- Protocole de protection de l’enfance dans les écoles.

 

Cela concerne l’absentéisme, l’enfance en danger (les cas d’urgence) et les situations préoccupantes.
L’absentéisme : toute absence doit être signalée dans l’heure, puis confirmée par un mot dans le cahier de liaison (trace écrite). Les seules raisons légitimes sont: maladie, maladie contagieuse, réunion solennelle de famille, un empêchement de communiquer avec l’école, absence temporaire d’un responsable.

Les autres motifs peuvent être appréciés par le directeur. La demande d’autorisation d’absence appartient au directeur après avis de l’inspecteur.
Le certificat médical est obligatoire pour les cas d’éviction pour contagion.
En cas d’absence
s qui sortent des motifs légitimes et qui durent plus de 4 demi- journées dans un même mois, le directeur engage un signalement qui se veut progressif sur 3 niveaux:
Niveau 1
: information à l’administration d’une absence irrégulière, l’administration envoie un avertissement pour rappeler l’obligation scolaire. Niveau 2 : L’IEN doit recevoir la famille pour en connaître les raisons et rappeler l’obligation d’assiduité scolaire. Il peut proposer un accompagnement.
Niveau 3 :
Si la famille ne respecte pas l’autorité. On transmet au procureur de la République ce non respect.

Situation d’urgence : exemple d’abus sexuel, réaction rapide, si des soins sont nécessaires, on appelle le 15, on informe les plus hautes autorités. La réponse peut se faire dans la journée.

Le cas d’une situation préoccupante : tout ce qui peut nuire à la bonne scolarité de l’élève. L’équipe pédagogique doit s’entourer de spécialistes (psy, infirmière, etc.) Dès le départ, la famille est associée dans la démarche. Ce type de situation peut faire l’objet d’une équipe éducative.

  • -  Soit la famille a conscience des difficultés et collabore.

  • -  Soit la famille n’est pas mobilisable. Le directeur informe la CCIP. Si la situation

    présente un danger pour l’enfant, en fonction de la préoccupation, la cellule centralisée décide soit d’un accompagnement soit d’une saisie du procureur.