durée de votre oral . N'écrivez jamais tout ce que vous allez dire et efforcez-vous de ne pas lire vos notes. Vous captiverez davantage l'attention de votre public si vous regardez la salle (votre regard doit circuler dans le public ) </p>
<p style="text-align: justify;">A proscrire : lire entièrement ses notes sans lever la tête </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>A privilégier</u></strong> : apprendre ses notes afin de pouvoir se détacher de sa feuille , s'entraîner avant le jour J .</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>Fiche mémorisation : apprendre à apprendre un coursurn:md5:99944bbf74ae63e93c76e7828b2e3a322018-09-12T15:08:00+02:002018-09-13T07:30:20+02:00philaminte17Fiches méthode<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="memo3.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/memo3.jpg" /></figure>
<p style="text-align: justify;"><strong>Que retenir d'un cours ? </strong>quels sont les points les plus importants ? que vais-je devoir apprendre ? est-ce que je suis obligé d'apprendre le cours par coeur ? Si ces questions méritent d'être posées dans toutes les matières, en français, il est possible d'y répondre dès le début de l'année. En effet, la plupart des cours ont pour but de vous faire acquérir à la fois des<strong> connaissances</strong> (une culture littéraire par exemple ) et des <strong>savoir-faire </strong>( rédiger une dissertation, un commentaire littéraire, une question de corpus ou un sujet d'invention pour le bac de Françai s) Plus généralement , il est recommandé de savoir nommer avec précision ce qu'on cherche à retenir et à apprendre . Prenons ensemble l'exemple du premier cours qui s'intitule<strong> Indignez-vous </strong>... suivez le guide ! </p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="memo2.png" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/memo2.png" />
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<p style="text-align: justify;">Le cours commence par une r<strong>éflexion collective </strong>autour de sujets d'indignation . Au tableau sont listés des points qui suscitent l'indignation d'un certain nombre d'élèves . Ensuite le professeur donne comme consigne de relier ces mot selon des critères communs. Ainsi le s<strong>exisme et le racisme </strong>seront rassemblés dans la catégorie<strong> discriminations</strong> alors que le harcèlement et la dictature seront rassemblés dans une catégorie qui fait état de l'usage de la violence pour soumettre des individus. Un diaporama complète les notions envisagées : écart entre riches et pauvres, discriminations de toutes sortes . Il est l'occasion de revoir des notions importantes comme caricature, ironie, parodie, humour . Le cours se poursuit avec une prise de notes de mots définis par des élèves de la classe et l'analyse d'un texte de Stéphane Hessel . Le principales idées de ce texte sont notées au tableau et les élèves doivent pouvoir identifier les lignes où apparaissent ces idées reformulées. Le cours se termine par la réalisation de travaux d'écriture en groupe après avoir fait noter au tableau ce qu'est un schéma de communication . Chaque groupe choisit d'illustrer une situation de communication qui traduit une forme d'indignation. L'objectif de ce travail est d'apprendre à réutiliser dans l'expression écrite une situation de communication (qui parle à qui, sur quel ton et de quoi ) et de produire un texte argumentatif efficace (compétence en cours d'acquisition et travaillée ) , dans une langue maîtrisée (compétence requise) . Ces productions écrites feront l'objet au cours suivants d'un travail d'évaluation . 4 à 6 heures de français ont été attribuées à cette première séquence de français. Que doit -on en retenir ? </p>
