Quand j’ai appris que j’allais en France, j’étais très contente, mais je ne réalisais pas que j’allais quitter ma famille, mes amis et mon pays.
Au moment où j’ai mis les pieds hors de la maison avec une valise et que je vis les visages tristes de ma famille, je voulais changer d’avis, mais c’était trop tard.
C’est là que j’ai fondu en larmes car j’avais tellement de peine.
Mais, d’un autre côté, j’étais contente d’enfin vivre avec mes deux parents.
Le trajet était très, très long, surtout qu’on a fait le voyage depuis la Moldavie en voiture. Il nous a fallu deux jours pour arriver en France.
On était tous très fatigués, surtout papa !
Mes premiers jours en France étaient inoubliables.
Les gens étaient différents. Par exemple, et ce n’est pas du tout raciste, je n’avais jamais vu de noirs auparavant.
En Moldavie, il y avait peu de gens, alors qu’ici, il y a beaucoup trop de personnes.
D’autre part, ici, c’est beaucoup plus moderne et civilisé qu’en Moldavie.
Moi, je venais d’un petit village à la campagne, alors, c’était un peu déstabilisant, mais je me suis vite habituée.
Je voulais tout visiter, la tour Eiffel, le Louvre, Paris ; etc.
J’étais très impressionnée de voir un nouveau pays, de découvrir une nouvelle langue. Même si elle est compliquée, j’ai réussi à l’apprendre.
Gabriela, 5ème 1
