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1) Les étapes de la construction européenne

a) De la CECA à l'UE

 

ACT : texte à trous

 

Pour favoriser la reconstruction et la paix, six pays d'Europe de l'Ouest fondent la CECA en 1951. L'industrie reposait alors sur le charbon et l'acier. Les français Robert Schuman et Jean Monnet font partie des « pères fondateurs » de la construction européenne.

En 1957, ces mêmes pays vont plus loin, créant un marché commun au traité de Rome. C'est le début de la CEE (communauté économique européenne). C'est un espace de libre circulation des marchandises, des capitaux (investissements), et des hommes.

Les autres réalisations de la CEE sont la PAC (Politique Agricole Commune) et le programme d'échanges entre étudiants Erasmus.

La CEE s'élargit peu à peu. Il y a douze pays quand la CEE devient l'UE (Union Européenne).

 

b) le traité de Maastricht, une étape décisive pour l'Europe

Trois points clefs du Traité de Maastricht à retenir :

- le projet d'une politique de défense commune (ou armée commune)

- le projet d'une monnaie unique (qui rentre en vigueur avec l'Euro en 2001)

- la création de la citoyenneté européenne

 

Dix nouveaux pays ont intégré l'UE en 2004, principalement d'anciens pays communistes. Puis la Croatie est entrée en 2013. Cet élargissement à des pays pauvres a fait débat. Certains veulent approfondir l'UE avant de l'élargir à de nouveaux pays.

 

II) Les limites de la construction européenne

 

La construction européenne n'a jamais été très populaire et de nombreux responsables l'ont critiqué, comme De Gaulle ou Chirac.

 

L'UE n'a jamais été très populaire. Les Français ont voté oui à 51 % à Maastricht, puis non à 55 % au projet de Constitution européenne en 2005.

 

Aujourd'hui l'UE est remise en cause par le départ du Royaume-Uni ainsi que la crise économique qui touche les pays d'Europe du Sud, dont la Grèce et l'Italie.

 

La sécurité de l'UE repose avant tout sur l'OTAN, dominée par Washington, et la puissance nucléaire de la France. Les troupes européennes « Eurocorps » ne comptent que 60 000 soldats pour 495 millions d'Européens. Il n'y a donc pas encore de vraie politique de défense commune.