Vendredi au 27 janvier

à 14h30,

j'arrive à la gare d’Evry Courcouronnes. J'aperçois Mickael, qui, pour une fois, et à l'heure. Je le rejoins et on attend les autres membres de l’équipe. Une fois tout le monde réuni, c'est à dire moi, Mickael, Romain, Erika et Anaïs, Mme Medori nous donne nos tickets en nous disant bien : ne les perdez pas, hein ? Heureusement, il n'y en n'aura qu'un seul de perdu.     (Comment est-ce possible ?). On s'apprêtait donc à passer les tourniquets quand on s'aperçut qu'il manquait  quelqu'un: Mickael.  Mme Medori demanda où il était passé  et Romain  lui répondit : Il est parti chercher des sandwiches ! Mme Medori était  atterrée, le train était  bientôt  là et un athlète  était partit acheter des sandwiches !  Elle se promit de l'étrangler s’il n’était pas là à l’heure mais il échappa  à la mort en arrivant au courant avec son sac. On est tous montés  dans le train avec nos bagages et on voyagea pendant 2h30. Tout se passe bien, jusqu'au moment où nous descendions notre train sur le quai de Val-de-reuil, notre destination. Un sac de couchage, plus téméraire, ou  moins bien surveillé que les autres, décida de ne pas nous accompagner à notre compétition et de partir tout seul je ne sais où en restant dans le train.

à 17h30

On arriva donc à Val-de-reuil sous une magnifique pluie battante. Un chauffeur nous accueilla et nous fit monter dans un minibus pour nous amener plus ou moins -plutôt moins- près de notre lieu d'hébergement. Une fois descendu du minibus, faute de panneaux, on erra  un bon moment au milieux des champs avant de trouver le bâtiment où l'on allait dormir, mais bon, comme on dit, marcher est bon pour la santé. Une fois rentré, on s'installa : les filles au second et les garçons au premier. On n’eut pas le temps de souffler, il fallait directement aller à la cafétéria du CFA. La nourriture était bonne et comble du bonheur pour Mickael, il y avait toujours du rab. Après avoir bien rigolé à table, on rentra au CFA, où la soirée se passa bien.

samedi 28 janvier

7h00:

On se leva de bonne heure ce samedi 28 janvier car on voulait tous avoir une place dans les gradins. On se prépara donc vite mais il manquait les garçons. Après les avoir attendu cinq bonnes minutes, Mme Medori autorisa Anaïs à utiliser le micro de l’accueil. On entendit alors dans tout le bâtiment que Romain et Mickael du lycée Parc des Loges étaient attendus et qu’ils étaient trop lents. On les vit alors déboulez dans les escaliers avec leurs sacs après avoir entendu annonce. Au parti donc enfin vers le stade. Une fois arrivé, je me suis dit : Heureusement qu'on était parti tôt ! Effectivement, les gradins étaient  déjà bondés. On réussit  tout de même à nous frayer un chemin et à trouver des places. Le stade était superbe. On était situé en face du saut à la perche et des 50 mètres haies. Les garçons étaient les premiers à passer, Erika Anaïs et moi passions plus tard. Tout se passa bien pour les garçons, excepté Mickael qui perdit son passe et qui se fit appeler dans tous le stade. Après leurs courses, ils partirent manger. On ne fut pas long à partir aussi à la cantine.

Le repas

C’était  une sorte de gymnase aménagé en cafétéria avec un nombre de tables et de chaises impressionnants. On se rangea dans la queue est prîmes nos plateaux au fur et à mesure qu’elle avançait. A la fin de celle -ci, on passa juste devant les marmites où des gens nous donnaient des assiettes. On aurait dit de gigantesques woks. Mais ce n’est pas ça qui m’interloqua le plus : le cuisinier remuait les pâtes bolognaise avec … une pagaie de canoë !  Je veux bien que les marmites soit grandes, mais quand même ! Outre ce petit- ou gros détail- on mangea  nos pattes et on repartit vers le stade. Globalement, on fit de bons résultats. On resta néanmoins au stade jusqu'à 18h00 même si nous n'avions plus rien à y faire car, de toute manière, le CFA n'ouvrait pas avant. On se rendit à la cantine de celui-ci où l'on mangea pour la seconde et dernière fois( dommage !). Une fois rentré, on s'amusa toute la soirée avec les caméras de vidéos surveillance. C’est extrêmement drôle de voir les gens faire les idiots dans les couloirs !

