Livres en français en rapport avec l'Allemagne :!!

A toi l'Allemagne :
A toi l'Allemagne !

"L'Echange", de Roland Fuentès

L'Echange
Maxime sort avec Maroussia, la fille la plus belle, mais aussi la plus odieuse du collège. Au moindre faux pas, Maroussia crie, blâme, griffe avec ses ongles très longs et très durs. Lorsque Maxime s'inscrit au voyage linguistique proposé par son prof d'allemand, la jeune fille, jalouse, lui lance un défi: rapporter le coussin en soie exposé au château de Neuschwanstein... Trajet en car animé, anxiété au moment de l'attribution des familles, impression de ne pas comprendre un mot d'une langue qu'on étudie depuis des mois: le séjour très dépaysant que va vivre Maxime sera pour lui l'occasion rêvée de réfléchir à sa vie amoureuse...








"Mes deux Allemagne", de Anne-Charlotte Voorhoeve

Mes deux Allemagne "En 1988, l'Allemagne est toujours divisée en deux pays distincts, séparés par une frontière réputée infranchissable. Lilly habite à Hambourg, en Allemagne de l'Ouest, et a tout juste treize ans lorsqu'elle se retrouve orpheline. Son père est décédé quand elle était petite, et sa mère vient de mourir d'un cancer. Elle rencontre pour la première fois sa tante Lena, qui a obtenu l'autorisation exceptionnelle de quitter l'Allemagne de l'Est, où elle vit, pour se rendre à l'enterrement de sa sœur. Lilly s'attache à cette femme douce et chaleureuse et reste inconsolable après son départ. Elle n'a plus qu'elle au monde, et Lena a dû repartir de l'autre côté du Mur... Confiée à une tutrice, qui compte la placer dans une famille d'accueil pour Noël, Lilly échafaude le projet insensé de rejoindre sa tante. Elle ignore alors que le mur de Berlin tombera le 9 novembre 1989. Une histoire poignante sur le travail de deuil, les secrets de famille et sur les séquelles que la longue séparation des deux Allemagne a laissées à ses habitants."



"Rien dire" (Bernard Friot)

Rien dire "Demain soir, ce sera mon tour. La prof pointera le doigt sur moi et dira : "À toi, Brahim." Et il faudra que j'y aille. Peut-être. C'est un jeu, paraît-il. Ça fait partie du "stage" de préparation au bac de français." La règle du jeu ? Un élève vient s'asseoir sur une chaise, au centre de la pièce, devant les autres, et il parle de lui, de sa situation, de ses projets, de ses passions. Sans rire. Durée de parole : le temps qu'une bougie se consume. Pour pimenter le jeu, il y a des bougies de tailles et de grosseurs différentes. Brahim a la gorge serrée, nouée, étranglée, tant il est persuadé qu'il ne pourra y arriver. C'est pourtant simple : il suffit de se lever, de s'avancer vers la chaise, de s'asseoir, d'allumer la bougie, et de parler. Demain, ce sera son tour. Mais dans la tête de Brahim, ça parle déjà. Tandis que Thomas s'avance vers la chaise, Brahim se lance dans un long monologue intérieur. Il évoque sa famille, sa passion pour la langue et les pâtisseries allemandes, son désir d'aller à Dresde après le bac et d'entrer en apprentissage chez M. Wippler. Parce que c'est décidé, il deviendra Konditormeister, maître-pâtissier, et il s'installera en Allemagne. "Parce que là-bas, au moins, ce sera clair : je serai un étranger. Pas comme ici, où je ne serai jamais que français-pas-tout-à-fait. Français, mais. Français d'origine maghrébine. Pas Français tout court. Alors oui, étranger. Et Français. Enfin."