Départ en automne des Sables d'Olonne... descendre l'Atlantique... traverser l'Océan Indien et le Pacifique... remonter au niveau de l'Atlantique... Retour en Vendée en hiver.

les skippers 2024-2025

Le parcours en vidéo : ici

  • Les histoires du Vendée Globe :  ici

C'est quoi le Vendée Globe ?

45 000 kilomètres soit 24 300 milles : telle est la distance du parcours théorique des marins autour du monde. Ce périple planétaire est avant tout un voyage climatique pour descendre l'Atlantique, traverser l'océan Indien et le Pacifique, puis remonter de nouveau l'Atlantique... Au programme : un départ des Sables d'Olonne au milieu de l'automne, un trajet au cœur des mers du Sud en plein été austral et un retour hivernal en Vendée.

  • En solitaire

Une femme ou un homme, le tour du monde, un bateau. Il s’agit d’une course en solitaire dans laquelle personne d’autre que le skipper ne peut se trouver à bord du bateau durant le tour du monde (pour l’anecdote, cela n’existe qu’au cinéma, dans le film « En Solitaire » avec François Cluzet). L’exception notable est évidemment le sauvetage d’un autre concurrent ! On se souvient évidemment du sauvetage de Kévin Escoffier par le Jean Le Cam lors de l’édition précédente, mais c’est arrivé à plusieurs reprises dans l’histoire du Vendée Globe. Lors de la troisième édition quand Pete Goss avait recueilli in extremis Raphaël Dinelli avant de le déposer en Nouvelle-Zélande mais aussi en 2009, quand Jean Le Cam avait cette fois-ci été secouru par Vincent Riou après le chavirage de son bateau au cap Horn.

 

  • Sans escale

La seule escale technique réellement envisageable pour un concurrent au Vendée Globe est… de revenir aux Sables d’Olonne, dans un délai maximal de 10 jours après le départ. C’est notamment ce qu’avait fait Michel Desjoyeaux en 2008 : il était alors reparti avec 40 heures de retard et il avait gagné la course au final ! Les solitaires ont le droit de s’arrêter – par exemple pour mouiller dans une crique – mais pas de mettre pied à terre au-delà de la limite de l’estran, c’est à dire ce qui les sépare du niveau de la plus grande marée haute. Yves Parlier avait utilisé cette possibilité lors d’une réparation devenue célèbre pendant l’édition 2000. Beaucoup se sont contentés d’un mouillage sans descendre à terre, par exemple le temps de monter au mât, comme Marc Guillemot en 2008/2009.

 

  • Sans assistance

Lors du Vendée Globe, le marin est seul à bord. L’unique assistance tolérée est celle consécutive à un retour forcément très pénalisant aux Sables d’Olonne, après le départ. Cette exception mise à part, pendant tout le tour du monde, on ne doit compter que sur soi-même. Le routage météo est strictement prohibé. Les marins doivent donc imaginer eux-seuls leur navigation, réparer eux-mêmes les avaries qui ne manquent pas d’arriver… et se soigner seuls en cas de maladie ou de blessure. Dans ce dernier cas, ils ont juste droit à l’assistance à distance du médecin de la course. Côté assistance technique, c’est très simple : interdiction formelle d’accoster un autre bateau ou qu’une tierce personne monte à bord. Les marins ont l’autorisation de consulter l’architecte du bateau ou leur équipe technique pour s’informer du meilleur mode opératoire pour mener à bien une réparation, mais c’est bien à eux et eux seuls de mettre en œuvre celle-ci, avec les moyens du bord…tout en continuant si possible la course dans les meilleures conditions. Oui, le Vendée Globe est une course extrême !
 

Départ, dimanche 10 novembre 2024

 

 

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