Rencontre avec l'association Ellesbougent sur le site recherche et développement du groupe SAFRAN spécialisé dans la défense et l'aéronautique, le 29 novembre 2011.

La presse était au rendez-vous pour cette opération séduction du groupe SAFRAN d'Eragny.

Extrait du journal télévisé de France 3 du 29/11/2011 :


Extrait du Parisien :

«Les ordinateurs, on a grandi avec, alors ça aide… » Morgane, 16 ans, s'imagine volontiers aux commandes de l'une de ces imposantes machines utilisées par le service recherche et développement de la Sagem. « J'aimerais bien travailler dans l'innovation », confie-t-elle. Des vocations comme celle de cette jeune lycéenne de Saint-Ouen-l'Aumône, l'association Elles bougent espère en susciter beaucoup. Créée en 2005, cette structure s'est donné pour mission d'ajouter un « e » au métier d'« ingénieure ». L'association organise notamment pour les étudiantes des visites sur site comme c'était le cas hier à Eragny. Une soixantaine de lycéennes de Jean-Perrin à Saint-Ouen-l'Aumône, Jules-Verne à Cergy et Gustave-Eiffel à Cachan (Val-de-Marne) ont eu la chance de pénétrer dans l'antre de la Sagem, spécialiste de la défense et de l'aéronautique. Des activités qui attirent plutôt un effectif masculin Ici, 600 employés de la filiale du groupe Safran travaillent sur la précision des drones, imaginent les GPS de demain… Des activités qui attirent plutôt un effectif masculin. « Nos postes, au sein du groupe Safran, sont occupés à 25% par des femmes, explique Philippe Wodka-Gallien. Nous cherchons à féminiser notre entreprise.
Traditionnellement, les hommes s'orientent davantage vers des études scientifiques et pourtant garçons et filles ont exactement les mêmes capacités. » Le SP 400, « le drone qui est actuellement utilisé en Afghanistan », semble d'ailleurs exercer une réelle fascination sur les lycéennes, à en juger par les regards attentifs d'hier. « Ils font des choses d'une précision incroyable », constate Morgane. « Ce genre de visites, cela nous ouvre à la réalité », résume Serena, sa copine de 1re STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable). « On voit qu'il y a plein de débouchés. C'est intéressant, car depuis la dernière réforme notre enseignement est très théorique. Cela nous freine dans notre choix. » Serena se voit bien ingénieure dans le secteur du design ou du développement durable. Morgane, elle, fera de la programmation. Et cela ne lui pose pas de problème si c'est dans un secteur un peu militaire et surtout si elle se retrouve encore au milieu d'un effectif très masculin. « Dans notre lycée, nous ne sommes que 40 filles sur 900 élèves et c'est très sympa! On sait bien que dans ces métiers on sera toujours en minorité. »