janv.09
Description d’un personnage avec des adjectifs imposés : IEL
dans la catégorie Divers
Adjectifs piochés : Champêtre - Honnête - Brillant - Or - Obscure - Dénudé - Froid - Visqueux - Maladroit - Paranoïaque.
Texte de Thémis :
"Le jour : une image parfaite. Dans une forteresse de glace, un être à la peau bleuté. Loin de la végétation, iel devait se créer un imaginaire champêtre remplit du vert des jungles exotiques, qu’iel n’avait jamais vu. Sur les reflets cyans des cristaux de glace, des yeux brillants d’une surprenante couleur d’or. Ce petit visage honnête regardait toutes les choses mouvantes autour. Un flocon d’ivoire venait souvent se poser sur le nez de cet enfant dépourvu de froid.
La nuit tombait et annonçait la fin de ce règne. Une atmosphère bien unique s’installait dehors et son expression devenait obscure. Dénudé.de de sa façade rayonnante, le personnage à la peau bleue sortait de sa cachette.
Tout le contraire de son jumeau matinal, celui-ci marchait tel un maladroit ivrogne. Une carrure pouvant terrifier les jeunes. Perdu dans ce désert gelé, cet être errait sans but, une ombre du jour, une coquille vide. Iel rentrait dans une cave, presque cachée du monde. Des stalactites menaçaient à chaque instant de tomber et de finir fatalement l’histoire qui venait de s’écrire. Des bouts de toile d’araignée pendaient ici et là. Son toucher devenait visqueux et sa vue se troublait. Une situation à rendre n’importe qui paranoïaque. Bien que mal au point, la créature humanoïde continuait d’avancer. La lune était à son zénith, lorsque celui-ci s’arrêta enfin, dans le coin le plus reclus de la grotte, iel se couchait pour se reposer enfin. Il lui fallait de l’énergie pour continuer son interminable cycle de marche, le lendemain…"
Texte de Margot :
"Comment vous le.a décrire, iel ne semble même pas vivre, iel existe tout au plus. Un peu comme un gaz, il prend la place qu’on lui donne. Il vivait dans une pièce nue et froide à même le sol, on ne lui avait pas dit que quelque chose d’autre existait. Il restait donc assis là par terre à se demander quand les secondes arrêteraient de s’écouler, à ce demander si la vie avait un sens, si elle avait vraiment de l’importance, si quelque chose était vraiment important etc à longueur de journée.
Ses cheveux avaient tout d’un paysage champêtre, broussailleux, indisciplinés et terriblement emmêlés. D’un brun roux, couleur gâteau au yaourt.
Ses yeux évoquaient deux trous noirs, plus on s’approchait et plus leur obscurité nous attirait, le temps perdant sa valeur absolu. Pourtant tels des rayons de Hawking, des filons d’or semblait parfois embraser cette iris.
Son nez avait quelque chose de vrai, semblant pointer au milieu de cette figure, trônant et affirmant au monde son avis, son opinion.
Ses lèvres, constamment humidifiées par une langue rendue noirâtre par le tabac semblait briller d’une étrange lumière, d’un feu.
Sa peau était maladroite ne sachant pas où se placer, elle s’était entassé un peu partout, faisant ressembler l’être à une visqueuse gelée.
Son corps lui était terriblement paranoïaque, tressaillant de partout, ne pouvant contenir tout son énergie, sa peur et ses espoirs
Un peu comme un champs de blé agité par un vent d’ouest, un champs de coquelicot bien sur."
Margot