Dimanche 29 Janvier

le levé: 

Dimanche, debout à 8h00. Les courses sont toutes le matin. A cause des caméras de surveillance, on était un peu fatigués. En plus, les gens se lèvent tôt pour prendre leurs douches. Ah ! Parlons-en. Non seulement elles font un bruit abominable quand on appuie sur le bouton (douche style piscines) mais en plus le jet d'eau vise le mur ! Conclusion : se laver devenait hyper dur. Enfin bref. On partit donc à nouveau vers le stade. En passant, on remarqua que les lettes CFA marquées à l'entrée devenait CFAIE sur le panneau de derrière. Comment ça se fait ? Quand nous sommes rentrés dans le stade, on se mit à peu près au même endroit que la veille. Cette fois, les séries étaient classées de la moins bonne à la meilleure. Nos courses furent meilleures que celles du samedi, et Mme Medori  très contente de nos performances. On partit donc pour la cantine du gymnase .Au menu : chili con carne. C'est bien, on repart léger avec ça ! (ou pas !) J'ai encore pu voir ce brave cuisinier armé de sa pagaie en train de touiller notre chili con carne (Sans commentaires) avant de nous le servir. Ensuite, retour au stade ! Les récompenses se firent vers 15h00. Bilan des performances de notre groupe : Plusieurs records personnels améliorés. Malheureusement, nous n'avons rien obtenu, mais cette compétition restera quand même un bon souvenir.

Le retour

Il est maintenant 16h00 et nous allons récupérer nos bagages. Nous revîmes notre cher minibus qui nous ramena à la gare. Mme Medori nous redonna des tickets et nous attendîmes 1/4 d'heure devant la gare. Nous descendîmes sur le quai environ 10 minutes avant l'arrivée du train. Il faisait super froid avec le vent glacial qui soufflait. Romain et Mickael se plaignaient de ne pas avoir pu se changer et de sentir la transpiration. Et alors me diriez-vous ? Et bien ils ne trouvèrent rien de mieux de que de se changer sur le quai ! On s'est retrouvé avec un Romain et un Michael torse nu et en caleçon gesticulant dans tous les sens pour trouver leurs habits propres avant de geler sur place, sans oublier les autres lycéens qui nous regardait avec des yeux ébahis. On se mit devant pour les cacher un peu (même si je doute que cela ait servi à quelque chose). Mickael fut le premier rhabillé. Il sautait pour se réchauffer tout en attachant sa ceinture tandis que Romain, qui n'avait mis que son pantalon, se battaient avec son sweat en hurlant au secours parce qu'il ne trouvait pas la deuxième manche et que, par conséquent, le vent  lui fouettait le ventre. Je rassure tout le monde : il réussit à mettre son haut avant de faire une hypothermie. On monta dans le train où je ne pourrais vous dire ce qui s'est passé étant donné que je somnolais. Une fois descendu, on marcha jusqu'au quai des RER. Mme Medori nous disait de se dépêcher, sans quoi on raterait le RER et l'on devrait attendre 30 minutes avant le prochain. On était en train de descendre les escaliers menant au quai quand Mme Medori nous dit: Ah ! Voilà ! Ça, c'est le RER que l'on vient de rater ! Effectivement, un RER s'apprêtait à partir et la sonnerie annonçant la fermeture des portes retentissait. Anaïs s'écria alors : Mais non ! Venez ! Et elle s'élança dans le RER. On a donc tous couru et nous nous sommes précipités dedans. C'est là que ça devient drôle : non seulement, on est monté dans le mauvais RER, mais en plus un portable a fini sa course sur les rails électrifiés de la voie. Un athlète n'avait donc plus de téléphone et nous avons dû changer de RER en cours de route. Malgré ce problème, on arrive à la gare en vie et entier (Incroyable, n'est-ce pas ?) Et c'est à ce moment que tout le monde rentre chez soi et que notre aventure pris fin (oui je crois que je peux appeler ça une aventure avec tout ce qui s'est passé). Malgré tout, j'aurais beaucoup apprécié cette sortie, et j'espère qu'une autre occasion de partir se présentera.