Voici deux géopoésies écrites par des élèves de tale apprentissage gestion administration, sous la direction de leur professeur de lettres histoire Catherine Heitz.

 

 

1. Et si notre monde était homogène ?

Et si notre monde était homogène,

Où il n’y aurait ni injustice ni haine.

Et si l’exportation apportait richesse

A vous aussi PMA, émergents en détresse.

 

La puissance ne ferait plus qu’un,

Alors la triade ne jouerait plus les héros.

La culture, la gastronomie serait libre à chacun,

Le monde devenu village aussitôt.

 

Les pôles ne seraient plus maîtres des flux,

Pour un développement de firmes distribué.

Remarquons les inégalités en surplus,

Faisons des métropoles et mégalopoles dispersées.

 

Et si ZIP et CBD n’étaient plus intimidants,

Mais sources d’inspiration pour les nécessitants.

Nul ne devrait négliger la collaboration,

C’est ainsi une vraie mondialisation.

 

2. Ne jamais oublier et toujours se souvenir, Charlène

 

Ne jamais oublier et toujours se souvenir

De tous ceux qui ont connu le pire,

Parce que tout avait été fondé sur la religion,

Puis vient le jour de la violente séparation

Entre l’Eglise et l’Etat, plus moyen de discuter,

Le but étant de prôner la laïcité.

La façon de faire a été si brutale,

Que plus personne ne savait si c’était bien ou mal,

Un dur changement dans les mentalités,

Qui n’a pas toujours été facile à accepter

Mais qui a permit aux plus démunis de s’en sortir,

De pouvoir aller à l’école et de parler pour la première fois de leur avenir.

 

Ne jamais oublier et toujours se souvenir,

Des hommes qui ont combattu avant de mourir

Toi qui n’as pas connu l’ouvrier des années 1900

Travailleur acharné, mains abîmées jusqu’au sang

Pour un salaire de misère, il fallait que ça cesse,

Encore merci à Monsieur Jean Jaurès,

Car c’est bien beau le capitalisme,

Des journées surchargées, sans aucune trêve

Calqué sur le modèle du Taylorisme.

Nos ouvriers se sont battus à travers les grèves

Ils n’ont pas lâché et ont visé toujours plus haut

Leur combat les ont mené à la grève de Carmaux

Où ils ont eu le courage de clamer haut et fort leurs revendications

Afin d’avoir des droits humains et une considération.

Un petit pas pour l’ouvrier d’avant,

Mais un si grand pour tous les suivants.

 

Ne jamais oublier et toujours se souvenir,

Des femmes de France qui ont voulu s’investir

Je parle entre autres de Simone Veil

Car depuis elle, rien n’est pareil,

Sa bataille pour l’émancipation de la femme,

Pour une paix intérieure, au fond de son âme,

Merci encore pour toutes ces luttes,

Qui ont permis d’adoucir ce monde de brutes.

 

 Ne jamais oublier et toujours se souvenir,

De tous ceux qui ont subi le martyr,

La mise en place du gouvernement de Vichy,

Qui a littéralement changé la face du pays,

Douce France, tu rêvais de liberté, te voilà occupée

Cette France qu’ils avaient tant adorée

A été envahie par des milliers de collaborateurs

Qui n’ont fait que régner la terreur dans l’horreur.

En hommage à toutes ces victimes, visées par des critères d’intolérance

Qui ont connu la famine, l’humiliation et tant de souffrances,

Merci à Jean Moulin, grand monsieur de la Résistance,

Qui avec tous ses hommes se sont battus pour la France.

 

Ne jamais oublier et toujours se souvenir,

Que si aujourd’hui tu affiches ce sourire,

C’est parce que d’autres ont versé toutes leurs larmes

Malgré ces hommes fiers, qui pour la France portaient leurs armes,

Ils ont laissé derrière eux, enfants et femmes,

Imagine-toi séparé des tiens, sans savoir si tu les reverras,

Imagine-toi devenue veuve après avoir été femme de soldat,

Toutes ces mères qui ont perdu leur mari et/ou leurs fils

Et ces enfants devenus orphelins, après ces injustices.

Si tu jouis aujourd’hui d’une vie plutôt tranquille

N’oublies pas que chacun de tes droits a fait couler du sang

Ne prends pas la démocratie comme un acquis,

Un jour qui sait, ce seront nous les combattants.