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Les_eleves_de_Terminale_bac_pro_cuisine_restaurant.JPG
Les_eleves_de_Terminale_bac_pro_cuisine_restaurant.JPG, fév. 2018

1er rang de gauche à droite : Nelson et Bastien

2ème rang de gauche à droite : Antoine, Nicola, Céleste, Yanis, Kevin, Jonathan

 

 

Effectuer un stage dans un pays étranger est une  vraie chance car une expérience professionnelle nous permet d’acquérir des compétences et de mûrir d’avantage. J’ai eu la chance de pouvoir effectuer un stage pendant deux mois dans un restaurant à Málaga situé au Sud-Est de l’Espagne. C’est une ville paisible située entre la mer et les montagnes où le soleil ne cesse de rayonner. Quand je profitais de mes loisirs, j’allais me balader au bord de la mer, visiter les jolies ruelles du centre-ville et faire du basket près de la plage. 

Durant mon stage, j’ai éprouvé un grand plaisir à travailler dans mon restaurant qui était spécialisé dans la fabrication de tapas. D’un point de vue professionnel, j’avais des responsabilités comme prendre les commandes des clients, les servir, faire des encaissements. J’ai appris à travailler en permanence dans une langue étrangère. Au fil des semaines, mon niveau en espagnol a commencé à s’améliorer par le biais des relations que j’entretenais avec les clients de mon restaurant,  mais également grâce à mes fréquentations amicales et des informations diffusées à la télévision que je suivais tous les soirs pour apprendre de nouveaux mots de vocabulaire. Je me suis intéressé aux musées et aux expositions de la ville car cela m’a permis de me cultiver d’avantage et de pouvoir partager mes connaissances avec mes parents et mes amis. Par exemple, j’ai pu visiter le musée Pablo Picasso et sa maison natale. Ce stage m’a incité à devenir plus curieux et débrouillard pour l’avenir. 

 

Jonathan

 

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Vue_de_Malaga.jpg, fév. 2018

 

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Restaurant_a_Malaga.jpg, fév. 2018

La salle où Kevin a servi à Malaga

 

Je suis parti en Andalousie à Malaga, une ville d’Espagne avec le demi groupe de ma classe qui étudiait en classe européenne comme moi. J'habitais sur El Palo juste en face de la mer. Nous étions tous répartis dans différentes familles d’accueil pour qu’on puisse chacun bien être en immersion totale et pouvoir se débrouiller seul. Par exemple la famille était plutôt stricte sur les horaires et les règles de l’école alors que les autres familles étaient plus flexible sur les horaires de sortie nocturne. Un jour j’ai demandé à sortir deux heures de plus avec mes amis mais ma famille n’était pas d’accord car « La hora es la hora !» l’heure c’est l’heure.

J’ai pu admirer les levers et couchers de soleil magnifiques et plein de couleurs. Quand on voulait sortir pour aller au centre-ville, on prenait le bus mais pour y entrer, on devait faire la queue par ordre d’arrivée puis quand on est entré dans le bus on devait composter notre titre de transport obligatoirement. Soit on passait notre carte de bus soit on achetait un petit ticket de bus pour le trajet effectué et si le chauffeur nous surprenait en train de vouloir frauder, il nous sortait du bus et continuait son trajet. En France, la fraude est très fréquente et nous sommes moins disciplinés. Un autre point positif en Espagne : il y a la Wi-fi dans le bus. Quand j’allais au travail je ne me sentais pas stressée car dans mon restaurant, que ce soit en cuisine ou en salle, ils étaient tous très accueillants, souriants  et amusants. Il y avait une très belle entente du personnel. Même quand il y avait beaucoup de plats qui arrivaient d’un coup, ils restaient professionnels et savaient gérer le stress. Ils étaient très serviables. Par exemple, quand j’arrivais au travail ils me proposaient à chaque fois de manger. J’ai pu manger des crêpes au Nutella avec des fruits et des noix, des tortillas (pâte à crêpe épaisse moulée dans un emporte-pièce) avec du Nutella et des noix servis avec un jus de fruits frais, pour le midi je mangeais souvent des hamburgers sans gluten avec de la bonne viande et je mettais ce que je voulais dedans toujours accompagné de mon verre de Nestea tous les midis. Je mangeais plutôt vers 14 heures.

C’est dans mon restaurant que j’ai le plus pris plaisir à travailler ma langue car j’étais en bonne condition de travail et mes collègues m’ont aidé à m’ouvrir. Au début, j’avais un peu du mal à m’adapter à la langue mais petit à petit j'ai appris.

Ce stage m’a fait comprendre beaucoup de choses comme le fait que je pourrais me débrouiller seule à l’étranger. J’aimerais bien y retourner pour voir le paysage, la mère, le soleil, la chaleur du pays, les plats et les personnes que j’ai pu découvrir.

 

Céleste

 

Pour mon stage, j’ai eu la chance de partir deux mois à l’étranger en Angleterre. Pendant ce laps de temps, j’ai eu la possibilité d’exercer plusieurs tâches mais malheureusement  comme tous stagiaires qui se respectent je n’ai pas commencé à faire les plus captivantes.

En effet durant les premières semaines du stage, mon travail a consisté à ramener le pain et beurre sur table. Ça a été dur pour moral, vraiment !

Heureusement, j’ai pu évoluer et ça s’est mieux passé par la suite. J’ai pu travailler en tant que chef de rang commis. J’avais donc un vrai travail à faire, enfin ça ne s’est pas exactement passé comme ça, il y en avait toujours une qui disait que mon rôle se limitait au pain et beurre mais bon il n’y avait plus qu’à la faire changer d’avis. Il fallait lui montrer que j’étais motivé.

