L'éphémère est le thème du printemps des poètes 2022...essayons nous à quelques vers, quelques pensées autour du thème !
Esprit dans un moment passé...
Passé comme un coup de vent hargneux
Horloge d’une seconde, d’un endroit, d’un ennui
Événement bref et soudain renaissant dans la mémoire
Malice dans le regard pétillant d’un enfant
Errant au fin fond de la nuit criant sa peine
Rire lumineux s’élevant dans les cieux
Erreur fatale et terminée
"Qu’est-ce que l’éphémère ?
Est-ce une étincelle vive au cœur de la nuit ?
La vue d’un soleil engloutit par la mer
Un amour qui part sans bruit ?
Un rêve, une image,
Le feu, le vent
Un livre, une page
Un souvenir d’avant ?
Un grain de sable qui tombe, qui s’empile
Qui meurt, qui crie emprisonné dans sa prison de verre ?
Une fleur fanée assoiffée dont la vie ne tenait qu’à un fil
Les pétales se détachent, un sentiment de solitude amère ? "
Simeth
Encore Et Toujours
Posé sur l’eau, fugace présence
Héroïque.
En attente de cette fin inéluctable
Mangé par ces eaux obscurs
Engloutit par le vent et
Rayonnant vers le ciel, curieux ange cadavre
Éphémère.
Et voici une liste des choses éphémères :
Trois notes, un réveil
Une douleur
Des particules de poussière coincées dans un rayon de lumière
Le passage d’un chat
Son souvenir
Mes souvenirs
Un bruit
Un passant qui nous frôle
Un parfum qui reste dans l’air
Une image qui s’impose et disparaît présence rémanente
Un rire volatile
Mais surtout l’éternité éphémère de cette instant
Un vent qui vient jouer sur ma peau
Et les gouttes qui s’y déposent
La fragilité d’un instant de silence
Bref satisfaction
Une larme
Toutes celles qui suivent
Les nuages qui s’amoncellent mais finissent par s’éclaircir
Le ciel bleu virant au rouge
Les étoiles lumineuses mais morte
Éphémères emprisonné par l’ambre du temps
Une fleur ou un grain de sable
Emporté par le vent
L’Humain et ses fierté
L’Humanité et ses sentiments
Tous simplement la Vie
Peut être la Mort aussi.
Margot
Je rentre d’une promenade, un panier vide
Sur le pas de la porte. Les branches tordues
Doucement par le vent finiront par céder.
C’est comme le bon canistrelli de mon enfance,
Dont la saveur s’est changée par l’air des années.
Un écho, une voix, qui s’enfuit; je vais voir
Au bout du corridor où la rumeur s’oublie.
Isaya