Une armée de nuages s’empare du ciel au matin
La journée s’annonce froide dans un sombre argenté
Un manteau d’ivoire se pose sur ce paysage quotidien
Et tombent ces voyages en poudre par milliers.
 
Ils volent et virevoltent au gré du vent
À toute allure ou comme bloqué dans le temps
Figé sur place dans le silence le plus léger
Dont la brise stridente et résonnante sait le briser.
 
Soudain la cadence augmente et s’accélère
Derrière cette vitre blanchie par le froid, on voit s’agitant
Un festival de flocons blancs danse dans l’air.
 
Cette photo comme un filtre, un rare décor parmi mille
Nous offre un magnifique portrait éclatant :
De la neige qui tombe au mois d’avril.

Simeth