<p style="text-align: justify;">Ce cours comporte des <strong>connaissances</strong> à acquérir et des <strong>compétences</strong> (savoir-faire ) ; il peut être enregistré dans vos lutins (classeurs ) sous la forme d'une fiche mémorisation qui peut être réalisée soit à la maison soit en Travail autonome. Ci -dessous , en pièce jointe , une <u><strong>fiche mémorisation</strong></u> à imprimer ou à recopier . Vous trouverez également en pièce jointe (il suffit de cliquer sur la clé USB rouge située à la fin du billet ) des conseils pratiques et une carte qui résume les différentes manières d'apprendre . Bon courage ...et bons apprentissages ! </p>Comment décrire un combat ? éléments de topographie d'un champ de bataille ...urn:md5:6aa10a4dd2d0439abc09e985335116232018-05-07T10:04:00+02:002018-05-08T08:46:04+02:00philaminte17Fiches méthodedécrire;combat;guerre<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="bata2.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bata2.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">Les hommes plongés au coeur de la mêlée sont pris dans un t<strong>ourbillon de sensations</strong> parfois paradoxales . La plupart des écrivains qui cherchent à montrer le soldat en action mettent en évidence différents points ; tout d'abord le soldat est frappé par <strong>l'ambiance sonore</strong> autour de lui . En effet, les champs de bataille sont le plus souvent bruyants : cri des hommes, cri des mourants, hennissements des chevaux quand il s'agit de la cavalerie, tonnerre des canons lors des assauts ou crépitements des fusils d'assaut, tirs de grenade, de mortier; les détonations se succèdent et forment un vacarme infernal au milieu duquel les voix humaines semblent bien ténues. Pensez à décrire ces notations auditives car elles font partie de l'imagerie de la guerre . Mais les soldats sont également le centre d'émotions très violentes...</p> <p style="text-align: justify;">L'assaut peut les galvaniser et ils <strong>agissent presque de manière mécanique </strong>comme des sortes de<strong> machines ou de bêtes sauvages</strong> : ils tuent sans avoir le temps de réfléchir l'ennemi qui se met en travers de leur route ou qui menace leurs compagnons d'armes et agissent parfois même en se fiant à une forme d'instinct animal. En effet, de nombreux témoignages de soldats survivants mentionnent la rapidité avec laquelle les actions sont menées et une sorte de force animale qui les pousse à frapper, courir, escalader les tranchées , partir à l'assaut, faire des choses dont ils ne se seraient jamais crus capables . Evidemment la conscience du soldat est la proie d'un <strong>combat intérieur entre la peur de mourir</strong> , le désir de fuir le plus loin possible ces atrocités et<strong> l'envie de tuer,</strong> d'anéantir l'Ennemi qui à ce moment représente le Mal absolu . Des soldats ont fait état d'une forte montée d'adrénaline qui les pousse à commettre des actions incroyables . Certains se sentent à l'égal des Dieux , invincibles , surhumains. D'autres voient surgir leur animalité et décrivent la monstruosité des actes commis : monstrueux , bestial, animal sont des qualificatifs fréquemment utilisés pour décrire certaines scènes d'affrontement .</p>
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<p style="text-align: justify;"><img alt="bata5.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bata5.jpg" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Certains rescapés évoquent justement au coeur des combats, ces moments de flottement de l'esprit où tout peut basculer ..et où tout se joue; Ils apparaissent déchirés entre l'envie d'échapper à cette tuerie et l'idée de mourir en héros..ou tout simplement de tuer et de se battre pour ne pas mourir. Le roman de Laurent Gaudé "Cris " décrit bien tous ces moments à travers les pensées des différents personnages.</p>
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<p style="text-align: justify;"><img alt="bata3.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bata3.jpg" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Mais plongé au coeur de la bataille le <strong>soldat enregistre les moindres détails</strong> : il contemple la mort de très près et doit être spectateur de celle de ses proches; la vue des cadavres, des mutilations, des corps démembrés.<em><strong>.blessures difformes, carnage affreux ..membres encore palpitants, femmes éventrées </strong></em>..tout ce lexique du corps, <strong>ces notations parfois hyper- réalistes</strong> , font partie des récits de batailles à tous les siècles. Le soldat devient une sorte de réceptacle de sensations et comme dans le roman de Gaudé, il enregistre les moindres sensations; Tout semble s'imprimer, se graver dans sa mémoire qu'il nous fait ensuite partager . Le sang coule parfois à flots et certains romanciers montrent les conséquences des affrontements à trappes des tableaux apocalyptiques : destructions en tous genres , sols jonchés de morts, évacuation