Et oui, le  Festin nu  ( Paris XVIIIe ) propose depuis peu à ses clients des sauterelles, larves et autres arthropodes.

En Europe ce menu devient de plus en plus populaire : aux Pays-Bas on propose des cours pour apprendre à cuisiner ces « sales bêtes ».

Manger des insectes a plusieurs avantages : déjà l'impact environnemental. Deux kilos de végétaux sont nécessaires pour produire un kilo d'insectes contre huit kilos pour un kilo de viande de bœuf. En plus, pour élever des bœuf il faut beaucoup de place et d'eau alors qu'il commence à en manquer sur Terre.

Certains voient dans cette alternative, le futur de l'humanité. Effectivement en 2050 nous risquons d'être 9 milliards. La planète ne pourra pas supporter que tout le monde mange de la viande comme nous le faisons aujourd'hui.

Personnellement, je mange des insectes une à deux fois par mois depuis 3 ans. On nous pose beaucoup de questions, mais finalement ce n'est pas si terrible.

Voici un palmarès des questions les plus posées:


  • Mais quel goût ça a ?  :  «Un goût de noisette légèrement salée et croquante, c'est bon»
  •  Pourquoi avez-vous commencé à manger des insectes ? : "Un jour, mon père est arrivé tout content. Il nous a expliqué que dans l'avenir nous serons obligés de nous passer de viande " normale". Le soir même nous mangions des larves "

  • Et comment en trouver en France aujourd'hui ?  : " Par la poste , on les commande sur internet et ils arrivent trois jours plus tard, dans leur sachet, desséchés"

  • Comment les cuisiner ? : " On les fait revenir dans un peu de beurre et des fines herbes. "

  • Comment s'est passée la première fois que tu en as mangé ? : " Au début j'ai pris mon père pour un sadique (on s'est d'ailleurs beaucoup moqué de lui), et puis à force on s'habitue. Je vous avoue que la première salade aux fourmis est plutôt mal passée"  

De toute façon 2 milliards d'êtres humains en mangent régulièrement, pourquoi pas vous ?


Pour aller plus loin :

L'adresse du restaurant le "Festin nu"  :  http://www.lefestinnu.com/


Alie C., 3e 4

Sources : Le Parisien. Sciences et Avenir. Le Monde