la consommation : un marqueur social

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Propositions : diffusion, pairs, ostentatoire, genre, appartenance, signe, détruire, publicité, déviant, classes moyennes, catégorie socioprofessionnelle, l'âge, d'imitation, mode, distinction, identité, groupe, normes, sociales, échelle macrosociale, pratiques distinctives, golf, classe supérieure


En économie, la consommation est une activité qui consiste à des biens et des services à plus ou moins long terme. Cette action économique que constitue la consommation est également un acte social.
En effet la consommation varie selon les caractéristiques des individus. Celle-ci varie en fonction de ( le taux d'équipement et l'utilisation faite du téléphone portable varie fortement entre les jeunes et les séniors), elle varie selon le ( les loisirs des filles et des garçons présentent souvent des différences) et finalement elle varie selon la ( l'étude sociologique des vacances montre des disparités entre les cadres et les ouvriers).
La consommation en elle-même a une signification sociale. Consommer, c'est parfois montrer son à un groupe social, à une catégorie sociale. C'est ce que l'économiste américain Thorstein Veblen nomme la consommation . Ainsi, porter ostensiblement une Rolex en roulant au volant d'une berline de luxe peut s'apparenter à cette forme de consommation : c'est l'effet de de la consommation.
Mais le mécanisme de la consommation est souvent plus complexe et s'inscrit dans une logique - . En effet, par sa consommation, d'un côté l'individu cherche à adopter les codes de son ( groupe social, groupe d'amis, communauté religieuse ou culturelle...) tout en se démarquant subtilement de ses (ses semblables). D'un côté, la plupart des individus ne souhaitent pas être marginalisés par un comportement de consommation perçu comme étant c'est-à-dire ne respectant pas les du groupe auquel ils appartiennent mais de l'autre ces mêmes individus souhaitent tout de même exprimer à travers leur consommation l'unicité de leur .
On observe aussi cette logique d'imitation-distinction à (= à l'échelle de la société). En effet les classes populaires ont tendance à imiter les qui elles-mêmes ont tendance à imiter les comportements de consommation de la . Alors que par ses comportements de consommation, la classe supérieure cherche à avoir des des classes moyennes qui cherchent à leur tour à se démarquer des catégories populaires. Ainsi en est-il par exemple de certaines pratiques sportives, à l'instar du tennis qui était réservé à l'élite au début du 20ème siècle et qui s'est peu à peu démocratisé, repoussant l'élite vers de nouvelles pratiques comme le qui est en voie de démocratisation. Ainsi en est-il aussi de la plupart des modes vestimentaires pour lesquelles on observe un phénomène de du haut de la société vers le bas.
Finalement, il est difficile de considérer que l'individu est totalement libre dans sa consommation puisqu'il se conforme souvent, par besoin, aux attentes de son environnement social mais aussi parce qu'il est quotidiennement influencé par la et la .