Histoire à plusieurs mains, à continuer...

Lorsque j’entrais dans la salle A11, une rumeur courrait parmi les élèves. Je me demandais ce qui pouvait perturber autant mes camarades. Ma meilleure amie s’approcha de moi et me dit :

«Les  bulletins ont été envoyés !». J’avoue que je n’avais pas beaucoup travaillé ce trimestre. Quand j’arrivais chez moi ma mère m’attendait. A son regard je sus tout de suite qu’elle n’était pas contente. En effet, mon bulletin était arrivé avant moi, et j’avais obtenu qu’un trois sur vingt de moyenne générale. Pour éviter une discussion interminable, je montais vite dans ma chambre. Le soir j’entendis mes parents parler longuement. Le lendemain matin je me réveillais assez tard. Mon père me lança un regard noir et me dit d’un ton sec : «Fais tes valises, tu pars en internat». Je n’étais pas bien réveillée en ne réalisais pas encore bien la chose. Je montais donc dans ma chambre pour faire ma valise, elle fut vite prête même si j’eus du mal à la fermer.

En montant dans la voiture, j’eus les larmes aux yeux, j’envoyais un message à ma meilleure amie pour lui dire que je ne reviendrais pas au collège. En arrivant devant l’internat il me sembla tout à fait charmant. Je savais très bien que mes parent m’avaient déjà inscrite, mais j’eus quand même le droit à un passage chez le directeur. Mes parents partirent trois heures plus tard. Deux filles s’approchèrent de moi et me demandèrent si j’étais la nouvelle qui allais partager leur chambre. L’une s’appelait Alice, elle était arrivée depuis une semaine mais elle était seule dans une chambre, et l’autre s’appelait Morgane et était arrivée en même temps que moi. J’acceptais donc sans me poser de questions car ces deux filles avaient l’air très aimables. Nous arrivâmes donc dans notre nouvelle chambre. Il y avait trois lits tout faits avec des draps en velours. La chambre était splendide, des cadres magnifiques étaient accrochés au dessus de nos lits. Ma nouvelle chambre était bien plus belle que celle de la maison. Le soir quand nous descendîmes nous croisâmes plusieurs professeurs. Ils avaient l’air très bizarres. Un d’entre eux m’adressa la parole : 

«-Quelle est la raison de ton entrée dans notre fantastique collège ?

  • Je n’ai pas beaucoup travaillé ce trimestre donc mes parents m’ont changée de collège.
  • Quelle est ta moyenne générale ?
  • 3 sur 20, monsieur...
  • Mais c’est fabuleux ! Je sens que je vais t’adorer !»

Je restais perplexe. Lisa me dit qu’ici les professeurs étaient comme ça et qu’il ne fallait pas que je cherche à comprendre : «ils aiment quand tu travailles mal et que tu fais des bêtises» me précisa-t-elle. Je sentais que j’allais me plaire dans cet établissement.

Le lendemain matin, la cloche sonna. Les élèves allaient être répartis dans les classes. Il y avait six classes de cinquième, les professeurs principaux étaient assis derrière le directeur. Je voulais absolument être avec mes camarade de chambre, elles furent toutes les deux appelée dans la classe de 5ème 3 l’une après l’autre. Mes mains commencèrent à transpirer, mon rythme cardiaque accélérait, je ne voulait pas que la classe de 5ème3 parte sans moi. Les noms étaient appelés, mais pas le mien. Enfin le directeur m’appela, je poussais un cri de joie. Tout le monde me regardait. Mais j’étais tellement heureuse d’être dans la même classe que mes amies que je ne me rendais compte de rien. Mon professeur principal s’appelait M Langin. Il enseignait le français. Il avait les yeux marrons et les cheveux blonds, les traits de son visage étaient détendus. Il mesurait à peut près un 1m80 et était très musclé. Son comportement était le même que celui du professeur que j’avais croisé dans le couloir le jour de mon arrivée. Le professeur nous distribua nos emplois du temps. Les horaires étaient impressionnants : 

Le Lundi, le Mardi et le Jeudi, je commençais à midi, et je finissais à 16H. Le Mercredi je commençais à 10H et finissais à 15H et enfin le Vendredi, je commençais à 9H et finissais à midi. Après nous avoir distribué tout ce dont nous aurions besoin au cours de l’année, M Langin nous dit d’aller dans nos chambres. Mes deux camarades et moi y allâmes. De la fenêtre je vis un marchand de bonbons. Je proposais à mes amis d’aller en acheter avec moi. Morgane me dit que l’on risquait de se faire prendre si on y allait, car nous n’avions pas le droit de sortir de l’établissement. Alice me dit que Morgane avait raison et proposait que l’on parte à la nuit tombée. Morgane et moi, étions également de son avis. Je regardais donc par la fenêtre : sur la vitrine était accrochée une pancarte sur laquelle était inscrit les horaires : ouvert de 11h à minuit. Cela nous arrangeait car l’heure ou nous devions nous coucher était 23h. Il était 22h, nous avions prévu un plan de sortie de l’internant pour ne pas nous faire prendre. A 23h nous sortîmes de notre chambre...


Marie P. 6ème  2012

Texte à continuer, prenez vos plumes et faites vous plaisir...