Soif de Lumières

... dans L’homme qu’on aimait trop et par Kevin Azaïs vu dans La journée de la jupe.

Le film raconte l’histoire de Madeleine, une jeune fille au physique vigoureux qui décide de participer à un stage de l’armée de terre pour apprendre à survivre en cas de catastrophe. De là, elle va faire la rencontre d’Arnaud, qui est apprenti menuisier mais qui ne sait pas réellement ce qu’il veut faire de sa vie. C’est un garçon doux, qui manque de détermination dans ce qu’il fait et c’est pourquoi il est imprudent. Par amour, il décide de suivre Madeleine dans son périple qui s’annonce très pénible.

Le film aborde des choses graves comme l’idée de destruction de l’homme par l’homme et l’ultra-individualisme. Il met en scène une romance entre un garçon et une fille très différents l’un de l’autre qui s’unissent pour survivre et faire face aux dangers qui les menacent par l’entre-aide. Ici, les stéréotypes de genre sont inversés, Madeleine serait l’Homme par sa détermination à survivre et Arnaud la femme qui ne serait pas intéresser par le danger et la force.

C’est un film poignant, marqué d’un humour tendre et acide où l’attachement et la sensualité arrivent au moment le plus inattendu dans une certaine démonstration de force, où Arnaud porte Madeleine à bout de bras pour lui sauver la vie. Il y a un formidable jeu d’acteurs où ceux-ci arrivent à dévoiler leurs sentiments et se « mettre à nu » devant la caméra. Les acteurs nous entraînent dans ce film basé sur l’amour et la solidarité qu’il y a entre un homme et une femme qui s’opposent sur tous points et où l’amour triomphera à nouveau.
Léa Cousserant, élève de seconde, lycée Jean-Jacques Rousseau Montmorency