« Une vie abattue » , Triptyque, décembre 2015
« Une vie abattue » » est une installation photographique composée de trois installations sur le thème du monstre et de l’environnement. Créée en décembre 2015 par deux artistes contemporaines françaises âgées toutes les deux de 15 3/4, Diane Mauclère et Jade Worenbach qui ont choisi de dénoncer par le biais du Land-Art et de l’Arte Povera la déforestation engendrée par l’Homme.
Comment « Une vie abattue » met en scène la déforestation ?
Tout d’abord plusieurs mouvements et démarches sont présentes dans cette œuvre, comme le Land-Art qui est une installation éphémère dont les principaux matériaux sont offerts par la terre, ici le lac, l’arbre, le tronc… C’est l’aménagement naturel mais avec une attention particulière, dénoncer la déforestation mais aussi l’Art in situ, une installation en extérieur, dans la forêt du parc du château de Breteuil qui s’intègre dans le paysage. Enfin des matériaux « peu nobles » sont utilisés ici le bois, les feuilles, faisant appel à l’Arte Povera. Mauclére et Worenbach sont ainsi créatrices d’un nouveau mouvement, « l’Installation d’installation », c’est un triptyque de trois installations qui représente une frise chronologique de l’interruption de la vie d’un arbre.
La déforestation : « des vies abattues », ces trois photographies ont été prises dans certaines conditions, le déroulement et la continuité de l’œuvre à travers ces trois photographies nous évoquent le temps qui passe, une frise chronologique. Ainsi dans la première photographie, un arbre vivant, majestueux avec un cœur rouge battant puis dans le passage de la première à la deuxième image, l’arbre est abattu, son cœur est alors pâle sans trace de vie. Dans le dernier cliché, l’arbre à complètement disparu et fait place à un cœur qui flotte sur l’eau. Au fur et à mesure des clichés, le temps se couvre ce qui accentue le destin tragique de notre arbre. La mort est une étape réellement présente, à travers la diminution de la végétation au fil des photographies, l’oppression due au ciel sombre qui se confond avec l'eau, les feuilles mortes qui peuvent laisser sous entendre différentes vies, cœurs ainsi que le reflet des arbres dans l’eau qui représentent l’âme des arbres abattus.
La déforestation est bien présente, grâce à l’usage des différents mouvements et du rite mortuaire de l’arbre.
L'impact des déchets humains : photographie de Arthur Azambre et Louis Guillerm, décembre 2015
Aujourd'hui les déchets jetés dans la nature posent de grands problèmes environnementaux. Nous avons nous-même réalisé l’œuvre un jour de précipitations en décembre 2015. Elle appartient à l'Art In Situe, puisqu'elle a été crée sur place et est en rapport avec le décor. Cette œuvre appartient également au Land-Art car elle est créée dans la nature et principalement avec des matériaux naturels, en effet, elle a été installée à même le sol, dans le bois perçant à Orsay.
Nous l'avons créée à l’issue d'un cours d'Histoire des Arts pour montrer la nuisance des déchets humains dans la nature. Nous montrerons donc à la suite en quoi notre œuvre révèle l'impact des déchets sur la nature. Nous répondrons en montrant l'impact des déchets, puis en expliquant les critiques possibles.
I. L'impact des déchets dans la nature
1) Des déchets en grandes quantités
Les déchets sont au centre, une boîte de conserve s'y trouve pour les représenter.
Les déchets sont le sujet principal de cette œuvre.
Ces derniers ont formé un trou béant et évident dans le sol
Le trou est énorme par rapport à la boîte de conserve, cela montre un impact géant pour un petit pour un petit objet.
À elle seule, cette cannette provoque le chaos, cela montre l'ampleur du problème mondial. En effet, la marque « panzani » est une marque à influence mondiale .
2)Une nature totalement dévastée
On remarque de la terre noire, morte, où seules subsistent des brindilles, sans aucune feuille vivante. Cela évoque des sentiments d'inquiétudes. Une ambiance terrifiante en contraste avec le tas de feuilles autour de cette dernière.
Ce trou montre l'impact des humains dans la nature totalement détruite.
II. Une critique
Cette terre noire et ces brindilles critiquent le pied dévastateur de l'homme dans cette belle nature, vivante...mais morte !
Nous percevons une boîte ancrée dans le sol, qui comme cité ci-dessus montre l'ampleur mondiale des déchets.
Les hommes sont des monstres pour la nature.
En définitive, c'est un œuvre dénonciatrice des déchets provoqués par l'homme : ainsi le registre polémique fait surface. Cette mort de la nature nous condamne en quelques sortes nous aussi à la mort. Cette œuvre peut faire penser à Élévation de Penone car la nature est au cœur su sujet avec sa mort représentée par l'absence de feuille.