des corps, identification des cadavres. La Nature n'est pas épargnée et apparaît elle aussi comme une victime : cratères des obus, arbres calcinés, terre ravagée, dégâts des blindés, récoltes détruites; les soldats peuvent être décrits comme des insectes : termites, taupes dans les tranchées , fourmis . </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La peur </strong>est l'une des constantes et nombreux sont les témoignages des transformations qu'elle fait subir à l'homme : paralysie, tremblements, cris , désir de mourir, suicide parfois, perte du contrôle de son corps; les récits décrivent avec beaucoup de précisions les ravages de la peur et la menace de la folie n'est jamais très loin.Sous l'effet de la peur, les soldats peuvent perdre leurs moyens, décider de s'enfuir ou se mettre à courir en hurlant . La peur est d 'ailleurs considérée comme l'ennemi principal du soldat, à toutes les époques. Elle est particulièrement marquée dans l'attente des assauts , du choc , des corps à corps; On devine la présence de l'ennemi, on la redoute: on l'imagine plus grand, plus fort, sauvage, cruel et on se retrouve parfois face à des hommes désarmés, des enfants, des femmes... le soldat peut alors être pris de court et refuser de tuer. </p>
<p style="text-align: justify;">Qui dit combat dit bien sûr <strong>armes et chocs:</strong> pensez à utiliser un vocabulaire précis et en relation avec l'époque choisie; armes de jet, armes à feu, armes blanches; ne vous trompez pas et donnez des références si vous en connaissez..pensez aussi à décrire <strong>les uniformes</strong> car la guerre est également vue comme un spectacle. Employez là encore un<strong> vocabulaire spécialisé </strong>: képi, galons, barrettes, casques, bottes, vareuse, barda, cantine en fer blanc,gabardine, bleu horizon, tuniques rouges, sabre prussien ... la description de la bataille n'en paraîtra que plus réaliste. N'oubliez pas non plus le vocabulaire de la<strong> stratégie militaire</strong> : flanc, front, avant, arrière, colonnes, blindés, artillerie, aviation, infanterie, régiment , bataillon, escouade, formation en ligne... en effet, une bataille est orchestrée par des stratèges et se base le plus souvent sur des déplacements de troupes. </p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="bata4.jpg" class="media" src="http://blog.ac-versailles.fr/motamot/public/bata4.jpg" />
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<p style="text-align: justify;">Enfin choisissez un <strong>point de vue </strong>ou <strong>alternez les angles de description</strong> : l'attaque ne sera pas décrite de la même façon par un général de loin qui observe les mouvements de troupes avec sa longue -vue , les lignes arrières qui s'organisent et es préparent à recevoir les blessés et à fournir la relève, le poste médical, les soldats au front , le camp ennemi. La subjectivité d'un personnage peut également aller à l'encontre de la vérité historique . Waterloo en 1815 fut une très lourde défaite française mais un spectateur ignorant , héros naïf comme le construit Stendhal dans son roman, le jeune Fabrice del Dongo, pourrait y voir une victoire pour Napoléon. Le romancier montre par ce procédé, l'ignorance de son héros incapable de reconnaître, par exemple, les officiers ; Avec le regard de Fabrice , cette bataille semble incompréhensible. Hugo poète et grand admirateur de Napoléon la montre dans toute sa tragédie et illustre le sacrifice héroïque de la garde de l'Empereur ainsi que la panique qui s'empare ensuite des hommes et fait s'évanouir la grande armée . Céline montre l'absurdité des ordres donnés en 14/18 et le sentiment de révolte qui s'empare de certains hommes de troupe alors que Laurent Gaudé adopte différents points de vue pour décrire cette première guerre mondiale. </p>
<p style="text-align: justify;">Héros ou martyr, déserteur ou brute sanguinaire, la guerre fait ressortir ce que l'homme a déjà en lui : le pire comme le meilleur ; elle le pousse au delà de ses limites et lui fait entrevoir en même temps sa part d'immortalité et sa condition humaine de simple mortel. Elle peut transformer le destin d'un homme et le traumatiser durablement. Elle marque aussi durablement la mémoire d'un pays et fédère tout autant qu'elle peut diviser . Objet de vénération et de répulsion, elle ne cessera de diviser les hommes .</p>