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27 février 2018

CNRD : La manifestation du 11 novembre 1940

 

Le 11 novembre 1940, des centaines de Français parmi lesquels de nombreux étudiants défilent à Paris pour commémorer l'armistice de 1918 dans le Paris occupé.

Sources :

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/

http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/

https://fr.wikipedia.org/

 

Documents :

 

Tract d’appel à la manifestation du 11 novembre 1940.  BDIC

http://timbres-de-france.com

 

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CNRD : Propagande Gaulliste 3 juin 1941

Rapport du Commissaire Chef du du 4e district (Aulnay-sous-Bois) à Monsieur le Sous- Préfet, document des archives départementales du Val-D'Oise.

Sources :

http://gallica.bnf.fr/

http://www.armistar.com/fr

http://archives.valdoise.fr/

 

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CNRD : Tract de la France Libre, archives départementales du Val-d'Oise

La France Libre est un régime de résistance organisé par le général de Gaulle. Les tracts peuvent être collés sur les murs ou distribués sous forme de petites feuilles pour mettre fin à la propagande de l'ennemi. Ils appellent à faire des grèves, à désobéir.

Ce tract a été diffusé entre 1940 et 1942. Il représente les généraux de Gaulle, Legentilhomme, Cartoux, Muselier et de Larminat.. Il participe à la Résistance en affichant les principaux commandants de la France Libre. Cela montre aux Français que la France se bat toujours depuis l'étranger. Les tracts contredisent la propagande allemande, donnent de l'espoir et soutiennent les résistants de l'intérieur.

 

(Passez la souris sur les images pour avoir accès aux pastilles avec les informations)

 

 

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CNRD : L'Appel du 18 juin

Vous pouvez afficher le padlet en plein écran ( cliquez en haut à droite, puis cliquez sur ... ).

Il suffit de cliquez sur le document de votre choix pour l'agrandir ou écouter la vidéo).

Sources :

 
De Gaulle pour mémoire, Odile Rudelle, 1990, éd. Gallimard

 

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26 février 2018

La Vague

La Vague ("Die Welle") est un film allemand réalisé par Dennis Gansel en 2008. Il s'inspire d'une expérience menée dans un lycée californien en 1967 par un professeur d'histoire. Durant 5 jours, il a "recrée" le fonctionnement d'un régime totalitaire dans sa classe pour expliquer à ses élèves comment les citoyens allemands avaient pu porter le parti Nazi au pouvoir et laisser faire Hitler durant la Seconde Guerre Mondiale.

 

 La Vague : Affiche Dennis Gansel

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-134390/photos/detail/?cmediafile=19047152   

Nous avons vu ce film en cours d'histoire-géographie quand nous avons commencé le chapitre sur les régimes totalitaires. Comme les élève américains des années 1960, nous avions du mal à comprendre comment les gens avaient pu adhérer au idées du parti Nazi et se laisser contrôler sans rien dire.

 

 

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16 février 2018

Le mémorial de la Shoah

Un mémorial pas comme les autres

Un sort terrible :

Qu'ont-ils fait  pour mériter un tel sort ? La cause est qu'ils sont jugés comme une « race » inférieure. Mais quel abominable préjugé !

Le vendredi 16 février, notre classe s'est rendue dans un mémorial qui se nomme « le mémorial de la shoah ». C'est un lieu de mémoire du génocide des juifs.

Shoah signifie la « catastrophe » en hébreu. Ce terme désigne spécifiquement la mort de 6 millions de juifs d'Europe par l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale.

Le musée de la Shoah est un musée consacré à l'histoire juive durant la seconde guerre mondiale. En 2005 le musée a ouvert ses portes en hommage et en souvenir des juifs déportés et morts dans des camps de concentration.

De grands murs ont attiré notre attention. Une fois rapprochés de ces murs, nous pouvions lire les noms de plusieurs dizaines de milliers de personnes de religion juive. On trouve sur ce mur les noms de 76 000 juifs, dont 11 000 enfants.

Nous sommes descendus au sous sol dans une crypte. Nous avons vu une étoile de David en marbre noir qui symbolise les juifs morts. Nous avons aperçu une fausse flamme qui brûlait. La guide nous a expliqué qu'il y avait 6 bocaux remplis de cendres de personnes autour de cette flamme.

 

Avis :

B:Lors de la sortie, j'ai pu voir et apprendre que les juifs ont été humiliés. On leur donnait des pancartes lors de photos de mariages avec écrit « je suis débile, je me marie avec un débile ».