Nos rôles nous étaient donnés lors du briefing qui avait lieu peu avant le service. A partir de là je pouvais travailler en tant que chef de rang commis, le runner (celui qui fait la liaison entre la salle et la cuisine) ou bien réceptionniste. Mais quand j’étais runner avec mon problème d’audition j’avais du mal à entendre les chefs du coup j’étais obligé de les faire répéter ce qu’ils n’appréciaient pas du tout d’ailleurs.

Après une journée de travail bien remplie, environ huit à neuf heures par jour il fallait rentrer dans notre maison et ce n’était pas une partie de plaisir. Je vivais en colocation avec mon ami chez une logeuse qui fermait la porte de sa cuisine le soir à vingt et une heures. Donc lorsque moi ou mon colocataire terminions à vingt-trois heures nous étions obligés de sortir pour manger. La nourriture de notre stage correspondait bien l’idée à que les français ont de la cuisine anglaise... Tous les jours pendant deux mois nous nous sommes donc nourris de McDonalds, KFC, et PizzaHut.

Malgré tous ces petits désagréments cela m’a forgé le caractère et apporté du positif en fin de compte. Cela me rajoute une belle ligne sur mon CV.

 

Antoine

 

 

J’ai effectué mon expérience professionnelle dans un restaurant qui se situe à Malaga en Espagne.

Je suis partie deux mois avec mes camarades dans ce pays qui était nouveau pour moi. Je suis restée dans une famille espagnole qui accueillait des élèves étrangers comme moi.

Au début, c’était difficile pour moi d’être dans un lieu que je ne connaissais pas, sans mes proches. Mais quelques jours après j’ai réussi et je me sentais capable d’être toute seule.

Quand je suis arrivée à mon restaurant, je me sentais un peu perdue mais j’ai rapidement appris la façon dont ils travaillaient. J’étais commis et je ne prenais pas les commandes au début mais après, ils m’ont laissé le faire.

Je n’avais pas de difficultés pour parler mais il y avait des mots que je ne comprenais pas. Mes collègues de travail me félicitaient tous les jours car je travaillais bien et je faisais les choses qu’ils me demandaient.

Je suis très satisfaite de cette expérience. J’ai appris beaucoup de choses comme d’être indépendante et ça m’a rendu mature. Je suis contente car ça m’a apporté plein de choses et ça m’a donné de la confiance de parler avec des clients différents.

Cela a été un stage parfait et j'ai passé du bon temps là-bas.

 

Nicola

 

 

Alors que beaucoup d'élèves étaient à l'étranger, certains élèves de la classe ont effectué leur stage en France dans des établissements prestigieux. Deux élèves témoignent.

 

J’ai fait mon stage de terminal en France dans l'hôtel Courtyard quatre étoiles qui se trouvent a  Boulogne-Billancourt. Je suis resté deux mois en cuisine ce qui m'a permis de me perfectionner dans les techniques apprises au lycée Santos Dumont . Quand je suis arrivé au Courtyard Boulogne il y avait déjà une stagiaire en cuisine elle était sur ses dernier jours de stage . A son départ, j avais beaucoup plus de travail à faire ce qui m'a donné plus de responsabilités et de  plaisir à effectuer des tâches. Le Courtyard accueillent des groupes et des séminaires pour Dassault ou encore le Stade Français. Il est donc très intéressant d'avoir le retour des personnes qui ont l'habitude de fréquenter l'hôtel . Pendant mon stage, j ai vécu des expériences nouvelles comme diriger deux stagiaires cuisine. Mme Tartour (chef de cuisine) me faisait entièrement confiance car elle me donnait des tâches que seuls mes supérieurs pouvaient exécuter comme faire les sauces, surveiller les températures, exécuter tous les desserts. J'ai aussi participé au lancement de la nouvelle carte de noël en proposant quelque idées. Au final, mon stage s'est très bien passé et Mme Tartour était fière de mon travail, mon sérieux, et mon intérêt et passion pour ce métier. J envisage très certainement d'accepter sa proposition après l obtention du bac de poursuivre un BTS en alternance sous ses ordres

 

Nelson

 

 

L’année dernière, j’ai effectué un stage en cuisine dans un restaurant parisien étoilés qui se nomme le Taillevent.

Il se situe nom loin de l’Arc de Triomphe. Il a deux étoiles au guide Michelin. C’est un ancien trois étoiles. C’est un restaurant gastronomique tenu par le chef Alain Soliveres. Il y a une grande cave à vin. Grace à ce stage le chef m’a fait découvrir la cuisine gastronomique, notamment  des produits que je n’ai jamais eu l’occasion de goûter  comme le caviar, la truffe blanche d’Alba ainsi que des mets de grande qualité. J’ai  pu  observer la grande rigueur qui règne dans la cuisine. Tous les plats sont élaborés  avec beaucoup de soins. Ils ressemblent tous a des œuvres d’art. Il y a beaucoup de couleurs dans chaque plat. Nous étions quinze en cuisine et sept en salle .Chaque jour je commençais à 8 heures et je terminais à 15 heures. J’ai pu m’occuper de préparer les entrées froides ainsi que les desserts.

Ce stage  m’a permis de découvrir la haute gastronomie française et toute sa préparation minutieuse. Cette cuisine  est de l’art  et je suis plus que jamais motivé pour atteindre ce niveau.

 

Yanis

 

Cbas.