"Une pure merveille"    -    "Un spectacle incroyable !"   -   "Merci pour ce spectacle magnifique !!"

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C’est l’histoire de Mundya KEPANGA, chef papou de la tribu des Hulis en Papouasie Nouvelle-Guinée qui vient raconter sa vie aux élèves de la classe des Filous.

De son enfance à sa découverte du monde en passant par l’école de la forêt et les différents rites qui ont jalonné sa vie.

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SCENE 1

Les Filous sont en classe, Mundiya Képanga et Marc Dozier leur rendent visite

Mundiya, grand chef Papou de la tribu des Hulis, tribu située dans la région des hauts plateaux en Papouasie Nouvelle Guinée rend visite à la classe des Filous, à Ennery dans le Val d’Oise, en France.

Il est venu présenter ses films « Frère des Arbres » et « Gardiens de la Forêt » mais c’est également un après-midi d’échanges avec les enfants de la classe.
Beaucoup de questions sur la culture Papou, ses traditions, ses costumes…

Il est accompagné de Marc Dozier son fidèle compagnon et interprète depuis plus de 20 ans.

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SCENE 2

Mundi, enfant vit dans la forêt avec ses amis Tiki et Apialou.

Mundiya est né en Papouasie Nouvelle Guinée il y a 60 ans à peu près. Son enfance est assez douce, il joue dans la forêt avec ses amis Tiki et Apialou, cette grande forêt de Papouasie-Nouvelle-Guinée qu’on appelle forêt primaire car les arbres n’ont pas été plantés par l’homme.
Toute la journée Moudi écoute les oiseaux, les papillons, va chercher du bois et nourrir les cochons.

  • Chant : "Fintown" (enregistrement en classe)

 

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SCENE 3

Mundiya a grandi et part à Iba Gidga « l’école de la forêt ».

Puis Mundiya grandit et part à Iba Gidga « l’école de la forêt ».

Là-bas, avec ses amis, il y retrouve Kobé, Pasko et Oko, trois anciens qui deviendront leurs maîtres d’une école bien particulière. 

Une école sans murs, sans tables ni chaises, sans grammaire, conjugaison...

Une école de la vie dans laquelle ils apprennent à distinguer les arbres, à les planter, à choisir les lianes les plus solides, à cueillir des orchidées, à ramasser des champignons comestibles, les noix d’arec. Ils apprennent aussi à imiter le chant des oiseaux.
Ils y apprennent les légendes de leur tribu :

...

« Le Casoar est un animal dangereux mais il est un animal à craindre encore plus. C’est l’homme venu couper des troncs. Il sait que la forêt est notre mère, pourtant il la dévore, échange son bois contre de l’argent et nous chasse de force de nos terres. »

 

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SCENE 4

Le passage

Mundi est adolescent. Avec ses amis de son âge le jour du passage est arrivé.
Après avoir appris beaucoup de choses à l’école de la forêt, ils doivent confectionner leur coiffe. La plus belle possible.
C’est une grande fête qui est organisée et les spectateurs arrivent de partout, des hautes plaines, des montagnes…
De nombreuses tribus sont rassemblées pour l’occasion.

Ce sera également l’occasion de se faire percer le nez afin d’y placer son bijou, la fameuse tige d’orchidée.

Un jeune enfant lui demande :

 « Comment se fait-il Mundi que tu aies les plus belles plumes » ?
- Mon ancêtre est le casoar et le paradisier est mon ami. Quand j’ai demandé à l’oiseau de Paradis ses plumes, il les a déposées à mes pieds car il sait que je suis le frère des arbres ».

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SCENE 5

Il devient chef de sa tribu, son combat, protéger la forêt

Mundiya est très respecté car il est vaillant, courageux et connait bien sa tribu.
C’est tout naturellement qu’il devient le chef de la tribu des Hulis.

En tant que chef, il sait prendre de sages décisions, il rencontre beaucoup d’autres chefs qui comme lui sont inquiets de l’avenir de leur forêt.

Ces derniers semblent résignés car les envahisseurs sont nombreux et surtout très cruels. Ils n’hésitent pas à tuer pour chasser les papous de leurs terres afin de créer des mines d’or et de cuivre.

C’est ainsi qu’est née la mine de Grasberg, la plus grande mine d’or et la troisième mine de cuivre au monde.

La montagne est défigurée, les papous chassés…

Mais Mundiya est plein de ressources.

 

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SCENE 6

Mundiya rencontre Marc Dozier

Un jour, Mudi rencontre Marc Dozier, le photographe et réalisateur.
C’est une très belle amitié qui va se nouer entre eux et surtout le départ d’une bien belle aventure ; parcourir le monde afin de sensibiliser à la cause du peuple papou.

Durant plus de 20 années, ils se rendent dans différents pays, rencontrent des enfants, des présidents, des salles combles.

Ils se rendent à l’UNESCO, à Bruxelles, à l’ONU…

Depuis 2003, il a effectué plusieurs voyages en Europe au cours desquels il a donné des centaines de conférences visant à mieux faire connaître la culture de son peuple mais également à réfléchir sur le regard que nous portons sur les peuples autochtones et sur nous-mêmes.

Parmi ses nombreuses actions en faveur du dialogue entre les cultures, il a notamment fait don d’un ensemble complet des parures de sa tribu aux collections du Muséum d’Histoire Naturelle de Rouen. 
En offrant au Musée de l’Homme sa plus précieuse coiffe, il porte son message dédié à tous les hommes de la planète : sa forêt est un patrimoine universel qui produit l’oxygène que nous respirons tous et qu’il faut sauvegarder. Un appel à protéger les forêts primaires du globe qui nous rappelle que nous sommes, tous, les frères des arbres.

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SCENE 7

Retour dans la classe des Filous, Mundiya explique « Les enfants, devenez les gardiens de la forêt, devenez les gardiens de la Terre »

Mundiya finit son histoire en expliquant aux enfants l’importance de tous se mobiliser pour une cause.
Lui pour sa forêt, son peuple, son pays, vous les enfants pour une cause qui vous est chère.

Les enfants ont écouté avec attention et veulent maintenant s’engager et propager le message de Mundi.

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et ensuite ?

Beaucoup d'applaudissements et une nouvelle chanson avec une quinzaines d'anciens de la classe qui sont venus nous rejoindre sur scène.