J'ai appris que les juifs devaient remplir des cartes avec leurs adresses, noms, prénoms. Mais ils complétaient ces documents sans se douter que quelques années après, ils allaient être traqués, tués ou envoyés dans des camps de concentration comme Auschwitz- Birkenau

 

MI :La visite m'a vraiment touchée car ce que l'Allemagne Nazie a fait est impardonnable et inhumain.

J'ai apprécié cette sortie car j'ai découvert ce lieu que j'avais envie de voir.

 

M:Tout au long de la visite, la guide nous a bien expliqué et nous a fait découvrir des choses que l'on ignorait. Elle nous a donné des exemples précis et nous a fait comprendre la signification des objets, documents, affiches... C'est vraiment un endroit de souvenir, de mémoire qu'on n'oublie pas. Ça reste gravé !

J'ai bien aimé cette sortie car j'ai appris beaucoup de choses qui resteront gravées dans ma tête. Tout au long de la visite, j'ai ressenti de la peine et aussi de l'incompréhension car je me demandais comment peut-on faire cela à des innocents ? Pourquoi ont-ils choisi des juifs ? Je me posais beaucoup de questions.

Cette sortie nous a été profitable. Elle nous a permis de découvrir toute l'injustice que les juifs ont vécue et leur souffrance. J'ai donc bien aimé malgré toute la peine que j'ai ressentie envers eux. C'était des innocents qui ont été assassinés pour rien juste à cause de leur « race » et ils ne le méritaient pas.

 

05 janvier 2018

La 305 en stage

J'ai effectué mon stage avec mon père. J'ai bien aimé parce qu'il y avait une bonne ambiance. Ça m'a fait découvrir le monde du travail. Je pense que c'est plus fatiguant que l'école.

J'ai effectué mon stage dans un centre social. J'ai aimé car le personnel m'a mise à l'aise. Les activités proposées m'ont plu. Je me suis bien entendue avec les autres stagiaires.

J'ai effectué mon stage chez un plombier. J'ai aimé parce que j'ai appris des choses que je pourrais faire chez moi.

J'ai effectué mon stage dans une école maternelle. J'ai aimé car j'ai découvert le monde du travail pendant une semaine. J'ai fait des activités avec les enfants. J'ai aussi aidé à découper des choses pour des activités.

J'ai découvert qu'il fallait de la patience pour travailler avec des enfants.

J'ai aimé ce stage car j'ai travaillé avec des enfants qui ont entre 3 et 5 ans.

J'ai effectué mon stage dans une boulangerie. J'ai beaucoup aimé car je ne m'ennuyais jamais.

J'ai effectué mon stage dans une pizzeria. J'ai bien aimé ce stage car je mangeais tous les jours à la pizzeria et mon oncle est propriétaire de la pizzeria. Même si j'ai bien aimé ce stage, je n'aimerais pas être chef d'entreprise.

J'ai effectué mon stage dans une entreprise d'informatique. J'ai beaucoup aimé ce stage car je démontais des ordinateurs et je les remontais (j'étais dans mon élément). Certains jours, j'allais aider la vieille dame qui s'occupait du courrier. Je triais les factures avant de les mettre dans des enveloppes. Je voulais l'aider un peu car elle avait beaucoup de travail.

Tu as effectué ton stage dans une entreprise de maçonnerie. Tu as porté des parpaings, des briques, et des palettes. Tu as rempli des seaux avec du béton et tu as nettoyé le sol avec un balai. Tu n'as pas aimé ce stage car c'était trop physique et parfois tu étais dans la boue.

J'ai effectué mon stage dans un restaurant. Le dernier jour, j'ai fait tomber une seule frite et le client a demandé une nouvelle assiette.

30 décembre 2017

Le chant des partisans

Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines.

Ami entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,

Ohé partisans ouvriers et paysans, c'est l'alarme !

Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes

 

Montez de la mine, descendez des collines, camarades.

Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.

Ohé! les tueurs à la balle et au couteau tuez vite !

Ohé! Saboteurs attention à ton fardeau Dynamite !

 

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.

La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.

Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.

Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève

 

Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe

Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.

Joseph Kessel

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-chant-des-partisans

 

Epstein Joseph

http://classes.bnf.fr/heros/images/3/092a.jpg

http://classes.bnf.fr/heros/grand/092a.htm

Il est arrêté le 16 novembre 1943.
Le 11 avril 1944, après avoir écrit une dernière lettre à sa femme et à son fils, Georges Duffau, il est fusillé au mont Valérien sous le nom de Joseph Andrej, son nom de combattant lors de la guerre.

