Alea Jacta Est

La sépulture est, chez les Grecs anciens, un honneur pour le mort mais aussi elle protège les vivants. La mort sans sépulture ne permettait pas l'accès aux Enfers; l'esprit du défunt errait indéfiniment dans l'Erèbe. Il devenait une sorte de mort-vivant.

Le premier rite funèbre était la toilette du mort. Ensuite on exposait le défunt sur un lit tourné vers l’extérieur. Les proches se lamentaient devant lui une journée entière. On se griffait le visage, on se tirait les cheveux pour exprimer sa peine.

Le deuxième rite est le cortège funèbre. On voyait certains de ceux qui le suit se couper les cheveux et les jeter sur sa dépouille. Selon Homère, Achillese coupe sa chevelure entière en l’honneur de son compagnon de guerre Patrocle (guerre de Troie) symbole de la perte d’une partie de lui-même. 

Le troisième rite était l'inhumation.Toutefois, le corps pouvait aussi être incinéré.

L'inhumation du cercueil se déroulait le matin où on déposait le mort sur un chariot qui partait vers la nécropole. Pour qu’une âme ne soit pas errante, il lui fallait un domicile : un tombeau alimenté par des offrandes (ses besoins pour continuer a vivre) sinon le défunt errait sans cesse et devenait malfaisant. Le défunt était enterré avec une obole placée sous la langue. Seuls ceux qui avaient reçu des funérailles adéquates pouvaient aller aux Enfers grâce à Charon, le passeur des Enfers, auquel ils devaient régler d'une petite somme le passage du fleuve Styx. S'ils ne pouvaient payer, ils devaient errer sur les bords du fleuve pendant cent ans.Le mort avec son esprit descendait ainsi aux Enfers. 

Parfois, on élevait un bûcher funèbre avec la dépouille du défunt, ses armes... 

Le quatrième rite était le repas funèbre : Il a lieu dans la maison du défunt quand les obsèques ont pris fin. Ensuite, on rend hommage au défunt le 3^ème, 9^ème et 30^ème jour après les funérailles ainsi qu’aux jours anniversaires. A ces occasions, un repas funèbre est apporté au mort puis on procède aux libations. En contrepartie le mort protège les membres de sa famille.

Quand un arbitre punit avec un fouet un athlète qui tente de crever un oeil à son adversaire au pancrase

A toi de jouer!