Carte postale sensible réalisée par la 1ère ES du lycée français Louis Massignon à Bouskoura au Maroc, sous la direction de leur professeur d'histoire-géographie Sébastien Chabaud et de leur professeur de lettres Hélène Azzouz.

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Note de l'enseignant :

Pour décrire rapidement ma démarche, j'ai travaillé avec une classe de 1e ES, dans la séquence sur les "territoires du quotidien". Notre établissement a déménagé dans une petite ville (Bouskoura), située en périphérie de Casablanca, au Maroc. Le quartier du lycée est tout nouveau et ne figure pas sur les cartes, même sur les plus récentes de l'institut géographique marocain. J'ai  donc décidé de construire cette carte, avec les élèves en salle informatique...Seulement, qui dit nouvelle établissement dit problèmes informatiques. Nous avons donc procédé à l'ancienne, à partir de photocopies de photos satellitaires, de plan issu de google et de calque nous avons dessiné la carte du quartier, en cours.
Je suis alors tombé sur votre blog et j'ai décidé de me lancer avec les élèves. Nous avons fait un tour du quartier pour prendre des photos. Ensuite, nous avons échangé sur les lieux vécus par les lycéens. Enfin, chacun a pu travailler sur sa carte postale sensible en classe. Après avoir rappelé les codes élémentaires du langage cartographique, j'ai exigé une légende (accrochée, raccrochée, QRcodée)
Les textes ont été rédigés à la maison et, parfois, relus avec la professeur de français qui est aussi la professeur principale.
Le résultat final a été envoyé par courriel. J'ai relu et annoté les cartes sensibles et puis nous en avons parlé en classe. Après l'exposé des projets, nous avons voté pour les trois meilleures cartes sensibles. Je crois qu'il faudra en retenir une seule, alors un nouveau vote sera organisé. Bien sûr, ce choix unique est frustrant mais je comprends la nécessité d'avoir une règle.