http://www.mont-valerien.fr/fileadmin/_processed_/csm_lettre_epstein_1_e795b58916.jpg

http://www.mont-valerien.fr/fileadmin/_processed_/csm_lettre_epstein_2_3e25807144.jpg

http://www.mont-valerien.fr/ressources-historiques/le-mont-valerien-pendant-la-seconde-guerre-mondiale/lettres-de-fusilles/detail-lettres-fusiles/lettres-de-fusilles/epstein-joseph/?no_cache=1

 

FERNAND ZALKINOV

http://www.resistance-ftpf.net/images/zalkin.jpg

23 septembre 1923 - 9 mars 1942
arrêté le 31 octobre 1941

Ma chère petite soeur,

Tu sais sans doute que j’ai été condamné à mort vendredi et l’on vient de m’annoncer que je vais être exécuté cet après-midi à quatre heures...
Il vaut mieux que nous ne nous soyons pas vus, cela aurait été trop dur pour nous deux. Je pense beaucoup à vous et je voudrais vous dire combien je vous ai aimés, mais je ne sais pas comment m’exprimer. J’ai peur pour papa et maman. Je sais que toi, tu seras forte et que tu tiendras. Je ne sais pas où est Juliette ; cette courte lettre est pour elle comme pour vous. C’est à vous que je voudrais confier ces dernières pensées. Pendant ces quatre mois que j’ai passés en prison, j’ai eu bien souvent peur de trembler au dernier moment, mais je crois maintenant que ça ira et que je saurai mourir en homme...
Oh, certes ! la vie me semble bien belle en ce moment et j’aurais bien voulu moi aussi en avoir ma part. C’est que, vois-tu, je n’ai pas encore vécu, moi, mais tout de même suffisamment pour me rendre compte de ce que peut être la vie (...) ; il me semble que tout a été riant dans mon enfance et auprès de vous. Cela aurait été bon de vivre, d’aimer. Il me semble que je n’ai jamais été aussi jeune que je le suis en ce moment. Il y a du soleil aujourd’hui et je suis bien content (...).
Je viens de recevoir la visite de l’aumônier et il a paru tout étonné lorsque je lui ai dit que je n’avais pas besoin qu’il me remonte. Que j’étais assez fort pour mourir dignement. Je n’éprouve pas le besoin d’une religion quelconque (...). Il me semble que ces derniers jours ont été un rêve. Les dorures dans la salle du tribunal comme les barreaux de la fenêtre de la cellule, les mots que j’entendais, il me semble que c’était des mots connus d’avance et sans valeur réelle, des mots simplement. Je n’ai ressenti aucune émotion : cela ressemblait un peu à un examen ou à une distribution des prix, mais j’aurais été plus troublé. Ce rêve va bientôt finir, dans moins de trois heures trois quarts (...).
Les copains et moi n’avons pas été des lâches. Seulement c’est bien difficile, ceux qui ne sont pas passés par là ne peuvent pas savoir. Certes, nous sommes des enfants les uns et les autres, nous n’avons jamais prétendu être des héros, il ne faut pas trop nous en demander. Nous avons demandé, comme dernière grâce, de mourir ensemble. Si on nous l’accorde, alors ce sera beaucoup plus facile, nous sommes capables de mourir en souriant. Je ne ressens de haine contre qui que ce soit. Je voudrais aimer toute la terre. Je suis si jeune qu’il y a beaucoup d’amour et de chaleur qui n’ont jamais été dépensés et j’en ai pour si peu de temps maintenant. J’ai écrit hier à papa et à maman et je veux leur écrire maintenant. (...)
Quand tu verras les copains, tu leur diras que je suis mort avec courage et qu’ils peuvent être fiers de moi. Si tu vois ma petite camarade Odile, dis-lui que j’ai beaucoup pensé à elle et que je leur ai envoyé mon dernier salut.
Je regrette profondément la vie, mais puisqu’il faut mourir eh bien, c’est la mort que j’aurai choi-sie. J’avais toujours rêvé, vois-tu, de mourir debout un jour où le soleil brillerait. Les hommes meurent, mais la vie, elle demeure toujours triomphante, elle se moque bien de notre petite vie à nous. Je songe à tous mes héros, à Saint-Just, et à Ulenspiegel, à Jacques Vingtras et à Jean-Christophe. Je songe à mes chers bouquins, à toutes mes joies, et surtout à vous tous, à André, à Raymond, à Juliette, à tous qui êtes aussi un peu mes héros ! (...)
Adieu ma petite Rachel, je t’embrasse de tout mon coeur, de toute mon âme. Je voudrais mettre en ce dernier baiser toute ma vie qui me quitte.
Je me serre contre toi une dernière fois, afin d’être plus fort et de sourire quand la mort viendra pour me prendre.
Ton petit frère qui t’aime

FERNAND

http://www.resistance-ftpf.net/pages/lettres/letzalki.html

 

 

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