Le Vendée Globe est une course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance.

En solitaire : Il s’agit d’une course en solitaire dans laquelle personne d’autre que le skipper ne peut se trouver à bord du bateau durant le tour du monde. L’exception notable est évidemment le sauvetage d’un autre concurrent ! C’est déjà arrivé : par exemple quand Vincent Riou avait secouru Jean le Cam après le chavirage de son bateau au cap Horn.

Sans escale : La seule escale technique réellement envisageable pour un concurrent au Vendée Globe est… de revenir aux Sables d’Olonne, dans un délai maximal de 10 jours après le départ. C’est notamment ce qu’avait fait Michel Desjoyeaux en 2008 : il était alors reparti avec 40 heures de retard et il avait gagné la course au final ! Les solitaires ont le droit de s’arrêter – par exemple pour mouiller dans une crique – mais pas de mettre pied à terre au-delà de la limite de l’estran, c’est à dire ce qui les sépare du niveau de la plus grande marée haute. 

Sans assistance : Lors du Vendée Globe, le marin est seul à bord. Pendant tout le tour du monde, on ne doit compter que sur soi-même. Les marins doivent imaginer eux-seuls leur navigation, réparer eux-mêmes les avaries qui ne manquent pas d’arriver… et se soigner seuls en cas de maladie ou de blessure. Dans ce dernier cas, ils ont juste droit à l’assistance à distance du médecin de la course.